mardi 10 juin 2025

Géo Histoire 80 – Le Vatican


Géo Histoire 80 – Le Vatican
Mars/Avril 2025
 
Géo Histoire 80 – Le Vatican
- Edito : Pourquoi ce tout nouveau Géo Histoire ?
- En images : Artistes en résistance
- Ce jour-là : Quand Georges Pompidou à sauver Chambord
- La découverte archéo : Pompéi, l’ADN commence à parler
- La fiction réaliste : Dans la peau d’une recrue du KGB en pleine Guerre Froide
- Historama : Cléopâtre, reine des mythes
- Mémoire vive : J’ai compris que, comme mon père jadis, je devais quitter Saigon
- Dossier : Le Vatican
- Une saga de 2000 ans sous le signe de Saint Pierre
- Neuf mythes passés au crible
- Les Médicis, des florentins à l’assaut du Saint-Siège
- Ces archives restées longtemps secrètes
- Pie XI – Mussolini : Petits arrangements entre ennemis
- Opus Dei : Le vrai du faux
- Dans la plus belle collection du monde
- Un exorciste face au diable
- Au cœur du plus petit état du monde
- L’entretien : Le Vatican à un tournant ? Oui, depuis toujours.
L’actu de l’Histoire
- Les bulles de l’Histoire : Indélébile cicatrice.
- Sur le terrain : Comment vivait-on dans la Grotte Chauvet ?
- La photo : Quand la Suède dit adieu a la conduite à gauche.
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Force est de constater que l’année 2025 avait plutôt bien débutée pour ce qui est de la revue Géo Histoire puisque, pour rappel, si, effectivement, on ne peut pas vraiment dire que le sujet de son dossier principal, l’histoire de l’esclavage, était d’une franche originalité, dans l’ensemble, celui-ci s’était avérée être plutôt bon et avait confirmé, une nouvelle fois, tout le bien que je pense de cette revue qui est devenue, a mes yeux, ces dernières années, un des maitres étalons du genre. Par la force des choses, ce fut avec une certaine confiance que je m’étais lancé dans le numéro suivant, paru en mars dernier et même si, là aussi, on ne pouvait pas vraiment dire que l’originalité allait être au rendez vous puisqu’il faut dire que le Vatican est un sujet maintes fois abordés dans ce genre de magazines, ma confiance envers cette revue était telle que je ne m’attendais pas le moins du monde à être déçu. Bon, arrivé a ce point de ma critique, je me dois tout de même de préciser que je n’ai tout de même pas été déçu par ce numéro de Géo Histoire, disons plutôt que mon avis fut pour le moins mitiger et que j’ai été, surtout, particulièrement dubitatif quand aux changements proposés par cette soit disant nouvelle formule annoncée en grandes pompes. Bon, d’un point de vu personnel, je me suis toujours demandé pourquoi certains ont toujours eu cette volonté de changer une équipe qui gagne ? En effet, Géo Histoire, jusque là, se démarquait, avec quelques autres, du gros de la concurrence par son excellence, son sérieux, bien entendu, mais aussi et surtout par le choix, assumé, de nous proposer qu’un seul et unique dossier, ce, sans ce disperser avec moult rubriques inutiles. Or, alors que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, que nous a fait Géo Histoire ? Changer tout cela et, justement, nous pondre des rubriques tout en raccourcissant le dossier principal. La raison à cela ? Un soit disant sondage effectué il y a quelques mois et dont je n’avais pas entendu parler et, apparemment, un choix des lecteurs qui n’appréciaient guère ces gros dossiers ? Vrai ou faux, je ne le sais pas et, quelque part, ce n’est pas le plus important. Cependant, ce que je sais c’est que c’est ce même choix qui aura fortement nuit aux Cahiers de Science & Vie, il y a de cela quelques années, et qui aura fait de cette revue qui fut pendant bien longtemps le maitre étalon du genre un magazine bien moins intéressant, ce, a mon grand regret. Par la force des choses, les mêmes causes entrainant les mêmes conséquences, je suis pour le moins méfiant vis-à-vis du futur de Géo Histoire et même si je reconnais que ce numéro consacré au Vatican n’est pas mauvais, il est difficile de ne pas reconnaitre que, sans ce fichu changement de formule, il aurait été bien plus intéressant. Espérons à présent que cette revue ne souffre pas de ces changements car il serait tout de même fort dommage que Géo Histoire, comme les Cahiers en son temps, vienne à pâtir de choix éditoriaux pour le moins discutables…
 

Points Positifs
 :
- Malgré cette nouvelle formule qui, par la force des choses, raccourcie grandement le dossier principal mais aussi le fait que celui-ci ne brille pas par une franche originalité, il faut tout de même reconnaitre que ce dernier n’en reste pas moins plutôt intéressant dans l’ensemble pour ne pas dire plutôt instructif.
- Naturellement, le Vatican fascine depuis toujours ou presque et que l’on soit néophyte ou non, force est de constater que l’on parcourt ce dossier qui lui est consacré avec un certain intérêt.
- Le hasard faisant souvent bien les choses, ce numéro de Géo Histoire tomba plutôt à pic puisque, quelques semaines après sa parution, en avril, disparaissait le Pape François.
- Même s’il y a pas mal de changements dans ce numéro qui sont liés a cette nouvelle formule, la qualité habituelle de Géo Histoire est toujours au rendez vous : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, sur ce point, il n’y a rien à redire.
 
Points Négatifs :
- La nouvelle formule, fatalement. Il faut dire que Géo Histoire fait exactement la même chose que les Cahiers de Science & Vie il y a, sensiblement, une dizaine d’années et que les mêmes causes entrainant les mêmes conséquences, j’éprouve quelques craintes justifiées à mes yeux quand au devenir qualitatif de cette revue.
- On ne peut pas vraiment dire que l’originalité soit vraiment au rendez-vous dans ce numéro, bien au contraire puisque le Vatican est, probablement, une des thématiques les plus habituelles au sein de la presse spécialisée.
- A quoi bon accorder de l’importance a la partie actualité si celle-ci est loin d’être passionnante surtout que, bien entendu, cela se fait au détriment du dossier principal ?
 
Ma note : 7/10

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