Star Wars – Le Retour du Jedi

Star Wars – Le Retour du Jedi
 
Pour mettre fin au conflit armé qui l'oppose à l'Alliance rebelle, l'empereur Palpatine lance la construction en orbite autour de la lune de la planète Endor d'une nouvelle station spatiale de combat baptisée l'Étoile de la mort. Pour cela, il envoie sur place son apprenti Dark Vador, mais compte bien superviser lui-même la fin de l'ouvrage. Sur la planète Tatooine, le Jedi héros de l'Alliance rebelle Luke Skywalker tente de délivrer son ami Han Solo qui est retenu prisonnier par le puissant trafiquant Jabba le Hutt. La princesse Leia, déguisée en chasseur de primes, s'infiltre dans le palais du criminel et tente de délivrer Solo. Mais, démasquée, elle est à son tour retenue captive. Le lendemain, Luke pénètre lui aussi dans la salle du trône. Il menace Jabba de représailles s’il ne lui rend pas ses amis. Mais le truand n’en a cure et précipite le jeune Jedi dans la fosse du Rancor, son monstre de compagnie. Cependant contre toute attente, Luke réussit à éliminer l’animal. Courroucé par cette perte, Jabba décide alors de jeter Skywalker et Solo dans la gueule du Sarlacc, un arthropode géant vivant au milieu des dunes de Tatooine.
 

Star Wars – Le Retour du Jedi
Réalisation : Richard Marquand
Scénario : Lawrence Kasdan et George Lucas
Musique : John Williams
Production : Lucasfilm, 20th Century Fox
Genre : Science-Fiction, Space Opera
Titre en vo : Star Wars – Return of the Jedi
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 25 mai 1983
Durée : 135 mn
 
Casting :
Mark Hamill : Luke Skywalker
Harrison Ford : Han Solo
Carrie Fisher : princesse Leia Organa
Billy Dee Williams : Lando Calrissian
Anthony Daniels : C-3PO
Peter Mayhew : Chewbacca
Sebastian Shaw : Anakin Skywalker
Ian McDiarmid : l'empereur Palpatine
Frank Oz : voix de Yoda
James Earl Jones : voix de Dark Vador
David Prowse : Dark Vador
Alec Guinness : Obi-Wan « Ben » Kenobi
Kenny Baker : R2-D2 / Paploo
Michael Pennington : Moff Jerjerrod
Kenneth Colley : amiral Piett
Michael Carter : Bib Fortuna
Dennis Lawson : Wedge
Tim Rose : amiral Ackbar
Dermot Crowley : général Madine
Caroline Blakiston : Mon Mothma
Warwick Davis : Wicket
Jeremy Bulloch : Boba Fett
Femi Taylor : Oola
Annie Arbogast : Sy Snootles
Claire Davenport : danseuse obèse
Jack Purvis : Teebo
 

Mon avis : Après le célèbre Un Nouvel Espoir puis l’excellent L’Empire Contre-attaque qui est, sans aucune discussion possible, le meilleur volet de la saga, la sortie du Retour du Jedi, en 1983, apportait une conclusion à ce qui restera, a jamais, comme étant l’une des plus grandes sagas de l'histoire du Septième Art, je veux, bien entendu, parler de Star Wars. Ou, du moins, pour ce qui fut de la première trilogie puisque, presque deux décennies plus tard, il y en une autre, un peu trop décriée par certains même si, avec du recul, il y avait tout de même de bonnes choses avec celle-ci, et comme les bonnes choses ne semblaient pas avoir de fin, surtout lorsqu’il y avait de l’argent à se faire, il y a de cela environ une décennie, une troisième trilogie vie le jour mais bon, comment dire, cette dernière, on aurait préféré l’oublier. Mais bon, comme il sera toujours temps d’aborder le cas de ces deux trilogies par la suite, il serait justement temps de revenir sur ce fameux troisième volet de la première trilogie qui devint la seconde, ce Retour du Jedi qui, en son temps, ne fit pas que des heureux, loin de là. Car oui, certains l’ont l’oublié mais lorsque le troisième volet de Star Wars paru sur grand écran, en cette très lointaine année 1983, nombreux furent ceux qui pointèrent du doigt sa relative faiblesse en comparaison des deux premiers volets, oh combien supérieurs. Les raisons étaient assez simples et, d’ailleurs, marquent encore les esprits de nos jours. Déjà, par la faute de quelques ficelles scénaristiques comme le fait que la révélation que Leia soit la sœur de Luke tombe un peu comme un cheveu dans la soupe et, surtout, a cause de ces saletés d’Ewoks, sans nul doute l’une des pires engeances qu’il m’ait été donné de voir dans un film – uniquement dépassé par ce triste sir de Jar Jar. A cela, on peut ajouter les délires postérieurs de Lucas qui aura modifié son œuvre, comme il le fit pour les volets précédents, mais là où ça pouvait encore passer dans les deux autres films, ici, c’est une catastrophe et entre les aliens chanteurs ridicules du début, l’apparition d’Hayden Christensen dans la scène finale dans le rôle d’Anakin et les scènes de célébrations ridicules après la chute de l’Empire, chaque modification du sieur Lucas tombe a plat. Fort heureusement, en dehors de tous ces défauts, plutôt conséquents, il faut le reconnaitre, Le Retour du Jedi n’en reste pas moins comme étant un bon, un très bon film, et il apparait clairement que celui-ci ne mérite pas non plus qu’il soit jeté aux orties, bien au contraire. Premièrement, parce que, mine de rien, on ne s’ennuie pas une seule seconde, qu’on est captiver de la première a la dernière scène et que l’intrigue fourmille de scènes marquantes voire cultes pour certaines. Ensuite, pour la simple et bonne raison qu’en tant que conclusion a la trilogie, Le Retour du Jedi rempli parfaitement le cahier des charges : l’Empire est vaincu, l’Empereur tué, Dark Vador se répand en sauvant Luke qui devient un Chevalier Jedi et Leia et Han peuvent vaquer a leurs amours. Bref, tout est bien qui finit bien, comme il fallait s’y attendre et après en avoir pris plein les yeux, le spectateur, conquis, pouvait commencer à réclamer pendant des années que Lucas nous ponde une suite, ce qu’il fit avant que ces mêmes personnes, bien entendu, ne le critiquent pour cela. Quel dommage, tout de même, qu’il y ait un peu trop de défauts et, surtout, que ces fichus Ewoks soient présents car sans tout cela, Le Retour du Jedi n’aurait pas été loin de la perfection…
 

Points Positifs :
- Une bonne conclusion a l’une des sagas les plus importantes de l’histoire du Septième Art. Il faut dire que, dans Le Retour du Jedi, on ne s’ennui pas une seule seconde,  et que, du palais de Jabba a la destruction de l’Etoile de la Mort, le spectateur en prend plein la vue.
- L’évolution de Dark Vador au fil de la saga : de simple grand méchant dans le premier volet, il devient plus ambigu dans le second et finit même par  se répandre en sauvant Luke, son fils, des griffes de l’Empereur en tuant ce dernier.
- Luke qui devient Chevalier Jedi et qui est bien loin du gamin hésitant des débuts, Han Solo, toujours aussi cool – forcément, c’est Harrison Ford – et qui finit avec Leia, sans oublier, tous les autres protagonistes, du plus connu au plus obscur, car Star Wars, c’est aussi cela, c’est-à-dire, une galerie de personnages hauts en couleurs !
- Pour ce qui est des effets spéciaux, en se remettant dans le contexte de l’époque, 1983, force est de constater que l’on était a la pointe du progrès.
 
Points Négatifs :
- La présence des Ewoks, tout simplement. Il faut dire que ceux-ci sont les équivalents de l’époque de ce triste sire de Jar Jar Binks et que ces fichues peluches débiles gâchent une bonne partie du film.
- Mais pourquoi George Lucas s’est-il senti obligé, deux décennies plus tard, d’ajouter certaines scènes en images de synthèses dans sa trilogie initiale ?! Car bon, comment dire, si ces dernières passaient encore dans les deux premiers films, dans Le Retour du Jedi, chacune de ses modifications est une aberration, tout simplement.
- La révélation que Leia soit la sœur de Luke tombe un peu comme un cheveu dans la soupe et apparait comme étant plutôt artificielle.
 
Ma note : 8/10