Homeland
– Saison 4 Quelques
mois après la mort de Nicholas Brody, Carrie Mathison travaille désormais
d'arrache-pied pour la CIA entre Kaboul et Islamabad afin de débusquer l'un des
terroristes les plus recherchés de la CIA : Haissam Haqqani. Elle doit gérer en
parallèle sa vie de mère célibataire ainsi que sa fille Franny sans oublier,
bien entendu, ses problèmes de bipolarité. De son côté, Peter Quinn doit gérer
son traumatisme lié au travail. Prête à tout pour trouver Haqqani, Carrie va
jusqu'à recruter le neveu de celui-ci, Aayan Ibrahim. Quant à Saul, il se
retrouve pris en otage par le terroriste et Carrie fera tout pour le sauver.
Entre sauvetage et trahison, la CIA subira un lourd assaut terroriste au sein
même de son ambassade, au cours duquel les pertes seront majeures. Une course
contre la montre sera alors lancée afin de trouver Haqqani et de l'éliminer, le
plus vite possible.
Homeland – Saison 4 Réalisation
: Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff Scénario
: Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff Musique : Sean
Callery Production :Teakwood
Lane Productions, Cherry Pie Productions Genre : Série
dramatique, thriller psychologique Titre
en vo : Homeland – Season 4 Pays
d’origine : États-Unis Chaîne
d’origine :Showtime Diffusion
d’origine : 5 octobre 2014 – 21 décembre 2014 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 12 x 50 minutes Casting : Claire Danes : Carrie Mathison Mandy Patinkin : Saul Berenson Rupert Friend : Peter Quinn Nazanin Boniadi : Fara Sherazi Laila Robins : Martha Boyd Tracy Letts : directeur Andrew Lockhart Corey Stoll : Sandy Bachman F. Murray Abraham : Dar Adal Suraj Sharma : Aayan Ibrahim Sarita Choudhury : Mira Berenson Numan Acar : Haissam Haqqani Raza Jaffrey : Aasar Khan Michael O'Keefe : John Redmond Mark Moses : Dennis Boyd Nimrat Kaur : Tasneem Qureshi Art Malik : Bunny Latif Victoria Clark : Ellen Mathison, mère de Carrie
Mon
avis : Avec la conclusion de la troisième
saison, on était arrivé à la conclusion du premier cycle de Homeland et,
il faut le reconnaitre, celle-ci aurait put faire une excellente fin à cette
série. Du coup, j’étais pour le moins curieux de voir ce que la quatrième
saison pouvait apporter de nouveau ?! Après tout, avec le décès tragique
de l’un des protagonistes principaux, Brody, que restait-il ? Carrie enfin
chef d’agence, Saul a la retraite, quand a Quinn, eh ben, il poursuivait son
petit bonhomme de chemin tandis que famille Brody, elle, nous quittait une
bonne fois pour toutes – ce qui, rien que pour ne plus voir la tronche de Dana,
c’était une fort bonne nouvelle. Bref, une conclusion qui n’en fut pas une et,
du coup, deux sentiments qui se mêlaient alors : la joie de retrouver des
personnages et une série jusque là franchement excellente, la crainte que la
suite ne soit pas aussi bonne. Et, ma foi, pour ce qui est des craintes, force
est de constater que, sensiblement vers la moitié de cette quatrième saison, je
me suis posé quelques questions, je ne peux le nier. Pourtant, les choses
avaient plutôt bien débutées avec une Carrie non pas en Turquie (trop calme
là-bas) mais en Afghanistan puis au Pakistan, un nouveau méchant a abattre, une
boulette de la CIA qui, suite a la frappe d’un drone, tue des innocents qui
assistaient a un mariage et, bien entendu, le traditionnel double jeu des pakistanais,
le genre d’alliés dont on finit par se dire qu’autant avoir des ennemis. On
sent d’entrée de jeu qu’il y a anguille sous roche et comme en plus, Peter
Quinn, traumatiser et, accessoirement, amoureux de Carrie, est en pilotage
automatique, les débuts de cette quatrième saison étaient franchement
prometteurs. Or, sensiblement vers le milieu de la saison, il y eut une baisse
de régime notable : l’intrigue s’étire en longueur, Carrie joue les
cougars pour manipuler le neveu du grand méchant et heureusement que Saul se
fait enlever, sinon, bah, on se serait endormi, ou presque. Cependant, si
baisse de régime il y eut, incontestable, ce fut pour mieux rebondir et, fort
heureusement, la seconde moitié de saison ne fut qu’une montée en puissance
scénaristique digne des plus belles heures de la saga : coup de théâtres
successifs, décès importants, trahisons et révélations inattendues ravissent le
spectateur qui ne peut que conclure, satisfait, que le jeu, une fois de plus,
en valait la chandelle. Bref, au final, et, quelque part, dans un genre bien
éloigné des débuts, cette quatrième saison de Homeland, sans
atteindre l’excellence de la
seconde (qui était selon moi la meilleure) nous prouve une fois de
plus que cette série est l’une des meilleures actuelles. Certes, tout n’est pas
parfait, loin de là et il ne faudrait pas non plus que Homeland se
transforme petit à petit en un clone de 24 Heures Chrono, mais bon,
le concept marchait toujours et puis, rien que pour notre foldingue de service,
l’étonnante Carrie Mathison, il aurait été dommage de quitter le train en
marche !
Points
Positifs : -
Vu que les trois premières saisons sont liées par la présence de Brody, on
pouvait craindre que la série ne se perde en court de route avec cette suite,
or, fort heureusement, il n’en est rien et dans un genre un peu plus bourrin
par moments, cette quatrième saison fonctionne fort bien. -
La seconde moitié de la saison est tout simplement excellente et est riche en
révélations, coup de théâtres scénaristiques et autres scènes qui marquent les
esprits. Une belle réussite. -
Le personnage qui a le plus évolué depuis le début est indéniablement Peter
Quinn, devenu, désormais, l’un des protagonistes majeurs et, sans hésitation
aucune, le plus humain ; en tous cas, celui qui a le plus de scrupules.
Toujours aussi efficace malgré ses états d’âmes, il fallait en plus qu’il tombe
amoureux de Carrie. -
Bonne idée de délocaliser l’intrigue du coté de l’Afghanistan et surtout du
Pakistan, allié historique des Etats-Unis mais qui, comme chacun sait, n’est
absolument pas fiable au vu de ses liens avec les talibans. -
Carrie Mathison, encore et toujours, un personnage qui marque les esprits, avec
ses qualités et ses nombreux défauts. -
Enfin une saison complète sans voir la tronche de Dana, ça c’est une bonne
nouvelle ! Points
Négatifs : -
Vers le milieu de la saison, il y a un certain essoufflement et l’intrigue
n’avance guère – toute la partie avec le neveu de Haissam Haqqani en fait est
un peu bof par moments. -
D’ailleurs, Carrie qui se la joue cougar pour manipuler ce dernier qui, pour
rappel, est un gamin, c’est un peu limite tout de même. -
Je trouve que Saul s’échappe un peu facilement des mains des talibans,
non !? -
Attention a ce que Homeland ne se transforme pas en un clone
de 24 Heures Chrono ! Ma
note :8/10
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