Homeland
– Saison 1 Carrie
Mathison, un agent de la CIA qui cache ses troubles bipolaires, obtient un
renseignement crucial d'un informateur sur le point d'être exécuté par le
gouvernement irakien : d'après lui, un prisonnier de guerre américain aurait
été retourné par Al-Qaïda et serait sur le point de commettre un attentat sur
le sol américain. Quelques mois plus tard, en 2011, une opération commando libère
le sergent Nicholas Brody, un Marine américain qui était retenu captif par le
chef d'Al-Qaïda, Abu Nazir, comme prisonnier de guerre depuis 2003. Carrie est
rapidement convaincue qu'il s'agit du traître dont parlait son informateur et
qu'il pose dès lors un risque majeur pour la sécurité nationale. Commence alors
un jeu du chat et de la souris entre l'agent de la CIA et le Marine, chacun
s'efforçant de découvrir les secrets de l'autre...
Homeland – Saison 1 Réalisation
: Michael Cuesta, Clark Johnson, Jeffrey Nachmanoff Scénario
: Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff Musique : Sean
Callery Production :Teakwood
Lane Productions, Cherry Pie Productions Genre : Série
dramatique, thriller psychologique Titre
en vo : Homeland – Season 1 Pays
d’origine : États-Unis Chaîne
d’origine :Showtime Diffusion
d’origine : 2 octobre 2011 – 18 décembre 2011 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 12 x 50 minutes Casting : Claire Danes : Carrie Mathison Damian Lewis : Nicholas Brody Mandy Patinkin : Saul Berenson Morena Baccarin : Jessica Brody David Harewood : David Estes Morgan Saylor : Dana Brody Diego Klattenhoff : Mike Faber Jackson Pace : Chris Brody Jamey Sheridan : William Walden, le vice-président des États-Unis Navid Negahban : Abu Nazir Chris Chalk : Tom Walker Amy Hargreaves : Maggie Mathison Amir Arison : Farid Bin Abbud David Marciano : Virgil Maury Sterling : Max Marin Ireland : Aileen Morgan Sarita Choudhury : Mira Berenson Linda Purl : Elizabeth Gaines Omid Abtahi : Raqim Faisel Afton Williamson : Helen Walker Brianna Brown : Lynne Reed James Rebhorn : Frank Mathison Charles Borland : Sanders Adam Boyer : Dan Hrach Titizian : Danny Galvez Taylor Kowalski : Xander
Mon
avis : Je pense ne pas me tromper en
affirmant que Homeland fut une des
séries les plus marquantes de la décennie écoulée et que, au fil des ans, celle-ci
m’aura accompagner, me faisant passer de très bons moments devant mon petit
écran, ce, alors que, en tant normal, je ne suis pas très fan du genre. Pourtant,
aussi marquante fut cette série, combien de personnes, parmi les nombreux fans
de cette dernière, savaient que Homeland
n’était que l’adaptation d’une série israélienne, un certain Hatufim ? En effet, même postulat
de départ avec cette histoire d’anciens prisonniers de guerre revenus au pays,
même méfiance (a juste titre ou non) vis-à-vis de ces derniers, mêmes
traumatismes, et là, je n’ai aborder que les grandes lignes puisque, si l’on
s’attaque aux détails, entre des petits mouvements des doigts récurrents, une
fille, Dana, qui a le même nom (mais pas le même charisme) ou des liens
particuliers avec les anciens tortionnaires, regarder cette première saison de Homeland,
c’est un peu (beaucoup) comme revoir, a la sauce US, les deux saisons de Hatufim.
En plus simple, bien entendu, puisque, ici, au lieu de trois anciens otages,
nous n’en avons plus qu’un et que, par la force des choses, l’intrigue s’en
voit nettement simplifiée. Alors, Homeland, simple copie du chef
d’œuvre qu’est Hatufim ? Oui et non car si, effectivement, on
sent la copie, si oui, cette première saison n’atteint pas l’intensité de sa
devancière, après un début un peu déstabilisant où l’on ne cesse de pointer du
doigt tel emprunt, tel copie, on finit par se dire que, malgré tout, Homeland porte
en elle pas mal de qualités et de différences qui, au fil des épisodes, font
que l’on accroche de plus en plus, que l’on met un peu de coté Hatufim au
point même qu’on finit par se dire que, certes, cela reste inférieur a l’œuvre
original mais, et ce mais a son importance, nous nous trouvons bel et bien face
a une bonne, que dis-je, une très bonne série. Ce constat est dut,
principalement, à son héroïne, Carrie Mathison, personnage qui n’a pas son
équivalent dans la série israélienne et qui, de par ses forces et ses
faiblesses (et elles sont nombreuses) porte quasiment a elle toute seule cette
première saison : probablement la meilleure dans sa partie (l’espionnage)
mais, accessoirement, pas toute seule dans sa tête, on se prend rapidement de
sympathie pour elle, surtout que la pauvre n’est pas vraiment écoutée, bien au
contraire, dans sa croisade contre le héros rentré au pays, le fameux sergent
Brody, personnage ambigu et intéressant mais un peu trop pompé sur les trois
soldats israéliens de Hatufim. Ajoutons a cela une réalisation
impeccable, pas mal de fausses pistes et de coup de théâtres en tout genre
ainsi qu’un final plutôt prenant et on obtient une première saison qui réussit
la gageure, malgré bien des emprunts, a se démarquer de Hatufim et
a se révéler comme étant une réussite. La chose n’était pas forcément évidente
au départ, surtout quand on est fan de l’œuvre originale, bien entendu, plus
aboutie. Mais comme les prochaines saisons se démarqueront, au fil du temps,
davantage, je pense ne pas exagérer qu’il faudra oublier rapidement Hatufim pour se consacrer pleinement à Homeland, une série qui fut bien plus qu’une
simple copie…
Points
Positifs : -
Difficile d’éviter les comparaisons avec Hatufim vu que Homeland n’est
que la version américaine de l’excellente série israélienne, pourtant, au fil
des épisodes, on se prend de plus en plus au jeu et on commence à apprécier une
série qui n’en reste pas moins plutôt bonne et a oublier sa devancière, ce qui,
ma foi, est plutôt un bon point. -
Le personnage de Carrie Mathison, bien entendu : pugnace mais bipolaire,
ne lâchant jamais rien mais complètement borderline, a la fois forte et faible,
oh combien méfiante a l’égard du sergent Brody mais complètement sous le
charme, nous avons là une héroïne franchement réussie et que l’on aime surtout
pour ses faiblesses. -
Accessoirement, vu que le personnage de Carrie Mathison n’a pas son équivalent
dans Hatufim, cette différence est l’une des meilleures choses de
cette série, ce qui lui permet de se démarquer le plus. -
Scénaristiquement, même si les emprunts sont très nombreux, Homeland réussit
tout de même, au fil des épisodes, à se démarquer de plus en plus de Hatufim au
point qu’on finisse par apprécier cette série pour ses qualités et non
uniquement pour voir ce que l’on pensait être une simple copie. -
Mine de rien, cela est franchement bien réalisé et une fois pris au jeu, entre
les révélations, les coups de théâtre et un final franchement bon, tout cela
devient rapidement captivant et laisse présager de bonnes choses pour la suite. -
Si vous n’avez jamais vu Hatufim, alors, le sergent Brody est un
personnage on ne peut plus intéressant ; d’ailleurs, cela est valable pour
bien d’autres choses… -
Il faut reconnaitre Saul Berenson est un personnage qui marque les esprits. -
Le générique avec toutes ces images d’archives. Points
Négatifs : -
Bon, il est clair que si vous connaissez Hatufim, si vous êtes fan
de cette excellente série israélienne, alors, c’est très difficile de ne pas faire
les comparaisons entre les deux œuvres, surtout que, mine de rien, dans cette
première saison, elles sont très nombreuses ; et comme en plus, malgré ses
qualités, Homeland reste inférieure a l’œuvre originale,
celles-ci ne jouent pas en sa faveur… -
Toujours au petit jeu des comparaisons, dans un sens plus large, Homeland est
moins fin que Hatufim, le manichéisme plus présent, quoi que… du
moins, au début. -
Il n’a pas l’air si dévasté que ça le sergent Brody lorsqu’il revient au
pays ? Là aussi, repensez donc un peu a Nimrod et Ouri… Et puis, lorsqu’il
prend des poses martiales de marine décérébré, qu’est ce qu’il est agaçant ! -
Entre la Dana de Hatufim et la Dana de Homeland,
il y a un gouffre, que dis-je, un monde d’écart ! Ma
note :8/10
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