lundi 3 mars 2025

Never Let Me Down


Never Let Me Down
 
David Bowie
 
1 - Day-In Day-Out (David Bowie) 4:38
2 - Time Will Crawl (David Bowie) 4:18
3 - Beat of Your Drum (David Bowie) 4:32
4 - Never Let Me Down (David Bowie, Carlos Alomar) 4:03
5 - Zeroes (David Bowie) 5:46
6 - Glass Spider (David Bowie) 4:56
7 - Shining Star (Makin' My Love) (David Bowie) 4:05
8 - New York's in Love (David Bowie) 3:55
9 - '87 and Cry (David Bowie) 3:53
10 - Too Dizzy (David Bowie, Erdal Kızılçay) 3:58
11 - Bang Bang (Iggy Pop, Ivan Král) 4:02
 

Never Let Me Down
Musicien : David Bowie
Parution : 20 avril 1987
Enregistré : 1986 – 1987
Durée : 53:07
Genre : Rock, Pop
Producteur : David Bowie, David Richards
Label : EMI
 
Musiciens :
David Bowie : chant, chœurs, guitare, claviers, Mellotron, Moog, harmonica, tambourin
Carlos Alomar : guitare, guitare-synthétiseur, tambourin, chœurs
Peter Frampton : guitare solo, sitar
Carmine Rojas : basse
Erdal Kızılçay : claviers, batterie, basse, trompette, violon, chœurs
Philippe Saisse : piano
Stan Harrison : saxophone alto
Steve Elson : saxophone baryton
Lenny Pickett : saxophone ténor
Earl Gardner : bugle
Laurie Frink : trompette
Errol « Crusher » Bennett : percussions
Sid McGinnis : guitare solo sur Day-In Day-Out, Time Will Crawl et Bang Bang
Mickey Rourke : rap sur Shining Star (Makin' My Love)
Robin Clark : chœurs
Loni Groves : chœurs
Diva Gray : chœurs
Gordon Grody : chœurs
 
Mon avis :
 Il ne faut pas se mentir et, d’ailleurs, pourquoi le faire, Tonight avait été une véritable catastrophe et, suite à cet opus que l’on peut qualifier, au mieux, de médiocre, le sieur David Robert Jones avait pris un léger recul par rapport à son travail personnel. Ainsi, il nous pondit quelques collaborations que l'on peut qualifier de sympathiques dont un duo célèbre avec un certain Mick Jagger, un hit incontournable, Absolute Beginners, titre-phare tiré du film éponyme qui, il faut bien l'avouer, est un navet de première et puis, dans les grandes lignes, ce fut tout. Du coup, lorsqu’il daigna retourner en studio afin d’enregistrer un nouvel opus, force est de constater que le Mince Duc Blanc était peu enclin à composer de bons morceaux,  sa musique ne l'intéressait plus vraiment, il se planta totalement dans la production et, histoire d’enfoncer le clou, laissa ses collaborateurs faire un peu ce qu'ils voulaient, ce qui, fatalement, fut tout sauf une bonne idée. Du coup, Never Let Me Down ne pouvait, en aucune façon, être un bon album et, sans la moindre surprise, ce ne fut pas le cas mais bon, qui aurait put espérer un sursaut qualitatif dans ces années 80 qui firent tant de mal au sieur Bowie et, accessoirement, a tant d’autres également ? D’ailleurs, il suffisait de voir cette pochette pathétique pour s’en convaincre… Alors certes, il y avait tout de même, par moments, une ou deux fulgurances même si le terme peut sembler exagérer et oui, incontestablement, prétendre que tout n’est pas à jeter dans ce Never Let Me Down est un fait. Cependant, quand on pense a tout ce que David Bowie avait fait auparavant et, par ailleurs, a ce qu’il fit par la suite, comment ne pas se dire que nous étions loin, très loin même, ici, des heures de gloire du chanteur aux yeux vairons !? Ainsi, on ne peut pas masquer les faiblesses de cet opus décidément trop ambitieux où Bowie surjoue complètement. A l'instar de la tournée qui suit (The Glass Spider Tour), trop d'éléments se bousculent au même endroit et même avec les meilleures intentions, le résultat est souvent (systématiquement ?) superficiel et sans la moindre saveur. Et même s’il y a bien quelques atouts comme la présence de Peter Frampton, guitariste rageur assurant le coup remarquablement comme on le verra sans peine durant la tournée, cela ne suffit nullement et les défauts restèrent trop flagrants alors que la supplique suggérée par le titre du disque se distingua cruellement par sa lucidité. En effet, en 1987, bien des fans s’étaient posé cette bien inquiétante question…
 

Points Positifs
 :
- Ni meilleur, ni pire que Tonight, nous avons une fois de plus affaire a un album qui contentera peut-être les moins regardants des fans du Mince Duc Blanc qui sauront se contenter de quelques titres que l’on peut qualifier, au mieux, de corrects.
- Quelques rares titres sortent du lot comme Beat Of Your Drum, Time Will Crawl et Never Let Me Down. Rien de bien folichon, certes, mais bon, il fallait bien trouver quelques points positifs…
- La présence de Peter Frampton qui fait le job a la guitare, c’est incontestable.
- Fan du son et de la production des années 80, peut-être que cet opus trouvera une certaine grâce a vos yeux ?
 
Points Négatifs :
- Un des plus mauvais albums de toute la carrière de David Bowie et qui fait suite, pour rappel, a un autre opus terriblement médiocre. Bref, une fois de plus, il n’y a vraiment pas grand-chose à tirer de ce Never Let Me Down qui est, sans aucune discussion possible, un opus d’une médiocrité rare au sein de la longue carrière du Mince Duc Blanc…
- Un manque d’inspiration pour le moins inquiétant et qui laissait craindre, lors de la parution de cet opus, en 1987, que le sieur Bowie ne s’en relèverait jamais.
- David Bowie sans grande envie, une production d’une lourdeur gargantuesque et un personnel en roue libre à qui on avait confié les clés de la maison, bref, tout était en place pour nous faire un sacré beau plantage des familles !
- Peu de chansons méritent le détour et, quand c’est le cas, disons qu’elles ne brillent pas non plus par une qualité évidente, loin de là.
- Dire que les années 80 furent terribles pour David Bowie est un doux euphémisme.
- Une pochette pathétique que l’on peut qualifier de ridicule !
 
Ma note : 4/10

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