lundi 17 mars 2025

Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres


Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres
 
Lara est dans l'appartement de son ami, Werner Von Croy, quand celui-ci meurt terrassé mystérieusement. Tout l'accable et elle n'a d'autre solution que de fuir devant l'arrivée de la police. L'aventure débute dans un Paris terrorisé par le Monstrum, où elle rencontre des personnages effrayés et peu enclins à aider. Elle va devoir enquêter seule pour savoir pourquoi et comment son ami est mort. Elle découvre que les ficelles sont tirées par une secte peu orthodoxe, la Coterie, dont le but est d'acquérir l'immortalité et de dominer le monde par le réveil du Dormeur, dernier représentant des Nephilim dont il est dit qu'ils sont issus de l'union entre un ange et une humaine.
 

Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Core Design
Concepteur : Richard Flower
Musique : Martin Iveson, Peter Connelly
Date de sortie : 20 juin 2003
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Genre : Action-aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD, Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2
 
Mon avis :
 Au moins, ici, les choses sont plutôt simples puisque, même deux décennies plus tard, tout le monde est d’accord vis-à-vis de ce énième volet de Tomb Raider qui est considérer, depuis sa sortie, en 2003, comme étant le plus mauvais de la saga. Il faut dire que, malheureusement, ce ne fut pas vraiment une surprise pour les fans qui, depuis la fin de la Playstation, première du nom, avaient déjà eu droit a leurs lots de mauvaises surprises et de déceptions et si on se souvient que Tomb Raider – Chronicles, en son temps, était déjà une belle catastrophe, qui pouvait espérer qu’il allait en être autrement avec ce Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres ? Le fait que ce dernier sorte sur une nouvelle console, la PS2, plus puissante, fatalement ? Allons donc, le problème, finalement, ce n’était pas les graphismes, loin de là, non, le problème, principalement, c’est que la franchise avait presque besoin d’une remise à niveau pour s’en sortir, or, non seulement ce ne fut pas le cas, mais, histoire d’enfoncer le clou, ce nouveau volet apparu comme étant encore plus décevant que son prédécesseur immédiat, ce qui, en toute sincérité, était pour le moins innatendu. Il faut dire qu’il n’y avait pas grand-chose à tirer de cet épisode de Tomb Raider qui, en nous entrainant du coté de Paris et de Prague, s’éloignait littéralement du concept même de la saga, c’est-à-dire, celui où l’on suivait une belle aventurière qui explorait des temples anciens en quête des plus fabuleux trésors. Or, ici, qu’avions nous si ce n’est, à la place, une pale copie d’une pseudo espionne qui se baladait sur les toits parisiens avant d’aller faire un petit tour du coté du Louvres. Incompréhensible, aux antipodes même de la saga, Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres connu naturellement un énorme échec à la fois critique et commercial et, pour la petite histoire, faillit tuer la franchise. Et, en toute sincérité, à l’époque, si cela était arrivé, je pense ne pas me tromper en affirmant que cela n’aurait pas été une grande perte, vu la tournure prise par une saga qui était tombée au plus bas…
 

Points Positifs
 :
- Les fans les plus ultras de la saga Tomb Raider auront peut-être trouvé leurs comptes avec cet épisode oh combien particulier qui entraine leur héroïne préférée sur les toits de Paris et de Prague, ce qui change grandement la donne vis-à-vis des épisodes précédents.
- Graphiquement, il y a tout de même un léger mieux puisque nous sommes désormais sur PS2, c’est un fait.

Points Négatifs :
- Le plus mauvais volet de la saga et de très loin ! Il faut dire, en toute objectivité, qu’il n’y a pas grand-chose à sauver dans ce Tomb Raider – L'Ange des Ténèbres, un épisode franchement médiocre et qui, pour la petite histoire, aurait parfaitement put tuer la franchise !
- Découvrir les toits parisiens et ceux de Prague, c’est sympa cinq minutes, mais bon, comment dire, Tomb Raider, c’est, avant toute chose, des temples anciens, des civilisations perdues, des pièges dissimulés dans de sombres catacombes, des pyramides égyptiennes, de vieilles légendes et des trésors a retrouver…
- D’exploratrice, Lara semble être devenue une espèce d’espionne, ce qui n’est pas tout à fait la même chose, bien au contraire.
- Une jouabilité davantage axée sur l’action que sur l’exploration et la réflexion, du coup, c’est toute l’âme de la saga qui brille par son absence.
- Graphiquement, nous sommes certes sur PS2, mais bon, n’allez pas croire que ce que l’on a à l’écran soit un quelconque régal pour nos rétines, loin de là…

Ma note : 3,5/10

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