Kedi – Des Chats et des Hommes
Kedi
– Des Chats et des Hommes
Le
documentaire montre Istanbul à travers les yeux de sept chats de gouttière :
Sarı («
jaune » en turc), surnommée l'arnaqueuse, est une chatte tabby rousse
et blanche qui vit à la base de la Tour de Galata ;
Bengü
(« infini » en turc), surnommée la Tombeuse, est une chatte brown
tabby qui vit dans le quartier de Karaköy ;
Aslan
Parçası (« part du lion » en turc), surnommé le chasseur, est un
chat noir et blanc qui vit dans le quartier de Kandilli ;
Psikopat
(« psychopathe » en turc), surnommée la psychopathe, est une chatte
noire et blanche qui vit dans le quartier de Samatya ;
Deniz
(« mer » en turc), surnommé le mondain, est un chat brown tabby et
blanc qui vit dans le marché de Feriköy ;
Gamsız
(« sans-souci » en turc), surnommé le joueur, est un chat noir et
blanc qui vit dans le quartier de Cihangir ;
Duman
(« fumée » en turc), surnommé le gentleman, est un chat gris et
blanc qui vit dans le quartier de Nişantaşı.
Kedi – Des Chats et des Hommes
Réalisation
: Ceyda Torun
Narrateur : Ceyda
Torun
Production : Termite
Films, PK Film Investment
Genre : Documentaire
Titre
en vo : Kedi
Pays
d’origine : Turquie, Etats-Unis, Allemagne
Chaîne
d’origine : Cinéma
Diffusion
d’origine : 21 février 2016
Langue
d'origine : Turc
Durée
: 79
mn
Mon
avis : Ce n’est pas, bien entendu, une
surprise pour celles et ceux qui, éventuellement, peuvent suivre ce blog mais
oui, mille fois oui, j’aime les chats. En possédant un, moi-même, ou, plutôt,
vivant en colocation avec lui, car ainsi sont nos amis félins qui acceptent
notre présence sur leur territoire, et amoureux de la gente féline depuis des
années, vous pouvez imaginer que la sortie du documentaire Kedi – Des
Chats et des Hommes, en son temps – c’est-à-dire, début 2017 dans
l’Hexagone, ne pouvait qu’éveiller grandement ma curiosité. Certes, il m’aura
fallut du temps pour cela, la faute, comme trop souvent, a une programmation cinématographique tout
simplement honteuse là où j’habite puisque, pour le grand public, les cinémas
de banlieue préfèrent mettre en avant des bouses françaises ou des
superproductions américaines plutôt qu’un documentaire turc, aussi bon soit-il,
mais bon, le principal fut que, quelques mois plus tard, j’eu finalement l’opportunité
de regarder ce fameux Kedi et, ma
foi, force est de constater que ce dernier fut à la hauteur de mes espérances. Cependant,
il ne faut non plus ce leurrer car nous sommes tout de même, ici, a mille
lieux de ce qui est un chef d’œuvre, mais, quelque part, peu
importe puisque le principal est là et ce Kedi – Des Chats et des
Hommes est un fort sympathique documentaire qui ravira les amoureux
des chats et, dans un sens plus large, les amateurs des animaux en général. Ainsi,
ici, moult chats sont mis à l’honneur dans ce documentaire et, comme il est dit
a de multiples reprises dans celui, chaque félin a sa propre personnalité, ce
qui fait que, comme ces habitants d’Istanbul que l’on croise tout au long de
ces 80 minutes, l’on ne peut que s’attacher a ces petits félins, certains étant
câlins, d’autres sauvages, d’autres aventureux ou bagarreurs. Bien évidement,
dans Kedi, ce qui marque le plus les esprits, c’est cette place
qu’occupe le chat de gouttière dans cette véritable mégalopole qu’est
Istanbul : en effet, dans la capitale turc, les félins vivant dans la rue
sont tout a fait naturels, comme ces hommes et ces femmes qui s’occupent d’eux,
les nourrissent, leur donnent des soins, veillent a leur bien être tout en leur
laissant leur liberté, celle d’aller et de venir dans les rues. Cela donne un
documentaire fort intéressant et si nos amis félins sont tout naturellement les
têtes d’affiches de celui-ci – comment pouvait-il en être autrement – force est
de constater que ces hommes et ces femmes que l’on croise, qui témoignent, sont
assez touchants. Et, comme le dit si bien un vieil homme : c’est mieux de
s’occuper des chats des rues que de passer ses journées au café. Vous ne
trouvez pas qu’il a raison !? Bref, Kedi – Des Chats et des Hommes est
un véritable régal pour les amoureux des chats, mais aussi, indéniablement, un
documentaire assez touchant sur les liens forts et indéniables entre l’Homme et
l’animal. Bien entendu, pour nous autres occidentaux, un certain exotisme se
dégage de ce Kedi, mais bon, lorsque l’on voit comment les
stambouliotes donnent de leur temps pour s’occuper de chez nombreux chats des
rues et quand on pense a la place que ces derniers occupent chez nous, on se
dit que, sur ce point là, nos amis turcs ont bien des leçons a nous donner…
Points
Positifs :
-
Un excellent documentaire qui nous montre la vie des chats à Istanbul,
gigantesque mégalopole turc, mais aussi, et surtout, les liens qui existent
entre ceux-ci et ces femmes et ces hommes qui prennent soin d’eux, qui vivent à
leur cotés, les nourrissent, les soignent, s’inquiètent de leurs sorts. Une
belle histoire d’amour entre l’Homme et l’animal.
-
Un documentaire qui ne pourra que ravir les amoureux des chats, bien entendu.
- Kedi nous
donne à réfléchir sur la manière dont est perçue les chats des rues à Istanbul,
comment les hommes s’occupent d’eux et, en comparaison, comment est leur place
en Occident, dans les grandes villes…
Points
Négatifs :
-
Aussi sympathique soit ce documentaire, nous sommes loin du chef d’œuvre, bien
entendu.
-
Un documentaire avant toute chose destinée aux amoureux des chats ou, dans un
sens plus large, des animaux. Ceux qui ne supportent pas les félins passeront
leur chemin…
Ma
note : 7,5/10
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