Le Seigneur des Anneaux – La Communauté de l'Anneau
Le
Seigneur des Anneaux – La Communauté de l'Anneau
Aux
temps reculé qu'évoque ce récit, la Terre était encore peuplée d'innombrables
créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l'Homme, mais proches également
des Elfes et des Nains, vivaient en paix au nord-ouest de l'Ancien Monde, dans
la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet avait
dérobé au monstre Gollum l'Anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor.
Car cet Anneau était doté d'un pouvoir immense et maléfique. Il permettait à
son détenteur de se rendre invisible et lui conférait une autorité sans limites
sur les possesseurs des autres Anneaux. Bref, il faisait de lui le Maître du
Monde. C'est pourquoi Sauron s'était juré de reconquérir l'Anneau par tous les
moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdaient aux frontières de la Comté. Pour fuir
ces dangers, les Hobbits préféreront se défaire de l'Anneau. Rien de plus sûr à
cet égard que de le détruire, mais seul le feu de la Montagne Oradruin, au cœur
du pays de l'Ennemi, était assez puissant pour y parvenir. Autour de Frodon,
neveu et fils adoptif de Bilbon le Hobbit, la Communauté de l'Anneau va
s'engager dans cette périlleuse et prodigieuse aventure. Survivra-t-elle aux
attaques des Orques, inféodés au Ténébreux Seigneur de Mordor ? Saura-t-elle
déjouer les pièges du traître Saroumane ?
Le Seigneur des Anneaux – La Communauté de l'Anneau
Auteur
: J.
R. R. Tolkien
Type
d'ouvrage : Fantasy
Première
Parution : 29 juillet 1954
Edition
Poche : 01 mars 2005
Titre en
vo : The
Lord of the Rings – The Fellowship of the Ring
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Francis
Ledoux
Editeur : Pocket
Nombre
de pages : 697
Mon
avis : Force est de constater que je ne
pouvais pas mieux choisir comme première critique pour ce blog puisque, en
effet, sans la sortie, il y a de cela plus de six décénnies, de l’œuvre de
Tolkien, le monde de l’imaginaire en aurait été complètement bouleversé.
Sans Le Seigneur des Anneaux, qu’aurait été la Fantasy de nos
jours ? Déjà, il n’y aurait pas eu de Donjons & Dragons ou
sous une forme différente (et par la force des choses, le monde vidéoludique
aurait été privé de tous ces bons vieux RPG), ensuite, pas mal d’œuvres
littéraires n’auraient pas existées et les elfes ne seraient toujours que ce
qu’ils étaient pendant des siècles, c’est-à-dire, au mieux, des fées, au pire,
des lutins. Car oui, et même si je suis le premier à affirmer qu’il n’y a pas
que Tolkien dans la vie et que, au fil des années et de mes aventures
littéraires, j’ai trouvé d’autres auteurs, d’autres histoires tout aussi
intéressantes et marquantes, même si je ne suis pas de ceux qui n’oseraient pas
sans prendre à lui, sous prétexte que Tolkien serait une icône intouchable, je
ne peux que reconnaitre que son importance pour le renouveau puis le
développement, de façon indirecte ou pas, de l’imaginaire au siècle passée
n’est pas importante, elle est primordiale ! Oui, sans Tolkien, la face de
la Fantasy en aurait été bouleversé et, quelque part, la nôtre aussi. Oui, la
mienne, adolescent de 14 ans qui vers la fin des années 80 tomba un jour
dedans, un 25 décembre, et qui, en une semaine, complètement bouleversé par ce
qui fut mon premier choc littéraire de ma vie, lu et relu Le Seigneur
des Anneaux a… six reprises !!! Une folie ? Oui, sans nul
doute surtout que, au fil des années, j’eu maintes fois l’occasion de revenir
dessus… et ce, jusqu’aux films qui furent la petite cerise sur le gâteau. Mais
malheureusement, je n’ai plus 14 ans depuis longtemps ni même 26 et alors que
j’ai dépassé la quarantaine depuis quelques années, quid d’une énième relecture
de ce monument, chose que je ne faisais plus depuis… hum, plus de vingt ans au
moins ? Eh ben bien sûr, pour la découverte, on repassera depuis longtemps
car entre mes nombreuses lectures et visionnages de celle-ci, cela fait belle
lurette que je ne suis plus un néophyte. De même, si me replonger dans le roman
au même moment où je me retapais son adaptation cinématographique me permettait
de mieux juger des différences entre les deux, au bout d’un moment, une
certaine lassitude se fit avec toute cette overdose de Hobbits, d’anneaux et de
rodeurs qui sont en fait des rois en puissance… Mais bon, en toute sincérité,
avec du recul, comment ne pas reconnaitre que Tolkien nous a tout de même
offert un sacré monument, comment ne pas prendre plaisir à suivre les pas des
Hobbits quittant la Comté afin de remplir une mission qui les dépasse
complètement, comment ne pas s’émerveiller devant certains passages, vibrer
dans la Moria, tomber sous le charme de Galadriel et, au passage, retrouver ce
bon vieux et mystérieux Tom Bombadil absent des films et, oui, car c’est le
cas, constater que le roman est supérieur à son adaptation qui pourtant, ne
déméritait aucunement.
Points
Positifs :
- Impossible
de ne pas mettre en avant le coté historique de cette œuvre car sans Le
Seigneur des Anneaux, la face de la Fantasy en aurait été complètement
bouleversé et on pourrait même se demander à quoi elle ressemblerait sans tous
ces elfes, nains et autres orcs ?!
-
Dès La Communauté de l’Anneau, on sent que l’on ne se trouve pas
ici devant un roman écrit à la va-vite comme c’est parfois le cas :
Tolkien a pris son temps, a pensé à tout, à créer un univers crédible avec ces
différentes langues, écritures, histoire etc. Un travail impressionnant sur des
décennies mais dont le résultat final est exceptionnel.
-
Bien entendu, le lecteur moderne ne trouvera pas l’intrigue d’une franche
originalité entre le jeune héros lancé sur la route alors que rien ne le
préparait à cela, cet héritier d’une grande ligné de rois qui vivait jusque-là
comme un vulgaire vagabond, ces magiciens barbus et aux chapeaux pointus, ces
nains irrésistibles qui ne s’entendent guère avec ces magnifiques elfes a la
vision d’aigle et la longévité impressionnante, ces orcs et autres gobelins
moches et cruels et ce seigneur des ténèbres quasiment invincible qui s’apprête
à lancer ses armées sur le monde libre. Oui, cela ne semblera franchement pas
original… sauf que, sauf que, Le Seigneur des Anneaux fut le
premier et que, justement, ce sont toutes les œuvres qui suivirent qui ne sont
pas originales !
-
Certains passages m’ont davantage marqués que d’autres mais bon, dans
l’ensemble, tout est parfait de bout en bout dans cette Communauté de l’Anneau,
surtout à partir du moment où celle-ci est formée après le Conseil d’Elrond… et
puis, le passage dans la Moria a la chute de Gandalf ! Eh, la première
fois, je croyais qu’il y passait !
-
Contrairement à son adaptation cinématographique, Tom Bombadil est là ! Et
accessoirement, on ne voit quasiment pas Arwen, ce qui est plutôt une bonne
nouvelle !
Points
Négatifs :
-
Un peu pénible à lire la longue introduction sur le mode de vie des Hobbits
mais au fil du temps, ça passe beaucoup mieux et il faut reconnaitre que
celle-ci est nécessaire pour la bonne compréhension de la suite.
-
Il serait peut-être temps qu’un jour, on ait droit en France a une nouvelle
traduction car celle de Francis Ledoux n’est pas exempte de défauts, bien au
contraire.
-
Un sacré manichéisme tout de même dans Le Seigneur des Anneaux où
gentils et méchants sont tout de suite reconnaissables et que l’on ne vienne
pas me parler de Boromir dont on comprend tout de suite qu’il est destiné à
fauter et encore, vu qu’il se répand tout de suite après…
-
Trop de chansons tuent les chansons et comme je ne suis pas un grand fan de ces
passages là…
Ma
note : 9,5/10
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