Tomb
Raider – L'Ange des Ténèbres
Lara
est dans l'appartement de son ami, Werner Von Croy, quand celui-ci meurt
terrassé mystérieusement. Tout l'accable et elle n'a d'autre solution que de
fuir devant l'arrivée de la police. L'aventure débute dans un Paris terrorisé
par le Monstrum, où elle rencontre des personnages effrayés et peu enclins à
aider. Elle va devoir enquêter seule pour savoir pourquoi et comment son ami
est mort. Elle découvre que les ficelles sont tirées par une secte peu
orthodoxe, la Coterie, dont le but est d'acquérir l'immortalité et de dominer
le monde par le réveil du Dormeur, dernier représentant des Nephilim dont il
est dit qu'ils sont issus de l'union entre un ange et une humaine.
Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres
Éditeur
: Eidos
Interactive
Développeur
: Core
Design
Concepteur
: Richard
Flower
Musique
: Martin
Iveson, Peter Connelly
Date
de sortie : 20 juin 2003
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Genre
: Action-aventure
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD,
Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Au moins, ici, les choses sont plutôt
simples puisque, même deux décennies plus tard, tout le monde est d’accord vis-à-vis
de ce énième volet de Tomb Raider qui
est considérer, depuis sa sortie, en 2003, comme étant le plus mauvais de la
saga. Il faut dire que, malheureusement, ce ne fut pas vraiment une surprise
pour les fans qui, depuis la fin de la Playstation,
première du nom, avaient déjà eu droit a leurs lots de mauvaises surprises et
de déceptions et si on se souvient que Tomb
Raider – Chronicles, en son temps, était déjà une belle catastrophe, qui
pouvait espérer qu’il allait en être autrement avec ce Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres ? Le fait que ce dernier
sorte sur une nouvelle console, la PS2,
plus puissante, fatalement ? Allons donc, le problème, finalement, ce n’était
pas les graphismes, loin de là, non, le problème, principalement, c’est que la
franchise avait presque besoin d’une remise à niveau pour s’en sortir, or, non
seulement ce ne fut pas le cas, mais, histoire d’enfoncer le clou, ce nouveau
volet apparu comme étant encore plus décevant que son prédécesseur immédiat, ce
qui, en toute sincérité, était pour le moins innatendu. Il faut dire qu’il n’y
avait pas grand-chose à tirer de cet épisode de Tomb Raider qui, en nous
entrainant du coté de Paris et de Prague, s’éloignait littéralement du concept
même de la saga, c’est-à-dire, celui où l’on suivait une belle aventurière qui
explorait des temples anciens en quête des plus fabuleux trésors. Or, ici, qu’avions
nous si ce n’est, à la place, une pale copie d’une pseudo espionne qui se baladait
sur les toits parisiens avant d’aller faire un petit tour du coté du Louvres.
Incompréhensible, aux antipodes même de la saga, Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres connu naturellement un
énorme échec à la fois critique et commercial et, pour la petite histoire,
faillit tuer la franchise. Et, en toute sincérité, à l’époque, si cela était
arrivé, je pense ne pas me tromper en affirmant que cela n’aurait pas été une
grande perte, vu la tournure prise par une saga qui était tombée au plus bas…
Points
Positifs :
- Les
fans les plus ultras de la saga Tomb
Raider auront peut-être trouvé leurs comptes avec cet épisode oh combien
particulier qui entraine leur héroïne préférée sur les toits de Paris et de
Prague, ce qui change grandement la donne vis-à-vis des épisodes précédents.
-
Graphiquement, il y a tout de même un léger mieux puisque nous sommes désormais
sur PS2, c’est un fait.
Points Négatifs :
- Le
plus mauvais volet de la saga et de très loin ! Il faut dire, en toute
objectivité, qu’il n’y a pas grand-chose à sauver dans ce Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres, un épisode franchement médiocre
et qui, pour la petite histoire, aurait parfaitement put tuer la franchise !
-
Découvrir les toits parisiens et ceux de Prague, c’est sympa cinq minutes, mais
bon, comment dire, Tomb Raider, c’est,
avant toute chose, des temples anciens, des civilisations perdues, des pièges
dissimulés dans de sombres catacombes, des pyramides égyptiennes, de vieilles
légendes et des trésors a retrouver…
-
D’exploratrice, Lara semble être devenue une espèce d’espionne, ce qui n’est
pas tout à fait la même chose, bien au contraire.
-
Une jouabilité davantage axée sur l’action que sur l’exploration et la
réflexion, du coup, c’est toute l’âme de la saga qui brille par son absence.
-
Graphiquement, nous sommes certes sur PS2,
mais bon, n’allez pas croire que ce que l’on a à l’écran soit un quelconque
régal pour nos rétines, loin de là…
Ma note : 3,5/10
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