Géo Histoire 80 – Le Vatican
Géo
Histoire 80 – Le Vatican
Mars/Avril
2025
Géo
Histoire 80 – Le Vatican
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Edito : Pourquoi ce tout nouveau Géo
Histoire ?
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En images : Artistes en résistance
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Ce jour-là : Quand Georges Pompidou à sauver Chambord
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La découverte archéo : Pompéi, l’ADN commence à parler
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La fiction réaliste : Dans la peau d’une recrue du KGB en pleine Guerre
Froide
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Historama : Cléopâtre, reine des mythes
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Mémoire vive : J’ai compris que, comme mon père jadis, je devais quitter
Saigon
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Opus Dei : Le vrai du faux
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Au cœur du plus petit état du monde
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L’entretien : Le Vatican à un tournant ? Oui, depuis toujours.
- L’actu
de l’Histoire
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Les bulles de l’Histoire : Indélébile cicatrice.
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Sur le terrain : Comment vivait-on dans la Grotte Chauvet ?
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La photo : Quand la Suède dit adieu a la conduite à gauche.
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À lire, à voir
Mon
avis : Force est de constater que l’année
2025 avait plutôt bien débutée pour ce qui est de la revue Géo Histoire puisque, pour rappel, si, effectivement, on ne peut
pas vraiment dire que le sujet de son dossier principal, l’histoire
de l’esclavage, était d’une franche originalité, dans l’ensemble, celui-ci
s’était avérée être plutôt bon et avait confirmé, une nouvelle fois, tout le
bien que je pense de cette revue qui est devenue, a mes yeux, ces dernières
années, un des maitres étalons du genre. Par la force des choses, ce fut avec
une certaine confiance que je m’étais lancé dans le numéro suivant, paru en
mars dernier et même si, là aussi, on ne pouvait pas vraiment dire que
l’originalité allait être au rendez vous puisqu’il faut dire que le Vatican est
un sujet maintes fois abordés dans ce genre de magazines, ma confiance envers
cette revue était telle que je ne m’attendais pas le moins du monde à être
déçu. Bon, arrivé a ce point de ma critique, je me dois tout de même de
préciser que je n’ai tout de même pas été déçu par ce numéro de Géo Histoire, disons plutôt que mon avis
fut pour le moins mitiger et que j’ai été, surtout, particulièrement dubitatif
quand aux changements proposés par cette soit disant nouvelle formule annoncée
en grandes pompes. Bon, d’un point de vu personnel, je me suis toujours demandé
pourquoi certains ont toujours eu cette volonté de changer une équipe qui
gagne ? En effet, Géo Histoire,
jusque là, se démarquait, avec quelques autres, du gros de la concurrence par
son excellence, son sérieux, bien entendu, mais aussi et surtout par le choix,
assumé, de nous proposer qu’un seul et unique dossier, ce, sans ce disperser
avec moult rubriques inutiles. Or, alors que tout allait pour le mieux dans le
meilleur des mondes, que nous a fait Géo
Histoire ? Changer tout cela et, justement, nous pondre des rubriques
tout en raccourcissant le dossier principal. La raison à cela ? Un soit
disant sondage effectué il y a quelques mois et dont je n’avais pas entendu
parler et, apparemment, un choix des lecteurs qui n’appréciaient guère ces gros
dossiers ? Vrai ou faux, je ne le sais pas et, quelque part, ce n’est pas
le plus important. Cependant, ce que je sais c’est que c’est ce même choix qui
aura fortement nuit aux Cahiers de
Science & Vie, il y a de cela quelques années, et qui aura fait de
cette revue qui fut pendant bien longtemps le maitre étalon du genre un
magazine bien moins intéressant, ce, a mon grand regret. Par la force des
choses, les mêmes causes entrainant les mêmes conséquences, je suis pour le
moins méfiant vis-à-vis du futur de Géo
Histoire et même si je reconnais que ce numéro consacré au Vatican n’est
pas mauvais, il est difficile de ne pas reconnaitre que, sans ce fichu
changement de formule, il aurait été bien plus intéressant. Espérons à présent
que cette revue ne souffre pas de ces changements car il serait tout de même
fort dommage que Géo Histoire, comme
les Cahiers en son temps, vienne à
pâtir de choix éditoriaux pour le moins discutables…
Points
Positifs :
-
Malgré cette nouvelle formule qui, par la force des choses, raccourcie
grandement le dossier principal mais aussi le fait que celui-ci ne brille pas
par une franche originalité, il faut tout de même reconnaitre que ce dernier
n’en reste pas moins plutôt intéressant dans l’ensemble pour ne pas dire plutôt
instructif.
-
Naturellement, le Vatican fascine depuis toujours ou presque et que l’on soit
néophyte ou non, force est de constater que l’on parcourt ce dossier qui lui
est consacré avec un certain intérêt.
-
Le hasard faisant souvent bien les choses, ce numéro de Géo Histoire tomba plutôt à pic puisque, quelques semaines après sa
parution, en avril, disparaissait le Pape François.
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Même s’il y a pas mal de changements dans ce numéro qui sont liés a cette
nouvelle formule, la qualité habituelle de Géo
Histoire est toujours au rendez vous : articles clairs et instructifs,
illustrations nombreuses et de qualité, bref, sur ce point, il n’y a rien à
redire.
Points
Négatifs :
-
La nouvelle formule, fatalement. Il faut dire que Géo Histoire fait exactement la même chose que les Cahiers de Science & Vie il y a, sensiblement, une dizaine d’années et
que les mêmes causes entrainant les mêmes conséquences, j’éprouve quelques
craintes justifiées à mes yeux quand au devenir qualitatif de cette revue.
-
On ne peut pas vraiment dire que l’originalité soit vraiment au rendez-vous
dans ce numéro, bien au contraire puisque le Vatican est, probablement, une des
thématiques les plus habituelles au sein de la presse spécialisée.
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A quoi bon accorder de l’importance a la partie actualité si celle-ci est loin
d’être passionnante surtout que, bien entendu, cela se fait au détriment du
dossier principal ?
Ma
note : 7/10
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