lundi 31 mars 2025

Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale


Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
 
Dès son accession au pouvoir en janvier 1933, Hitler compte sur l'inertie des démocraties européennes pour s'emparer des territoires qu'il convoite : l'Autriche est annexée et la Tchécoslovaquie est démembrée en 1938. Lorsque les troupes du Troisième Reich envahissent la Pologne en septembre 1939, la France et l'Angleterre n'ont plus le choix : elles déclarent la guerre à l'Allemagne. L'alliance secrète avec Staline s'avère extrêmement profitable. Les Allemands et les Soviétiques dépècent la Pologne. A l'Ouest débute la Drôle de Guerre. Cette période d'incertitude trahit l'espoir de la France d'éviter un nouveau conflit meurtrier. Le traumatisme de la Première Guerre Mondiale est encore très présent dans les esprits.
 

Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Réalisation : Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu Kassovitz
Production : France Télévisions Distribution
Genre : Documentaire historique
Titre en vo : Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 08 septembre 2009 – 22 septembre 2009
Langue d'origine : Français
Nombre d’épisodes : 6 x 52 minutes
 
Mon avis :
 Le 8 mai prochain aura lieu, comme chacun sait ou, du moins, devrait le savoir, la célébration du quatre-vingtième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, du moins, pour ce qui est du théâtre d’action européen, le Japon, bien entendu, ayant été un poil plus long a jeter l’éponge, et il fallut deux bombes atomiques, quelques mois plus tard, pour l’y contraindre. Et donc, histoire de rester dans la lignée de ma critique précédente, c’est-à-dire, Apocalypse – La Première Guerre Mondiale, abordons à présent le cas d’un autre documentaire de la série Apocalypse, œuvre du duo composé d’Isabelle Clarke et de Daniel Costelle, je veux, bien entendu, parler de Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale. Bon, disons le tout de suite, comme son homologue consacré à la Grande Guerre, cet autre volet de la série Apocalypse est, pour les amateurs d’histoire dans le sens le plus large possible, un incontournable absolu qu’il se doit d’être vu. Que ce soit pour la qualité intrinsèque de celui-ci ou pour le fait que ce dernier est une bonne entrée en matière pour un public que l’on peut qualifier de néophyte. Plutôt complet dans l’ensemble, fort instructif, mettant l’accent, une fois de plus, sur la colorisation des images d’archives, celui-ci, finalement, ne pèche que pour une seule raison, le fait que celui-ci soit davantage destiné aux néophytes qu’aux connaisseurs, ces derniers, finalement, n’apprenant pas grand-chose lors du visionnage de ces six épisodes. Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez en connaitre davantage au sujet de la Seconde Guerre Mondiale, ce documentaire est, sans aucune discussion, fait pour vous : instructif, complet, il ne vous décevra pas, bien au contraire. Et puis, vu que, d’ici quelques semaines, nous célébrerons les quatre-vingt ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, je pense ne pas me tromper en affirmant qu’il serait dommage de s’en priver.
 

Points Positifs
 :
- Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi, ce documentaire mérite le détour, surtout que cela permet à un certain public non averti d’apprendre pas mal de choses sur la Seconde Guerre Mondiale.
- Pas mal d’images d’archives peu connues, quelques zones du conflit peu abordées en temps normal le sont ici, bref, tout cela est fort instructif.
- Si vous êtes un néophyte de la Seconde Guerre Mondiale, cet épisode d’Apocalypse est fait pour vous et représente une bonne entrée en matière pour en découvrir davantage au sujet de ce conflit.
- Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu Kassovitz, les six épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon plutôt captivante.
 
Points Négatifs :
- Six épisodes ne sont malheureusement pas suffisants pour aborder, comme il se doit, l’ensemble du conflit et cela se ressent, principalement vers la fin, un peu trop expédiée selon moi.
- S’attarder sur les simples quidams, c’est une chose, par contre, que cela soit fait au détriment des grandes figures de la guerre ou de certaines batailles, c’est nettement plus problématique.
- Bien entendu, si vous êtes un spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale, ce n’est pas ce documentaire qui va vous apprendre grand-chose de nouveau.
 
Ma note : 7,5/10

Apocalypse – La Première Guerre Mondiale


Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
 
Le sacrifice d'une génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit aussi cruel et total a-t-il été possible ? Comment les hommes et les femmes ont-ils pu supporter cette horreur pendant quatre longues années ? La série Apocalypse la 1ère Guerre Mondiale répond à ces questions fondamentales par une approche stratégique et globale, mais aussi et surtout par un regard intime et sensible, à hauteur d'homme. Réalisée à partir de plus de 500 heures d'archives cinématographiques, souvent inédites et mises en couleur, elle nous emmène sur les champs de batailles, dans la tête des gouvernants et des soldats, mais aussi dans le quotidien des civils à l'arrière. Nous allons des tranchées du Nord de la France aux fronts moins connus de Russie, de Serbie, de Turquie, de Palestine. Des millions de soldats, venus des cinq continents vont mourir ou être blessés dans leur chair et leur esprit. La narration porte les voix, les souvenirs et les expériences de ces hommes et femmes afin de mieux comprendre et ressentir ce qui a conduit « le monde d'hier » à l'apocalypse.
 

Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Réalisation : Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu Kassovitz
Production : France Télévisions Distribution
Genre : Documentaire historique
Titre en vo : Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : Mars 2014
Langue d'origine : Français
Nombre d’épisodes : 5 x 52 minutes
 
Mon avis :
 Il y a de cela un peu plus d’une décennie, en 2014 donc, France 2 avait eu la fort bonne idée de diffuser un documentaire consacrée à la Première Guerre Mondiale, la troisième partie de la mouture Apocalypse, œuvre du duo composé d’Isabelle Clarke et de Daniel Costelle, et qui, après avoir traiter, précédemment, de la Seconde Guerre Mondiale puis d’Adolph Hitler, marquait le coup alors que l’on célébrait, alors, le centenaire du début de la Der des Der. Un événement important, naturellement, qui aura marqué les amateurs d’histoire surtout que, comme chacun sait, Apocalypse, surtout à l’époque, était connue pour son sérieux et que cet énième documentaire de la saga avait de quoi être pour le moins prometteur. Et donc, sans grande surprise, force est de constater que si, effectivement, il y aurait toujours à redire sur quelques points, ce documentaire aura une fois de plus créé l’événement ce qui fut prouver, de fort belle manière, par d’excellentes audiences dues, principalement, a une vulgarisation regrettée par certains mais qui, au moins, permettait de toucher un public plus large, déjà, rien que pour cela, bref, pour rappeler aux plus jeunes d’entre nous ce que fut ce terrifiant conflit, de plus en plus oublié car éloigné dans le temps et franchement occulté par celui qui lui succéda, deux décennies plus tard, j’estime qu’Apocalypse méritait le détour. Ensuite, si l’on s’attaque davantage au fond du problème, a sa conception même, que dire ? Féru d’histoire, je regrette depuis longtemps que, justement, la Première Guerre Mondiale soit souvent occulté et qu’il n’y ait pas grand-chose à se mettre sous la dent, alors, quand l’occasion se présente, autant en profiter, bien entendu. Ainsi, même si je trouve que la colorisation des images n’était pas nécessaire, même si le coté scénarisé du documentaire, par moments, était futile et, surtout, même si, malgré les cinq épisodes qui composent ce documentaire, j’ai trouvé celui-ci terriblement court, trop de raccourcis étant fait sur pas mal de périodes du conflit, je n’en ai pas moins trouvé moins mon bonheur dans l’ensemble. Captivant, souvent intéressant et instructif quand il aborde des zones du conflit qui ne sont jamais traitées, il apparait que cet Apocalypse – La Première Guerre Mondiale aura été une réussite. Après, bien entendu, on peut toujours pinailler et se dire qu’il y avait matière a faire un poil mieux, mais bon, de temps en temps, il faut aussi se satisfaire de ce que l’on a, surtout quand la qualité est au rendez-vous.
 

Points Positifs
 :
- Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi, ce documentaire vaut le coup, surtout que cela permet à un certain public non averti d’apprendre pas mal de choses sur la Grande Guerre.
- Bon nombre d’images inédites, des zones du conflit souvent oubliées sont ici traitées à leur juste valeur et nul manichéisme ou presque pour ce qui est de la présentation des forces en présence.
- Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu Kassovitz, les cinq épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon plutôt captivante.
- Ce fut plutôt une bonne idée que l’on nous ait montré bon nombre des grands chefs militaires du conflit suivant comme Erwin Rommel, George Patton, Douglas MacArthur ou Charles De Gaulle, pour ne citer que quelques exemples.
 
Points Négatifs :
- Curieusement, j’ai trouvé ce documentaire trop court et je n’aurait franchement pas été contre deux ou trois épisodes supplémentaires, surtout que, en toute sincérité, ceux-ci se justifiaient : des grandes batailles sont rapidement survolées et, même si l’on aborde un peu tous les théâtres d’opération, reconnaissons que cela reste tout de même centré sur le Front Ouest, dans le nord-est de la France.
- Il manque, indéniablement, les causes et les conséquences de la Première Guerre Mondiale – programme de troisième messieurs dames les auteurs !
- S’attarder sur le simple soldat, c’est fort louable, mais n’oublions pas les chefs militaires, les politiques, les dirigeants. Si certains, comme Ludendorff par exemple, occupent la place qu’ils méritent, ce n’est pas le cas de tout le monde.
 
Ma note : 8/10

dimanche 30 mars 2025

Chroniques des Apparitions Extraterrestres


Chroniques des Apparitions Extraterrestres
 
Quelle que soit l'opinion que l'on puisse avoir sur la réalité des apparitions extra-terrestres, il faut rappeler que plus d'un millier d'observations analogues à celles de notre époque figurent dans les chroniques du XIXe siècle et des siècles précédents. Dans ce livre, Jacques Vallée, mathématicien et astronome, analyse et critique les témoignages connus les plus intéressants jusqu'en 1968. Il souligne particulièrement le fait qu'à travers l'histoire et dans le monde entier existe une tradition populaire permanente et cohérente au sujet d'apparitions d'objets mystérieux dans le ciel et de visites d'êtres extra-terrestres. Par exemple, l'expérience de Joe Simonton, un fermier du Wisconsin, qui aurait reçu la visite de ces créatures fantastiques en 1960 n'est pas très différente d'un témoignage analogue d'un Indien du Mexique au XVIe siècle. Les circonstances changent mais il est possible de découvrir des ressemblances fondamentales entre ces récits. Jacques Vallée apporte pour la première fois une documentation précise et une chronologie complète des faits importants que l'on peut dégager d'environ 900 témoignages significatifs sur les objets volants non identifiés au cours des cent dernières années.
 

Chroniques des Apparitions Extraterrestres
Auteur : Jacques Vallée
Type d'ouvrage : Ufologie, Paranormal
Edition originale : 01 septembre 1969
Edition française : 20 janvier 1974
Titre en vo : Passport to Magonia
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Jacques Vallée
Editeur : J’Ai Lu
Nombre de pages : 309
 
Mon avis :
 Dans le petit monde pas aussi loufoque que l’on pourrait le penser qu’est l’ufologie, même si, dans celui-ci, on y trouve un peu de tout, y compris le pire, il est indéniable que le nom de Jacques Vallée impose le respect, ce, alors même que ce dernier n’est pas le plus fervent défenseur de l’hypothèse extraterrestre du phénomène. Informaticien, astrophysicien, ufologue et auteur de science-fiction, le chercheur français travaille depuis des décennies outre-Atlantique, y compris pour la Nasa, et est devenu un grand nom des amateurs d’ovnis au point même que le sieur Stephen Spielberg se soit inspirer de lui pour créer un des personnages de son célèbre film, Rencontres du Troisième Type. Bref, vous l’avez compris, Jacques Vallée n’est pas n’importe qui, du moins, pour les passionnés d’ufologies, particulièrement ceux qui se disent que le phénomène est nettement plus complexe qu’on pourrait le penser de prime abord – affabulations, mauvaises interprétations visuelles d’un coté, rencontres extraterrestres de l’autre – et, ma foi, force est de constater que cet ouvrage le prouve fort bien. En effet, Chroniques des Apparitions Extraterrestres est un essai plutôt intéressant et qui sort nettement des sentiers battus puisque, ici, plutôt que d’aller dans le sens de simples visiteurs venus des étoiles, Jacques Vallée préfère faire le parallèle avec d’autres apparitions qui, au fil des siècles, au fil des millénaires parfois, ont parsemées l’histoire de l’humanité. Ainsi, dans les pages de cet ouvrage, on retrouve tout naturellement des contacts avec des ovnis modernes – du moins, avant les années 70 puisque celui-ci date de 1969 – mais aussi d’autres un poil plus ancien – bref, avant la fameuse rencontre de Kenneth Arnold en 1947 – sans occulter la fameuse vague des dirigeables géants ayant eu lieu a la fin du XIXème siècle, les navires volants de Magonia du Moyen-âge mais aussi – et cela en surprendra sans aucun doute plus d’un – les cas de rencontres avec des fées, des lutins voir même des démons et autres créatures pour le moins singulières. Bref, arrivé à ce point de ma critique, le lecteur comprend que ce Chroniques des Apparitions Extraterrestres n’est pas un essai d’ufologie comme les autres puisque Jacques Vallée s’évertue, tout au long de celui-ci, a mettre en parallèle toutes ces rencontres oh combien singulières avec des êtres ou des vaisseaux qui n’étaient pas humains et qui, finalement, on lieues depuis des millénaires. Bref, fées et ovnis, selon l’auteur, pourraient être issus du même phénomène et même si dit ainsi, la chose peut paraitre incongrue pour ne pas dire absurde, la lecture de cet ouvrage a de quoi nous faire changer d’avis et nous amener à nous questionner sur ces diverses rencontres inexplicables mais qui, au vu des témoignages, sont légions. Finalement, on ne peut que se féliciter de ce Chroniques des Apparitions Extraterrestres qui n’a finalement qu’un seul et unique défaut : son style un peu lourd, redondant par moments – Vallée a de meilleures idées qu’il n’écrit – et le fait que l’on ressort de tout cela avec une multitudes de témoignages certes intéressants mais avec bien peu d’hypothèses, ce qui est dommage. Quoi qu’il en soit, si vous êtes un passionné d’ovnis et d’énigmes en général, Chroniques des Apparitions Extraterrestres est, indéniablement, un incontournable qui vous amènera à regarder le phénomène ovni sous un regard nouveau, ce qui, ma foi, est une fort bonne chose…
 

Points Positifs
 :
- Probablement un des essais d’ufologie parmi les plus originaux qu’il m’a été donné de lire. Il faut dire que Jacques Vallée bouscule, ici, les conventions établies en mettant en parallèle les apparitions modernes d’ovnis avec celles plus anciennes de dirigeables ou de navires volants mais aussi, et surtout, avec toutes les rencontres avec des fées, des lutins, des ogres, des démons et autres créatures du folklore mondial.
- Si le postulat de cet ouvrage peut sembler incongrue de prime abord, la lecture de cet ouvrage nous amène, très rapidement, à nous dire que l’hypothèse de l’auteur est plutôt pertinente et que, oui, effectivement, il y a bel et bien des points communs entre les ovnis et le petit peuple…
- De multiples témoignages, modernes et anciens, plutôt intéressants même si certains sont un peu discutables, il faut le reconnaitre.
 
Points Négatifs :
- La mise en parallèle entre le phénomène ovni et les créatures des contes de fées du folklore mondiale est excellente, cependant, il manque une conclusion à tout cela : non pas une explication car il ne peut pas en avoir, mais plutôt quelques hypothèses un poil plus développées que celles que l’auteur nous présente.
- Un style un peu trop lourd, des redondances, une place trop importante accordée aux témoignages modernes. Dommage car tout cela nuit un peu au plaisir de la lecture…
- Bien évidement, si vous ne croyez pas aux ovnis – et donc, encore moins aux fées ou aux fantômes – alors, vous fuirez cet ouvrage comme la peste en rigolant doucement…
 
Ma note : 7,5/10

Les Pouvoirs Inexpliqués des Animaux


Les Pouvoirs Inexpliqués des Animaux
 
Dans le monde entier, des milliers de propriétaires d'animaux témoignent : des chiens retrouvent le chemin de leur maison alors qu'ils en étaient séparés de centaines de kilomètres. D'autres hurlent au moment précis où leur maître meurt. Des chats consolent des malades. Des chevaux sentent l'imminence d'une catastrophe. Des perroquets, des pigeons, des moutons et même des poussins démontrent des facultés hors du commun : télépathie, voyance, télékinésie, don de guérison. Comment expliquer ces phénomènes ? Au terme d'une étude de cinq années, Rupert Sheldrake, biologiste célèbre, prouve l'existence d'un lien invisible unissant les humains, les animaux et l'environnement. Il nous livre des histoires étonnantes, souvent émouvantes, et explique comment mesurer les capacités psychiques de son animal.
 

Les Pouvoirs Inexpliqués des Animaux
Auteur : Rupert Sheldrake
Type d'ouvrage : Paranormal, Science
Première parution : 10 octobre 1999
Edition française : 03 octobre 2005
Titre en vo : Dogs that know when their owners are coming home and other unexplained powers of animals
Pays d’origine : Royaume-Uni
Langue d’origine : anglais
Traduction : néant
Editeur : J’Ai Lu
Nombre de pages : 448
 
Mon avis :
 La toute première fois que j’ai lu un ouvrage du sieur Rupert Sheldrake, chercheur en biochimie, physiologie et parapsychologie britannique, cela remonte à bien longtemps et à un certain L’Âme de la Nature que j’avais eu l’occasion de découvrir alors que j’effectuais mon service militaire, fin 1994. Une éternité, donc, que je connais ce chercheur qui s’est fait connaitre, principalement et depuis longtemps, pour sa fameuse théorie des champs morphogénétiques, c’est-à-dire, des champs de forces qui seraient déterminants dans le comportement des êtres vivants notamment en ce qu'ils hériteraient d’habitudes de l’espèce – en gros, plus un comportement est effectué, plus il devient naturel au sein même d’une espèce. Plutôt intéressé par cette théorie que l’on peut qualifier sans peine d’audacieuse – je ne vous le cache pas, celle-ci est complètement rejetée par une bonne partie de la communauté scientifique – j’avais donc toujours gardé à l’esprit le nom de Rupert Sheldrake, me disant que, a l’occasion, il serait judicieux de lire un autre ouvrage de celui-ci. Et donc, presque trois décennies plus tard – comme le temps passe vite – j’ai enfin franchis le pas en me lançant dans Les Pouvoirs Inexpliqués des Animaux, un essai qui date de 1999 et qui me faisait de l’œil depuis longtemps, un essai qui, comme son nom l’indique, s’intéressait donc a nos compagnons à quatre pattes ou a plumes ainsi qu’a leurs mystérieux pouvoirs… Bon, une fois arrivé à ce point de ma critique, je pense que certains lecteurs de ce blog auront déjà abandonné les frais : une fois de plus, je me lance dans mes délires liés au paranormal et cela ne les intéressera pas. Cependant, quand on lit un ouvrage comme Les Pouvoirs Inexpliqués des Animaux, comment ne pas reconnaitre que, malgré le coté peu sérieux, en apparence, du sujet, le contenu, lui, est nettement plus troublant qu’on pourrait le penser de prime abord !? Ainsi, ici, Rupert Sheldrake nous présente moult cas de comportements animaliers que l’on peut qualifier de singuliers et qui sont, pour la plupart, peu compréhensibles aux yeux de la science : chiens et chats qui attendent leur maitres et qui savent parfaitement lorsque ces derniers vont rentrer – ou appellent au téléphone – animaux abandonnés ou perdus qui parcourent des dizaines voir des centaines de kilomètres afin de retrouver leur foyer ou leur maitres, animaux qui perçoivent la maladie voir la mort… Ce ne sont ici que quelques exemples parmi les plus stupéfiants que l’on découvre, tout au long de cet ouvrage et qui prouvent, définitivement, que malgré tout ce que l’Homme moderne peut croire, la science est bien incapable, pour le moment, de tout expliquer. Alors, si vous aimez sortir des sentiers battus et êtes amateurs de mystères en tout genre, je pense que Les Pouvoirs Inexpliqués des Animaux ne vous décevra pas, bien au contraire !
 

Points Positifs
 :
- Un excellent ouvrage qui met en avant les nombreux et singuliers pouvoirs – appelons les ainsi – de nos compagnons à quatre pattes ou a plumes. Bien entendu, tout cela peut sembler extraordinaire voir impossible, cependant, à la lecture des très nombreux témoignages présentés ici, il est difficile de nier ces derniers et de ne pas se dire que les animaux sont capables de bien des exploits…
- Chiens, chats, chevaux, perruches qui savent lorsque leurs maitres vont rentrer, souvent des heures à l’avance ou qui sont capables de parcourir des kilomètres afin de rentrer chez eux, sans oublier les animaux qui perçoivent le danger, la maladie voir la mort. Exemples singuliers que l’on retrouve à de multiples reprises dans cet essai.
- Malgré le fait que Rupert Sheldrake possède une formation scientifique, son style reste clair et concis, ce qui facilite grandement la lecture de cet ouvrage.
- Amoureux des animaux, cet essai est fait pour vous, bien entendu !
 
Points Négatifs :
- Il y a peut-être un peut trop de témoignages par moments et quelques répétitions même si cela ne gène guère la lecture…
- Les habituels cartésiens regarderont tout cela d’un œil moqueur et passeront leur chemin en rejetant tous ces témoignages qu’ils qualifieront de foutaises ou d’affabulations. Mais bon, ce n’est pas une surprise.
- D’autres rejetteront en bloc le propos de cet ouvrage alors qu’ils sont persuadé qu’il existe un Dieu créateur omniscient. Pourtant, entre un chien capable de parcourir cent kilomètres pour retrouver son maitre et une divinité du désert qui juge le moindre comportement des humains, je pense que l’histoire du chien est nettement plus crédible !
 
Ma note : 7,5/10

L’Empreinte des Dieux


L’Empreinte des Dieux
 
Du fond des âges, d'immenses empreintes sur Terre, de mystérieux signes de toutes origines, tentent de nous délivrer un très pressant message... Graham Hancock assemble, pièce après pièce, un gigantesque puzzle regroupant les plus grands mystères du monde : les immenses dessins de Nazca, les ruines de Tiahuanaco, les cartes médiévales de l'Antarctique libre des glaces, les pyramides d'Égypte et d'Amérique centrale et leurs corrélations mathématiques, les dieux blancs des Aztèques et des Incas, les troublantes versions du mythe du Déluge, l'âge multimillénaire du Sphinx...Hancock propose une nouvelle approche de l'histoire des hommes sur la trace des dieux, rescapés d'une civilisation originelle dont l'Antiquité, dans l'Ancien comme dans le Nouveau Monde, serait l'héritière ; une civilisation primordiale d'un niveau scientifique et culturel très élevé, anéantie des milliers d'années avant la construction des pyramides d'Égypte.
 

L'Empreinte des Dieux
Auteur : Graham Hancock
Type d'ouvrage : Enigmes
Première parution : 10 février 1995
Edition française : 19 septembre 2018
Titre en vo : Fingerprints of the Gods
Pays d’origine : Ecosse
Langue d’origine : anglais
Traduction : Philippe Babo
Editeur : J’Ai Lu
Nombre de pages : 928
 
Mon avis :
 Après vous avoir proposé la critique de L'Énigme de l'Atlantide, ouvrage du sieur Edouard Brasey et qui, comme son titre l’indique, traitait du fameux mythe atlante, j’aborde à présent ce qui est, sans nul doute, l’essai le plus connu d’un autre auteur, Graham Hancock, écossais de son état, et qui possède pas mal de points communs avec le premier nommé, je veux, bien entendu, parler de L'Empreinte des Dieux. Bon, je ne vous le cache pas, si Edouard Brasey est davantage connu pour ses ouvrages traitant du monde féérique, ce, principalement chez les francophones, pour ce qui est de Graham Hancock, force est de constater que nous avons affaire à un auteur nettement plus connu, mondialement parlant : principalement en raison de ses nombreux essais traitant de singulières civilisations disparues, ce, depuis les années 90, a quoi il faut ajouter une audience encore plus grande depuis quelques temps et son documentaire chez Netflix : À l'Aube de notre Histoire… Bref, avec lui, nous avons affaire a un auteur qui possède de nombreux fans mais aussi, ne le cachons pas, bon nombre de détracteurs et, quelque part, en relisant L'Empreinte des Dieux, son œuvre maitresse que j’avais eu l’occasion de lire une première fois dans les années 90, il est évidant que je me classe dans la seconde catégorie… Pourtant, a priori, je suis fan du sujet, je pense, sincèrement, qu’il y eut, dans le passé, d’anciennes civilisations – sans être forcément aussi évoluées que la notre – qui ont put exister et disparaitre, de même, je reconnais qu’il existe, de par le monde, bon nombre d’indices que l’on peut qualifier de troublant. Mais dans le cas présent, avec un auteur comme Graham Hancock, cela ne fonctionne pas. Il faut dire que, journaliste de son état, celui possède déjà un gros défaut qui a de quoi agacer pas mal de lecteurs, le fait que, plutôt que d’aller droit au but, l’écossais ne peut s’empêcher de narrer ses voyages de par le monde, ses impressions, ses états d’âmes, comme s’il s’agissait d’un roman ou presque. Or, franchement, je m’en moque complètement du fait que le sieur Hancock ait, soit disant, soudoyer des gardes égyptiens afin d’escalader la Pyramide de Khéops : non seulement cela n’apporte rien au propos du livre, mais en plus, comment vérifier un événement qui tient davantage de la série B qu’autre chose ? De plus et là c’est tout de même plus grave, si Graham Hancock aborde tout un tas d’éléments que l’on peut qualifier d’intéressants et qui confirmeraient bel et bien qu’il y eut, dans un passé lointain, une ou plusieurs civilisations évoluées et oubliées de l’Histoire officielle, le tout est noyé dans un mélange pour le moins discutable où l’on retrouve pas mal d’aberrations et d’exagérations traditionnelles dans ce genre d’ouvrages : mythes pris au pied de la lettre, calculs auxquels l’on fait dire ce que l’on souhaite, chronologies qui nous plongent dans notre plus lointain passé, etc. Du coup, alors que pas mal d’éléments présentés sont bel et bien pertinents – âge du Sphinx, mythes du déluge, dieux blancs et barbus qui apportent la civilisation, anciennes cartes impossibles – l’ensemble et rapidement occulté par tout un tas d’approximations et d’exagérations nettement moins crédibles, ce qui est tout de même dommage vu que nous avons affaire a un sujet qui, de mon point de vu, mériterait largement toute notre attention. Bref, vous l’avez compris, je n’ai pas vraiment apprécier L'Empreinte des Dieux et je pense ne pas me tromper en affirmant que d’autres ouvrages traitant du même sujet sont nettement plus intéressants, mais bon, Graham Hancock est célèbre, c’est un bon communicant et avec son documentaire sur Netflix, c’est encore pire : tant mieux pour lui, dommage pour celles et ceux qui s’intéressent aux civilisations oubliées et qui mériteraient tout de même que le sujet soit traiter d’une manière moins tape à l’œil et nettement plus sérieuse…
 

Points Positifs
 :
- Malgré ses nombreux défauts, L'Empreinte des Dieux est un classique pour les amateurs de civilisations perdues et oubliées. Naturellement, tout n’est pas à prendre au pied de la lettre dans cet ouvrage, cependant, je pense que celui-ci mérite le détour, ne serais-ce que pour les quelques bonnes idées et questions qu’il pose.
- Âge du Sphinx qui est nettement plus ancien qu’on le penserait, mythes du déluge de par le monde, dieux blancs et barbus qui apportent la civilisation, anciennes cartes impossibles qui présentent l’Antarctique libre des glaces : il est évidant que notre passé et a revoir et que oui, il y a 12000 ans environ, a la fin de la dernière ère glaciaire, il s’est passé des choses qui auraient bel et bien put faire disparaitre une ou plusieurs anciennes civilisations…
- Si je n’apprécie guère le style d’écriture de Graham Hancock, je pense ne pas me tromper en affirmant que celui-ci peut plaire à un certain public qui appréciera le coté aventureux de l’auteur qui aime parler de lui et de ses voyages de par le monde.
 
Points Négatifs :
- Même si cet ouvrage fourmille de bonnes idées et que certains éléments présentés sont difficilement réfutables – a moins de faire preuve de mauvaise foi – force est de constater que L'Empreinte des Dieux souffre beaucoup par la présence de faits et de conclusions nettement plus discutables. Du coup, on se retrouve avec un sacré mélange où les éléments pertinents sont mélangés par tout un tas de faits qui frôlent par moment le grand n’importe quoi…
- Bon nombre de conclusions de l’auteur sont tout de même tirées par les cheveux, quand aux fameuses mesures des pyramides – un des éléments que l’on retrouve le plus dans ce genre d’ouvrages – il faut tout de même savoir que l’on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres.
- Certains mythes, particulièrement les égyptiens, sont pris au pied de la lettre par l’auteur.
- Graham Hancock ne peut pas s’empêcher de raconter sa vie, ses voyages et de nous asséner avec ses réflexions, ses états d’âmes, etc. Certains peuvent apprécier, personnellement, je m’en moque royalement !
L'Empreinte des Dieux souffre de tant de défauts et d’imperfections qu’il donne du grain à moudre a tous ceux qui réfutent l’existence de civilisations oubliées…
 
Ma note : 5,5/10

L'Énigme de l'Atlantide


L'Énigme de l'Atlantide
 
Est-il possible d'imaginer un monde entier, une civilisation florissante totalement disparue ? L'Atlantide, légende attestée par Platon ou Plutarque, n'aurait-elle pas existé ? C'est à une vertigineuse plongée dans le temps que ce récit nous invite, à la recherche d'un univers englouti il y a douze mille ans... Suivant toutes les pistes, collectant tous les indices, l'auteur nous livre une enquête sous haute surveillance, aux quatre coins du globe et des milliers d'années en arrière. Nous découvrons, avec des spécialistes, des mystères jamais éclaircis et, en compagnie du commandant Cousteau, admirons des vestiges étonnants. Explorant à la fois l'Histoire et la mythologie, ce livre apporte une véritable leçon sur la mémoire ancestrale des hommes, car ce voyage dans un passé lointain ne fait qu'éclairer notre vie présente. L'Atlantide est le miroir caché de toutes nos origines.
 

L'Énigme de l'Atlantide
Auteur : Edouard Brasey
Type d'ouvrage : Enigmes, Mythologies
Première parution : 12 novembre 1998
Edition française : 23 octobre 2002
Titre en vo : L'Énigme de l'Atlantide
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : néant
Editeur : J’Ai Lu
Nombre de pages : 281
 
Mon avis :
 Force est de constater que l’Atlantide est un des plus grands mythes de l’histoire de l’humanité, un mystère insondable, c’est le cas de le dire, qui, depuis plus de deux milliers d’années, aura fait couler beaucoup d’encre, certains cherchant, en vain, encore de nos jours, la localisation exacte de cette cité et civilisation prodigieuse décrite par Platon dans Critias tandis que d’autres, eux, n’y auront vu, au mieux, qu’une parabole de la société athénienne de l’époque, quand aux plus cyniques, disons que ces derniers ne dédaigneront même pas s’intéresser au sujet, rejetant en bloc ce qu’ils perçoivent, avant tout, comme étant une immense supercherie. Cependant, quoi que l’on pense de l’Atlantide, il y a une chose sur laquelle tout le monde peut se mettre d’accord, c’est que ce mythe est l’un des plus connus de l’humanité et que, siècles après siècles, il aura accouché de moult ouvrages sur le sujet. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne peux pas m’empêcher de me dire que, derrière le propos de Platon, il pourrait bien y avoir un fond de vérité, que, quelque part, une civilisation antédiluvienne exista jadis, peut-être même au-delà des Colonnes d’Hercule, et que celle-ci, suite a un cataclysme, disparue corps et bien, ne laissant, derrière elle, que des légendes éparses, de par le monde… Passionné donc par le sujet, j’ai souhaité me replongé dans le mythe de l’Atlantide et, pour cela, j’ai décidé de relire un ouvrage que j’avais découvert il y a sensiblement deux décennies, L'Énigme de l'Atlantide d’Edouard Brasey. Romancier français plus connu du grand public pour ses ouvrages consacrés aux fées et autres esprits de la nature, le sieur Brasey publia, en 1998, cet essai qui, comme son nom l’indique, est consacré à l’Atlantide. Bon, je ne vous le cache pas, je n’avais pas gardé un grand souvenir de celui-ci et, à la relecture de ce dernier, j’ai compris ce qui m’avait dérangé il y a bien des années… Reprenant sans grande surprise tout ce qui a trait au mythe atlante lui-même, L'Énigme de l'Atlantide met également en avant tout ce qui pourrait être – selon l’auteur mais également beaucoup d’autres – tout ce qui pourrait être des traces ou des preuves d’une ancienne civilisation évoluée qui aurait disparue dix mille ans avant notre ère – c’est-à-dire, grosso modo, a la fin de la dernière Glaciation. Pyramides, Sphinx sont donc de la partie mais l’on retrouve également toutes les civilisations d’Amérique latine, sans oublier, naturellement, les différents lieux de localisations évidents comme pourraient l’être les Acores ou les Canaries et d’autres qui le sont moins, le Maroc étant un bon exemple… Tout cela, bien entendu, n’apprendra pas grand chose aux amateurs du mythe atlante et, quelque part, c’est plutôt normal de les retrouver ici puisque, dans tout ouvrage consacré a l’Atlantide, il est plutôt logique qu’ils soient présents. Le problème, selon moi, c’est que L'Énigme de l'Atlantide, sans être totalement mauvais, loin de là, pèche plutôt par le fait qu’il se contente de nous proposer un résumé de tout ce que l’on connait, de prêt ou de loin, sur le mythe lui-même, ce, sans approfondir le sujet et en mettant sur le même pied d’égalité des éléments troublants et d’autres qui, en toute franchise, le sont beaucoup moins. Bref, si vous êtes un parfait néophyte de l’Atlantide, il se peut que l’ouvrage du sieur Edouard Brasey vous convienne, après tout, celui-ci est une bonne entrée en matière pour mieux connaitre cette énigme qui accompagne l’humanité depuis plus de deux mille ans. Cependant, si ce n’est pas le cas, si vous êtes un passionné du sujet, alors, vous pouvez passer votre chemin : il existe des ouvrages nettement plus complets, voir, plus sérieux…
 

Points Positifs
 :
- Un ouvrage plutôt intéressant qui résume bien tout ce qui a trait au mythe de l’Atlantide. Complet, par moments captivant, il vous apprendra les grandes lignes qu’il faut connaitre au sujet de ce qui est, sans aucun doute, une des plus grandes énigmes de l’histoire humaine.
- Mine de rien, même si on trouve tout et n’importe quoi dans cet essai, il est difficile de ne pas se dire que certains éléments présentés sont troublants et que notre passé lointain et peut-être à revoir…
- Si vous êtes un parfait néophyte du mythe atlante, alors, cet ouvrage peut être considérer comme étant une bonne entrée en matière pour en apprendre davantage au sujet de celui-ci.
- Edouard Brasey est avant tout un romancier et cela se sent à la lecture : celle-ci est claire et agréable.
 
Points Négatifs :
- Un ouvrage intéressant, certes, mais qui ne fait que survoler rapidement tous les éléments du mythe ainsi que ceux, bien plus nombreux, qui lui sont liés.
- Si vous êtes un connaisseur du mythe de l’Atlantide, si vous avez déjà lu pas mal d’ouvrages sur le sujet, alors, vous pouvez parfaitement faire l’impasse sur celui-ci : en toute franchise, il ne vous apprendra pas grand-chose de nouveau.
- On trouve tout de même tout et n’importe quoi dans cet ouvrage et si certains éléments méritent le détour, d’autres sont bien plus contestables. Le souci, c’est que Brasey n’est absolument pas critique envers ces derniers…
- Mais pourquoi l’auteur se sent-il obligé de s’en prendre à Charles Darwin ? Après tout, l’existence d’anciennes civilisations désormais oubliées ne remet absolument pas en cause l’évolution des espèces ?!
 
Ma note : 7/10

samedi 29 mars 2025

L’Histoire HS 103 – L’Espagne de Franco


L’Histoire HS 103 – L’Espagne de Franco
Avril/Juin 2024

Au sommaire :
Édito : Une dictature interminable
- Franco reste une véritable énigme
- Autour de Franco
- Lexique – Chronologie
- Cahiers Cartes – Les deux Espagne
1936-1950 : Une Dictature Européenne
- Le Franquisme, la dictature au prix de l'extermination
- Débat : le Franquisme est-il un fascisme ?
- Désarmer la République par tous les moyens
- Pourquoi les Républicains ont-ils perdu ?
- Amelia et Antonio, histoire de mes grands-parents
- 475 000 réfugiés en France
- La résistance désespérée des maquis
- 1939-1952 : Les Années de la Faim
- Témoignage : « Nous nous transformons en bêtes »
- Les Sept Piliers du Franquisme
- 1950-1975 : Pourquoi le Régime a duré si longtemps ?
- Guerre Froide : La chance géopolitique de Franco
- Camps, prisons, exécutions : Quarante ans de répression
- L'Église, du soutien à la dissidence
- Résister par la peinture malgré tout
- Années 1960 : La modernisation quand même !
- Mobilisations : Les opposants n'ont pas renoncé
- Franco : l'interminable agonie
- Depuis 1975 : Que reste-t-il du Franquisme ?
- 1975-1982 : L'amnistie, une transition pas si facile
- En Espagne, la fiction a souvent pris la place de l'histoire
- L'Espagne de Franco : La parole aux écrivains
- Cinquante ans de guerre des mémoires
- A lire, voir et écouter
- Bibliographie
 
Mon avis :
 Poursuivons avec mon petit récapitulatif de la revue L’Histoire avec un numéro plutôt instructif et qui, comme son nom l’indique, s’intéresse à l’Espagne d’un certain Franco. Le hasard faisant souvent bien les choses, lorsque je m’étais procurer ce numéro de L’Histoire, je m’apprêtais à passer mes congés, a nouveau, à Tenerife, dans les Iles Canaries, en juillet dernier. Et, comme vous l’avez compris, si le Caudillo occupait une place notable dans le dossier de ce numéro, celui-ci mettait également, par la force des choses, la tristement et fameuse Guerre d’Espagne, une guerre civile qui, entre 1936 et 1939, ensanglanta le pays, porta au pouvoir le célèbre Général Franco et servi de laboratoire pour les belligérants du second conflit mondial, mais aussi, et cela a son importance, au régime Franquiste lui-même, ce qui est, de mon point de vu, encore plus intéressant et bien plus original – en effet, en temps normal, seul la Guerre d’Espagne a proprement parler à droit de citée dans la presse spécialisée. Bref, un dossier intéressant, surtout à mes yeux puisque, si je dois être tout à fait franc, je ne suis pas un grand spécialiste – j’en connais les grandes lignes mais sans plus. Du coup, ce fut avec un certain intérêt que je me suis plongé dans la lecture de ce numéro, apprenant, au passage, pas mal de choses sur cette Guerre d’Espagne et sur ce long, très long régime Franquiste qui, encore aujourd’hui, divise la société espagnole. Causes, conséquences de la guerre civile sont naturellement au rendez vous, de même que l’accent est fait sur les longues années du règne de Franco à la tête du pays, sans oublier, naturellement, la mise en avant de l’Espagne moderne qui n’en n’a pas finit avec son passé. Bref, voici un numéro plutôt réussi de L’Histoire qui intéressera celles et ceux qui souhaiteraient en connaitre davantage au sujet de ce conflit majeur du vingtième siècle, un conflit peut-être un peu oublié de nos jours mais qui mérite tout de même d’être mis en avant, ne serais-ce que pour que l’on comprenne mieux la société espagnole moderne…
 

Points Positifs
 :
- Un dossier intéressant et fort instructif qui revient de fort belle manière sur ce qui fut un des conflits les plus importants du vingtième siècle, la fameuse et tristement célèbre Guerre d’Espagne mais aussi, sur la dictature qui suivit avec ce long régime Franquiste qui ne prit fin qu’avec la mort du Caudillo, en 1975.
- Causes et conséquences de la guerre civile, règne de Franco, rôle hautement critiquable de la France pendant le conflit, sans oublier, bien entendu, la problématique que celui-ci pose encore à la société espagnole de nos jours.
- Un numéro que l’on peut qualifier de parfait pour les néophytes qui en apprendront davantage sur ce conflit et un régime qui sont un peu oubliés de nos jours.
- Les amateurs de L’Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Naturellement, si vous êtes familier de la Guerre d’Espagne, vous pouvez parfaitement faire l’impasse sur l’achat de ce numéro qui ne vous apprendra pas grand chose de nouveau…
- Dommage que le conflit en lui-même ne soit pas davantage mis en avant. Il faut reconnaitre que la partie qui lui est consacré ne soit pas un poil plus long.
- Etant un amoureux inconditionnel des Canaries – Tenerife, Lanzarote et Fuerteventura – je trouve tout de même dommage que l’impasse soit totalement faite sur le conflit dans l’archipel.
 
Ma note : 7,5/10