Never Let Me Down
Never
Let Me Down
David
Bowie
1 - Day-In
Day-Out (David Bowie)
4:38
2 - Time Will
Crawl (David Bowie)
4:18
3 - Beat of Your
Drum (David Bowie) 4:32
4 - Never Let Me
Down (David Bowie,
Carlos Alomar) 4:03
5 - Zeroes (David Bowie) 5:46
6 - Glass Spider (David Bowie) 4:56
7 - Shining Star
(Makin' My Love) (David
Bowie) 4:05
8 - New York's
in Love (David Bowie)
3:55
9 - '87 and Cry (David Bowie) 3:53
10 - Too Dizzy (David Bowie, Erdal Kızılçay) 3:58
11 - Bang Bang (Iggy Pop, Ivan Král) 4:02
Never Let Me Down
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 20 avril 1987
Enregistré : 1986
– 1987
Durée : 53:07
Genre
: Rock,
Pop
Producteur : David
Bowie, David Richards
Label
: EMI
Musiciens :
David Bowie : chant, chœurs, guitare,
claviers, Mellotron, Moog, harmonica, tambourin
Carlos Alomar : guitare, guitare-synthétiseur,
tambourin, chœurs
Peter Frampton : guitare solo, sitar
Carmine Rojas : basse
Erdal Kızılçay : claviers, batterie, basse,
trompette, violon, chœurs
Philippe Saisse : piano
Stan Harrison : saxophone alto
Steve Elson : saxophone baryton
Lenny Pickett : saxophone ténor
Earl Gardner : bugle
Laurie Frink : trompette
Errol « Crusher » Bennett : percussions
Sid McGinnis : guitare solo sur Day-In Day-Out, Time Will Crawl et Bang Bang
Mickey Rourke : rap sur Shining Star (Makin' My Love)
Robin Clark : chœurs
Loni Groves : chœurs
Diva Gray : chœurs
Gordon Grody : chœurs
Mon
avis : Il ne faut pas se mentir et, d’ailleurs,
pourquoi le faire, Tonight
avait été une véritable catastrophe et, suite à cet opus que l’on peut
qualifier, au mieux, de médiocre, le sieur David Robert Jones avait pris un léger
recul par rapport à son travail personnel. Ainsi, il nous pondit quelques collaborations que l'on peut qualifier de sympathiques dont un duo célèbre avec un certain Mick Jagger, un hit incontournable, Absolute
Beginners, titre-phare tiré du film éponyme qui, il faut bien l'avouer, est
un navet de première et puis, dans les grandes lignes, ce fut tout. Du coup,
lorsqu’il daigna retourner en studio afin d’enregistrer un nouvel opus, force
est de constater que le Mince Duc Blanc était peu enclin à composer de bons
morceaux, sa musique ne l'intéressait
plus vraiment, il se planta totalement dans la production et, histoire d’enfoncer
le clou, laissa ses collaborateurs faire un peu ce qu'ils voulaient, ce qui,
fatalement, fut tout sauf une bonne idée. Du coup, Never Let Me Down ne pouvait, en aucune façon, être un bon album
et, sans la moindre surprise, ce ne fut pas le cas mais bon, qui aurait put
espérer un sursaut qualitatif dans ces années 80 qui firent tant de mal au
sieur Bowie et, accessoirement, a tant d’autres également ? D’ailleurs, il
suffisait de voir cette pochette pathétique pour s’en convaincre… Alors certes,
il y avait tout de même, par moments, une ou deux fulgurances même si le terme
peut sembler exagérer et oui, incontestablement, prétendre que tout n’est pas à
jeter dans ce Never Let Me Down est
un fait. Cependant, quand on pense a tout ce que David Bowie avait fait
auparavant et, par ailleurs, a ce qu’il fit par la suite, comment ne pas se
dire que nous étions loin, très loin même, ici, des heures de gloire du
chanteur aux yeux vairons !? Ainsi, on ne peut pas masquer les faiblesses
de cet opus décidément trop ambitieux où Bowie surjoue complètement. A l'instar
de la tournée qui suit (The Glass Spider Tour), trop d'éléments se bousculent
au même endroit et même avec les meilleures intentions, le résultat est souvent
(systématiquement ?) superficiel et sans la moindre saveur. Et même s’il y a
bien quelques atouts comme la présence de Peter Frampton, guitariste rageur
assurant le coup remarquablement comme on le verra sans peine durant la
tournée, cela ne suffit nullement et les défauts restèrent trop flagrants alors
que la supplique suggérée par le titre du disque se distingua cruellement par
sa lucidité. En effet, en 1987, bien des fans s’étaient posé cette bien
inquiétante question…
Points
Positifs :
- Ni
meilleur, ni pire que Tonight, nous
avons une fois de plus affaire a un album qui contentera peut-être les moins
regardants des fans du Mince Duc Blanc qui sauront se contenter de quelques
titres que l’on peut qualifier, au mieux, de corrects.
-
Quelques rares titres sortent du lot comme Beat
Of Your Drum, Time Will Crawl et Never Let Me Down. Rien de bien folichon,
certes, mais bon, il fallait bien trouver quelques points positifs…
-
La présence de Peter Frampton qui fait le job a la guitare, c’est
incontestable.
-
Fan du son et de la production des années 80, peut-être que cet opus trouvera
une certaine grâce a vos yeux ?
Points
Négatifs :
-
Un des plus mauvais albums de toute la carrière de David Bowie et qui fait
suite, pour rappel, a un autre opus terriblement médiocre. Bref, une fois de
plus, il n’y a vraiment pas grand-chose à tirer de ce Never Let Me Down qui est, sans aucune discussion possible, un opus
d’une médiocrité rare au sein de la longue carrière du Mince Duc Blanc…
-
Un manque d’inspiration pour le moins inquiétant et qui laissait craindre, lors
de la parution de cet opus, en 1987, que le sieur Bowie ne s’en relèverait
jamais.
-
David Bowie sans grande envie, une production d’une lourdeur gargantuesque et
un personnel en roue libre à qui on avait confié les clés de la maison, bref,
tout était en place pour nous faire un sacré beau plantage des familles !
-
Peu de chansons méritent le détour et, quand c’est le cas, disons qu’elles ne
brillent pas non plus par une qualité évidente, loin de là.
-
Dire que les années 80 furent terribles pour David Bowie est un doux
euphémisme.
-
Une pochette pathétique que l’on peut qualifier de ridicule !
Ma
note : 4/10
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