Blackstar David
Bowie 1
- Blackstar (David Bowie) 9:57 2
- 'Tis a Pity She Was a Whore (David Bowie)
4:52 3
- Lazarus (David Bowie) 6:26 4
- Sue (Or in a Season of Crime) (David Bowie)
4:40 5
- Girl Loves Me (David Bowie) 4:51 6
- Dollar Days (David Bowie) 4:44 7
- I Can't Give Everything Away (David Bowie)
5:47
Blackstar Musicien
: David
Bowie Parution
: 8 janvier 2016 Enregistré : 2014
– 2015 Durée : 41:13 Genre
: Rock
expérimental, Art rock, Jazz Producteur : David
Bowie, Tony Visconti Label
:ISO Musiciens : David Bowie : chant, guitare acoustique, guitare Fender sur Lazarus,
arrangements des cordes, mix, production Jason Lindner : piano, orgue, claviers Ben Monder : guitare Tim Lefebvre : basse Donny McCaslin : flûte, saxophone, bois Mark Guiliana : batterie, percussion
Mon
avis : Le 10 janvier 2016, le monde
apprenait le décès de celui qui restera comme étant l’un des artistes les plus
talentueux de ces cinquante dernières années, je veux, bien entendu, parler de
David Bowie, décédé alors qu’il venait tout juste de fêter son
soixante-neuvième anniversaire et, surtout, qu’il venait de sortir ce qui
restera donc comme étant son dernier album, Blackstar. Bien
entendu, comme vous avez put le remarquer si vous me suivez depuis les débuts
de ce blog, étant et restant un fan inconditionnel du bonhomme, j’ai eu le
plaisir, au cours des premiers mois d’existence du Journal de Feanor, de vous proposer les critiques de tous les
albums du Mince Duc Blanc et, par la force des choses, ce fameux Blackstar sera
donc le tout dernier, celui qui conclura une carrière que l’on peut qualifier,
sans exagération aucune, de pour le moins exceptionnelle. Disque testament, cet
opus n’est pas un simple cadeau d’adieu offert a ses fans et au monde de la
musique, la chose serait trop simpliste, mais un véritable excellent album, un
opus étonnant, novateur, mélangeant habillement les genres, David Bowie, ici,
nous prouvant, a près de 70 ans et proche de la mort, qu’il restait le
meilleur, pour ne pas dire l’unique musicien capable de prises de risques
musicales, Blackstar étant un album de rock expérimental et de
jazz de très haute volée. Alors bien entendu, avec le décès de Bowie, le
paysage musical restera orphelin de l’un de ses plus beaux représentants, l’un
des derniers d’ailleurs, mais bon, comme cadeau d’adieu, notre Major Tom ne
pouvait guère faire mieux que ce Blackstar, et, quelque part, le
voir partir sur une si bonne note, après une si longue histoire d’amour
musicale, cela a quelque chose de réconfortant et aide a faire passer la
pilule. Qui plus est, ici, s’il n’y a pas de mauvais titres, deux chansons se
démarquent largement du lot : l’excellent Lazarus, bien
entendu, ainsi que le monumental Blackstar, cette dernière
m’apparaissant, et je n’exagère pas, comme l’une des plus belles chansons de
Bowie tout album confondus, c’est pour dire. Bref, un excellent album pour
conclure une carrière et une vie qui aura modifié, et de quelle manière, le
paysage musicale de ces cinquante dernières années. Avec Blackstar,
David Bowie s’en est allé rejoindre les étoiles et si, bien entendu, la chose
est triste puisque tel est le lot des mortels, il reste ses albums, nombreux,
pour la plupart, de qualité et intemporels, alors, quelque part, David Bowie,
restera toujours présent, même si le Major Tom a définitivement rejoint
l’étoile noire…
Points
Positifs : -
Ce n’est pas parce que David Bowie est mort que Blackstar est
un bon album, non, il l’était déjà a la base, disons que l’on comprend mieux la
chose après coup et que, entre l’esthétique de la chose, les paroles de
certaines chansons, les clips de Lazarus et de Blackstar,
on découvre la mise en scène de la mort de l’artiste. -
Pour un dernier opus, le Mince Duc Blanc nous prouve une ultime fois qu’il
était capable des plus incroyables innovations et autres prises de risques
musicales : jazz, musique expérimental, art-rock, Blackstar est
l’ultime preuve musicale du génie novateur de Bowie. -
L’album est bon du début à la fin, cependant, il faut reconnaitre que deux
titres se démarquent : Lazarus, qui est excellent, Blackstar,
qui est monumental ! -
Jusqu’au bout, la voix de David Bowie sera restée égale à elle-même,
c’est-à-dire, envoutante au possible. -
Les clips, pour moi, n’ont rien à voir avec les albums, c’est un autre média,
pourtant, je vous invite à voir et revoir ceux de Lazarus et
de Blackstar. -
David Bowie finit sur une bonne note ; mine de rien, sur ce point, ce ne
sera pas donner a tout le monde. Points
Négatifs : - Aussi
bon soit-il, Blackstar n’est pas un disque simple d’accès pour
le grand public. Après, quand on est fan de Bowie et que le rock expérimental ne
nous déplait pas, c’est une autre chose. -
David Bowie est mort. Ma
note :8,5/10
The
Next Day David
Bowie 1 - The Next
Day (David Bowie) 3:51 2 - Dirty
Boys (David Bowie) 2:58 3 - The Stars
(Are Out Tonight) (David Bowie)
3:56 4 - Love Is
Lost (David Bowie) 3:57 5 - Where Are We
Now? (David Bowie)4:08 6 - Valentine's
Day (David Bowie)3:01 7 - If You Can
See Me (David Bowie)3:15 8 - I'd Rather
Be High (David Bowie)
3:53 9 - Boss of
Me (David Bowie, Gerry
Leonard) 4:09 10 - Dancing Out
in Space (David Bowie)
3:24 11 - How Does
the Grass Grow? (David Bowie,
Jerry Lordan) 4:33 12 - (You Will)
Set the World On Fire (David Bowie)
3:30 13 - You Feel So
Lonely You Could Die (David Bowie)4:41 14 - Heat (David Bowie)4:25
The Next Day Musicien
: David
Bowie Parution
: 8 mars 2013 Enregistré : 2010
– 2012 Durée : 53:14 Genre
: Rock,
Pop Producteur : Tony
Visconti, David Bowie Label
:Iso,
Columbia Musiciens : David
Bowie : chant, guitare, guitare acoustique,
claviers, percussions Gail
Ann Dorsey : basse, chœurs Zachary
Alford : batterie, percussions Sterling
Campbell : batterie, percussions Tony
Visconti : guitare, cordes, basse Earl
Slick : guitare Gerry
Leonard : guitare, claviers David
Torn : guitare Steve
Elson : saxophone, contrebasse, clarinette Henry
Hey : piano Tony
Levin : basse Janice
Pendarvis : chœurs Maxim
Moston : cordes Antoine
Silverman : cordes Hiroko
Taguchi : cordes Anja
Wood : cordes
Mon
avis : Peu enthousiaste a l’égard de la
production du Mince Duc Blanc qui suivit l’extraordinaire et original Earthling,
c’est-à-dire, les albums parus les années suivantes, au tournant des années 2000, lorsque, en 2013, une
bonne décennie après Reality, The
Next Day pointât le bout de son nez, je dois reconnaitre que ne m’étais
guère pressé de me le procurer, ayant peur d’être déçu par la chose, et ce,
malgré moult critiques pour le moins dithyrambiques. Ainsi, il aura fallut un
certain temps pour que, finalement, quelques mois plus tard, je me décide a aborder le cas The Next Day, un opus dont,
jusqu’alors, je ne connaissais que quelques titres comme Valentine's
Day et The Stars (Are Out Tonight). Et là, dès la première
écoute, ce fut le choc, un sacré choc même et, je dois le reconnaitre, une
sacrée bonne surprise. Car oui, mille fois oui, et d’autres écoutes ne firent
que le confirmer, oh combien, la chose, sous une jaquette décidément peu
engageante (désolé mais autant je comprends le concept, autant je ne suis pas
fan) qui reprend celle du légendaire Heroes, The
Next Day renferme, en son sein, quatorze chansons qui sont autant de petites
pépites comme le Major Tom ne nous en offrait plus depuis, oh, la fin des
années 90, tout bonnement ! Effectivement, s’il est évident que toutes les
chansons ne sont pas des chefs d’œuvres, que certaines sont légèrement en deçà,
dans l’ensemble, la qualité, indéniable, elle, est au rendez vous, et ce, de
belle manière. Ainsi, Bowie, qui avait enregistré cet album dans le plus grand
secret et que l’on disait mourant depuis des années, avait pris son temps de
peaufiner ses chansons, de s’entourer, une fois de plus, de la crème des crème
des musiciens, nouveaux comme anciens, et, en quelque sorte, de renaitre
littéralement de ses cendres alors que plus personne n’attendait plus rien de
lui depuis belle lurette. Le résultat, en toute sincérité, est étonnant, et
entre des titres aussi variés et divers que The Stars (Are Out Tonight), The
Next Day, Love Is Lost, Valentine's Day, How
Does the Grass Grow?, pour ne citer que quelques exemples, voir même
un If You Can See Me qui semble échapper de Earthling,
force est de constater que l’on a droit a un grand, un très grand Bowie. Alors,
bien entendu, dans ce The Next Day, il est clair que David Bowie
n’est plus capable des performances vocales de jadis et que oui,
indéniablement, il manque sur certains titres une certaine énergie qu’à
l’époque, le Duke ne possédait plus, mais bon, lorsque l’on écoute cet album et
que l’on fait les comparaisons avec les musiciens de la même génération – je ne
parle même pas des plus jeunes, histoire de ne pas être méchant envers ces
derniers – on ne pouvait se dire qu’une seule et unique chose :
qu’indéniablement, David Bowie était le tout dernier des grands,
incontestablement, ou, du moins, le dernier capable d’être encore génial…
Points
Positifs : - Indéniablement,
l’un des derniers grands albums de Bowie et, mine de rien, le meilleur – et de
loin – depuis Earthling qui datait de 1997. Quasiment parfait
de bout en bout, d’une richesse étonnante, il voit notre Mince Duc Blanc
renaitre de ses cendres pour livrer une prestation remarquable, et ce, avec
tout un tas de chansons assez diverses et de fort bonne qualité. - The
Stars (Are Out Tonight), The Next Day, Love Is Lost, Valentine's
Day, How Does the Grass Grow?, If You Can See, Dancing
Out in Space, Heat… et ce ne sont que quelques exemples car,
quelque par, quasiment toutes les chansons de cet album auraient mérité d’être
citées tellement elles sont bonnes. -
Le plaisir, pour le fan de base, de découvrir, lorsque sortit cet album, que
Bowie en avait encore sous la semelle et qu’il était encore capable de nous
pondre un grand album ! -
La production de Tony Visconti, toujours aussi efficace, la présence de Gail
Ann Dorsey, selon moi, l’une des meilleures choses qui soit arrivé à Bowie,
musicalement parlant, au cours des vingt dernières années de sa carrière. Points
Négatifs : -
Je comprends le concept de la pochette mais franchement, ce n’est pas ma tasse
de thé, loin de là. -
Bowie a encore de beaux restes mais il est clair que, d’un point de vu vocal,
il n’était plus capable de rééditer les performances de jadis, sauf
occasionnellement : mais bon, vu son age lorsqu’était sortit The
Next Day, cela n’avait rien d’illogique non plus. -
De la même manière, il manque une certaine fougue par moments et cela se
remarque surtout sur un titre comme If You Can See qui lorgne
largement sur Earthling… sauf que l’extraordinaire énergie de ce
dernier n’y est pas… Ma
note :8/10
1 - Introduction (Greensleeves) (traditionnel) 1:48 2
- Wild Is the Wind (Dimitri Tiomkin, Ned
Washington) 6:54 3
- China Girl (David Bowie, Iggy Pop) 4:24 4
- Changes (David Bowie) 3:40 5
- Stay (David Bowie) 7:12 6
- Life on Mars? (David Bowie) 4:42 7
- Absolute Beginners (David Bowie) 7:50 8
- Ashes to Ashes (David Bowie) 5:21 9
- Rebel Rebel (David Bowie) 4:12 10
- Little Wonder (David Bowie, Reeves Gabrels, Mark
Plati) 3:57 11
- Golden Years (David Bowie) 4:07 12
- Fame (David Bowie, Carlos Alomar, John Lennon) 4:25 13
- All the Young Dudes (David Bowie) 3:43 14
- The Man Who Sold the World (David
Bowie) 3:51 15
- Station to Station (David Bowie) 9:49 16
- Starman (David Bowie) 4:50 17
- Hallo Spaceboy (David Bowie, Brian Eno) 5:28 18
- Under Pressure (David Bowie, Roger Taylor,
Freddie Mercury, John Deacon, Brian May) 5:23 19
- Ziggy Stardust (David Bowie) 3:54 20
- "Heroes" (David Bowie, Brian Eno) 5:57 21
- Let's Dance (David Bowie) 7:06 22
- I'm Afraid of Americans (David Bowie, Brian Eno) 5:43
Glastonbury 2000 Musicien
: David
Bowie Parution
: 30 novembre 2018 Enregistré : 25
juin 2000 Durée : 114:16 Genre
: Rock Producteur : Tony
Visconti Label
:Parlophone Musiciens : David
Bowie : chant Earl
Slick : guitare Mark
Plati : guitare, chœurs Gail
Ann Dorsey : basse, chœurs Sterling
Campbell : batterie Mike
Garson : claviers, piano Holly
Palmer : claviers, chœurs Emm
Gryner : claviers, chœurs
Mon
avis : Alors que celui-ci nous accompagne
depuis les tous débuts de ce blog, je conclurais bientôt la quasi-intégralité
de la longue discographie du grand David Bowie, décédé, comme chacun sait, le
10 janvier 2016, avec les critiques de ses ultimes opus solos, du moins, pour
le moment, car bon, comment dire, il se pourrait bien qu’à l’avenir, ne
paraisse un album inédit, un nouveau live comme cela arrive régulièrement avec
les artistes passés de vie à trépas. Et, justement, ce Glastonbury 2000 est
l’exemple parfait de ce que je viens de vous affirmer puisque ce live,
enregistré lors d’un concert donné à Glastonbury, dans le cadre du festival
consacré au rock underground et folk et où il ne s’était plus produit depuis
1971 est paru en 2018, c’est-à-dire, deux ans après la mort de Bowie. Alors,
bien entendu, des opus live du chanteur aux yeux vairons, j’ai eu l’occasion de
vous en parler de plus d’un. Ainsi, entre Ziggy
Stardust – The Motion Picture, David Live, Stage et A
Reality Tour (qui est, sans discussion possible, le meilleur du
lot), il y a de quoi faire. Alors, me direz-vous, à quoi bon mettre en avant un
énième live du maitre ? Eh bien, tout simplement, pour la simple et bonne
raison qu’un inédit de David Bowie, bien évidement, cela ne se jette pas et
que, concert ou pas, le jeu en vaut la chandelle, de plus, l’époque de ce
dernier, l’an 2000, nous propose ce qui est, sans discussion possible, un des
meilleurs groupes d’accompagnateurs du chanteur aux yeux vairons, c’est-à-dire,
Earl Slick, Mark Plati, Sterling Campbell, Mike Garson et, bien évidement, la
fabuleuse Gail Ann Dorsey – je pense qu’a l’époque, je devais être un peu
amoureux d’elle. De plus, quand on s’attarde un peu sur les titres proposés
dans cet album, ces derniers alternent entre chansons majeures de la
discographie de Bowie – Ziggy, Life on Mars, Heroes –
titres plus récents – Little Wonder, I'm Afraid of
Americans – mais aussi et, surtout, une bonne partie du contenu
de Station
to Station qui est, de mon point de vu, un des tous meilleurs
albums de David Bowie. Bref, vous l’avez compris, à mes yeux, Glastonbury
2000 est un opus indispensable pour les fans qui auront le plaisir de
retrouver leur idole avec ce live inédit qui est très loin de ne pas être dénué
d’intérêt. Après, il faut le reconnaitre, A Reality Tour, datant de
2003, est composé du même casting et reste plus complet en chansons, cependant,
cela n’enlève rien aux qualités de cet opus, ne serais-ce que pour les prises
de risques sur certains titres archi-connus qui apparaissent, ici, sous un jour
nouveau…
Points
Positifs : - Un
live de Bowie inédit, avec son groupe phare de l’époque qui était vraiment
excellent !? Franchement, cela ne se repousse nullement, bien au
contraire ! Ainsi, les fans du Major Tom se jetteront dessus sans la
moindre hésitation et ne le regretteront nullement, bien au contraire ! -
Des chansons cultes de la discographie de Bowie, des titres plus récents et,
grosso modo, la moitié de Station to Station qui reste un des
meilleurs albums du maitre. Que demander de plus !? -
Earl Slick, Mark Plati, Sterling Campbell, Mike Garson et Gail Ann Dorsey
auront accompagné David Bowie pendant bien des années et auront été,
incontestablement, un de ses meilleurs groupes – en tous cas, le dernier. Bref,
les fans de ces derniers les retrouveront avec plaisir dans ce live. -
Une fois de plus, je tenais à mettre en avant Gail Ann Dorsey, toujours aussi
génial – basse, chœurs, chant – mais bon, suis-je vraiment objectif avec
celle-ci ? -
Une prise de risque intéressante sur certains des gros succès de Bowie même si
cela ne fonctionne pas toujours. Points
Négatifs : - Aussi
bon soit ce Glastonbury 2000, il reste inférieur à A
Reality Tour qui est composé du même casting et qui est nettement plus
complet en nombre de chansons. -
Suivant les gouts de chacun, on appréciera la présence de certaines chansons et
l’absence d’autres. Après, les gouts et les couleurs ne se discutent pas et,
sur ce point, on ne mettra jamais tout le monde d’accord. -
Bowie avec des cheveux longs, non, définitivement, cela ne passe pas… Ma
note :7,5/10
A
Reality Tour David Bowie 1 - Rebel Rebel (David Bowie) 3:30 2 - New Killer
Star (David
Bowie) 4:59 3 - Reality (David Bowie) 5:08 4 - Fame (Bowie, Lennon, Alomar) 4:12 5 - Cactus (Black) 3:01 6 - Sister
Midnight (Bowie,
Alomar, Pop) 4:37 7 - Afraid (David Bowie) 3:28 8 - All the
Young Dudes (David
Bowie) 3:48 9 - Be My Wife (David Bowie) 3:15 10 - The
Loneliest Guy (David
Bowie) 3:58 11 - The Man Who
Sold the World (David
Bowie) 4:18 12 - Fantastic
Voyage (Bowie,
Eno) 3:13 13 - Hallo
Spaceboy (Bowie,
Eno) 5:28 14 - Sunday (David Bowie) 7:56 15 - Under
Pressure (Bowie,
Mercury, Deacon, May, Taylor) 4:18 16 - Life on
Mars? (David
Bowie) 4:40 17 - Battle for
Britain (The Letter) (Bowie,
Gabrels, Plati) 4:55 18 - Ashes to
Ashes (David
Bowie) 5:46 19 - The Motel (David Bowie) 5:44 20 - Loving the
Alien (David
Bowie) 5:17 21 - Never Get
Old (David Bowie)
4:18 22
- Changes (David
Bowie) 3:51 23 - I'm Afraid
of Americans (Bowie,
Eno) 5:17 24 - "Heroes" (Bowie, Eno) 6:58 25 - Bring Me
the Disco King (David
Bowie) 7:56 26 - Slip Away (David Bowie) 5:56 27 - Heathen
(The Rays) (David
Bowie) 6:24 28 - Five Years (David Bowie) 4:19 29 - Hang on to
Yourself (David
Bowie) 2:50 30 - Ziggy
Stardust (David
Bowie) 3:44 31 - Fall
Dog Bombs the Moon (David
Bowie) 4:18 32 - Breaking
Glass (Bowie,
Davis, Murray) 2:27 33 - China Girl (Bowie, Pop) 4:18
A Reality Tour Musicien : David Bowie Parution
: 25 janvier 2010 Enregistré : 22-23
novembre 2003 Durée : 154:00 Genre
:Rock, Pop Producteur : Tony Visconti Label :Columbia Musiciens : David
Bowie : chant, guitare, stylophone, harmonica Earl
Slick : guitare Gerry
Leonard : guitare Mark
Plati : guitare, basse Gail
Ann Dorsey : basse, chœurs Sterling
Campbell : batterie Mike
Garson : claviers, piano Catherine
Russell : claviers, percussions, guitare
acoustique, chœurs
Mon
avis : Quatrième album live de David
Bowie dont je vous parle sur ce blog, après le légendaire Ziggy
Stardust – The Motion Picture, David Live et Stage, A
Reality Tour, s’il ne possède pas le coté légendaire des autres opus en
public du Mince Duc Blanc, n’en reste pas moins comme étant le plus aboutit
voir, aux yeux de certains, comme étant le tout meilleur. En effet, si ce live,
sortit en 2010 mais proposant un enregistrement sur deux concerts de la
tournée Reality réalisée en 2003, n’est pas comme les autres
auréolés du coté culte des années 70, force est de constater que, non seulement,
il est plus complet avec une bonne trentaine de titres, que ceux-ci permettent
aux fans comme aux néophytes d’avoir une bonne vision de la longue carrière du
chanteur mais aussi, et ce n’est pas rien, que David Bowie, une fois de plus,
avait sut s’entourer de tout un tas de bons voir de très bons musiciens. Ainsi,
si je ne citerais pas Gail Ann Dorsey car, décidément, je ne serais jamais
objectif a son sujet, force est de constater que le reste de la troupe
accompagne fort bien le sieur Bowie, un Bowie, par ailleurs, plus en forme que
jamais et qui s’amuse avec son public tout en livrant une prestation
parfaitement maitrisée de bout en bout. Bien entendu, selon les gouts de tout à
chacun, les préférences de telle période de la carrière du chanteur, chaque fan
appréciera telles chansons au détriment d’autres, cependant, dans l’ensemble,
il apparait clairement que A Reality Tour, s’il lui manque le coté
culte de l’age d’or du Mince Duc Blanc n’en reste pas moins comme étant un bon,
que dis-je, un excellent live du chanteur aux yeux vairons, et cela, bien
entendu, c’est le principal !
Points
Positifs : - Un
excellent live, fort complet et qui nous permet de revenir sur la longue
carrière de David Bowie : titres anciens et plus récents se côtoient sans
problèmes, le son est très bon, les musiciens sont inspirés, quand a Bowie, eh
bien, il nous montre une fois de plus pourquoi il fut considéré comme étant
l’un des plus grands artistes de la fin du vingtième siècle. -
Justement, c’est ce coté compilation qui fait de A Reality Tour un
album presque incontournable et tout bonnement indispensable pour tout fan de
Bowie qui se respecte. -
Peut-être le meilleur live de toute la carrière de David Bowie. -
Le duo Bowie/ Gail Ann Dorsey sur Under Presure, histoire de
souligner ce qui est l’un des grands moments d’un album qui en comporte pas
mal. Points
Négatifs : -
Suivant les gouts de chacun, on appréciera la présence de certaines chansons et
l’absence d’autres. Après, les gouts et les couleurs ne se discutent pas et,
sur ce point, on ne mettra jamais tout le monde d’accord. Ma
note :8/10
Interstellar Dans
un futur proche, la Terre est de moins en moins accueillante pour l'humanité
qui connaît une grave crise alimentaire. Une humanité tellement résignée sur
son destin que les écoles enseignent désormais que les missions Apollo n'eurent
pas lieu et ne servirent qu'à pousser la Russie à se ruiner en projets
concurrents. Cooper, un ancien pilote d'essai et ingénieur, est devenu
agriculteur suite à un accident survenu dans un vaisseau expérimental et vit
dans sa ferme avec sa famille. Sa fille Murphy, âgée de dix ans, croit que leur
maison est hantée par un fantôme qui tente de communiquer avec elle. Lorsque
son père la défie de prouver l'existence de ce fantôme selon une démarche
scientifique, elle découvre avec son aide que le « fantôme » est
une forme inconnue d'intelligence qui leur envoie des messages codés au moyen
d'ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol, et les
orientent vers une installation secrète de la NASA.
Interstellar Réalisation : Christopher
Nolan Scénario : Christopher
Nolan et Jonathan Nolan Musique : Hans
Zimmer Production :Syncopy
Films et Lynda Obst Productions Genre : Science-Fiction,
Anticipation, Hard-Science Titre
en vo :Interstellar Pays
d'origine : Royaume-Uni et États-Unis Langue
d'origine : anglais Date
de sortie : 26 octobre 2014 Durée : 169
mn Casting
: Matthew
McConaughey : Joseph Cooper Anne
Hathaway : Amelia Brand Jessica
Chastain : Murphy Cooper Mackenzie
Foy : Murphy Cooper enfant Ellen
Burstyn : Murphy Cooper âgée Michael
Caine : le professeur John Brand Casey
Affleck : Tom Cooper Timothée
Chalamet : Tom Cooper jeune John
Lithgow : Donald Wes
Bentley : Doyle David
Gyasi : Romilly Matt
Damon : Dr Mann Bill
Irwin : la voix du robot TARS Josh
Stewart : la voix du robot CASE David
Oyelowo : le principal Topher
Grace : Dr Getty Leah
Cairns : Loïs William
Devane : le directeur de la NASA Williams Jeff
Hephner : un docteur
Mon
avis : Fin 2014 sortait dans les salles
obscures un certain Interstellar, film de Science-Fiction qui, sur
le moment, ne m’intéressait guère, du moins, pas plus que cela et ce, même si
je dois reconnaitre que le synopsis ne m’était pas indifférent, habitué que
j’étais, depuis longtemps, de la thématique des voyages spatiaux par le biais
des trous de vers et de la contraction temporelle des voyageurs, hypothèses qui
m’étaient familières par le biais de diverses œuvres de hard-science ou par des
magazines spécialisés. Du coup, je ne vais pas vous mentir, la première fois
que j’ai vu ce film, quelques mois plus tard, j’étais un peu dubitatif. Certes,
je ne niais pas qu’il puisse être bon, cependant, parfois, je me méfie
grandement de certains longs métrages, souvent à tort, je dois le reconnaitre.
Pourtant, et ce fut une bonne, que dis-je, une agréable surprise, au bout de
quelques minutes, je me suis prit au jeu et, assez rapidement, j’ai été captivé
par une intrigue bien plus intéressante que je ne l’aurai imaginé de prime
abord. Alors, bien entendu, je ne vais pas rentrer dans le vif du sujet ni même
dévoiler des pans du scénario, au cas où vous n’auriez pas vu ce long métrage,
mais bon, disons que, si certains pourront trouver un peu gnangnan l’histoire
entre le père et sa fille qui se trouve au cœur de l’intrigue et qui,
d’ailleurs, est essentielle a celle-ci, pour le reste, tout amateur de SF digne
de ce nom, enfin, plutôt de hard-science, trouvera sans nul doute son bonheur.
En effet, avec Interstellar, Christopher Nolan s’attaque a un genre
finalement peu présent au grand écran, le cinéma d’anticipation et la première
chose qui saute aux yeux lorsqu’on regarde ce long métrage, c’est qu’il nous
fait penser a un certain 2001,L’Odyssée
de l’Espace. Bien entendu, ce dernier, culte, reste quelques crans
au-dessus, cependant, après coup, je me dois de reconnaitre que Interstellar est
un sacré bon film. En effet, si le néophyte ne verra dans les trous de vers et
ces personnages qui ne vieillissent pas a la même allure que de la pure
Science-Fiction et si bon nombre de scientifiques trouveront a redire sur des
points de détails du scénario, les amateurs de hard-science, eux, familiers de
la chose, seront en terrain connu et ne seront en aucune façon choquer ou
surpris par les aléas du voyage spatial des protagonistes du film. Alors, bien entendu, Interstellar ne
vaut pas uniquement que pour la mise en avant de ces fameuses théories de
voyages spatiaux et, comme je l’ai souligné, c’est avant toute chose une belle
histoire d’amour filial entre un père et sa fille, un père qui désire sauver
celle-ci et, surtout, qui fera tout pour revenir. Ajoutons a cela des effets
spéciaux tout bonnement magnifiques et un Hans Zimmer qui nous livre une belle
bande originale et vous comprendrez, sans nul doute, pourquoi j’ai fortement
apprécié cette œuvre. Un film qui n’est peut-être pas parfait, j’en conviens,
qui peut être compliqué par moments et qui n’est peut-être pas destiné à tout
le monde mais qui n’en reste pas moins une fort belle expérience
cinématographique, c’est un fait…
Points
Positifs : - Je
n’irais pas jusqu’à prétendre que Interstellar est le 2001 moderne,
cela serait exagéré cependant, cela reste un bon, un très bon film de Science-Fiction
comme on aimerait en voir plus souvent, surtout qu’il est plutôt crédible dans
son ensemble, du moins, pour ce qui est des hypothèses mises en avant dans le
scénario : trous de vers, etc. -
Mine de rien, nous avons droit à une très belle histoire d’amour filiale entre
un père et sa fille. -
Une thématique forte et assez dans l’air du temps : la planète est
mourante et l’humanité essaie de trouver un moyen de quitter la Terre afin de
survivre. -
Crédible, c’est qui ressort principalement de Interstellar et
ce, même dans les petits détails comme le fait que dans l’espace, comme la
plupart des gens ne le savent pas, le son ne se propage pas donc, c’est le
silence complet et on n’entend pas les explosions. Naturellement, cela peut
choquer les fans de Star
Wars, mais bon, c’est ainsi… -
Pour ce qui est du casting, force est de constater que l’on peut qualifier
celui-ci de cinq étoiles : Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica
Chastain et Michael Caine, cela impose le respect et il y a même un certain
Timothée Chalamet, bien jeune à l’époque. -
C’est franchement magnifique et sur les effets spéciaux, il n’y a rien à
redire ; et puis, ces visions de planètes extrasolaires, de voyage dans un
trou de ver, du trou noir, un pur régal pour les yeux. -
L’apparence des robots peut apparaitre un peu singulière au départ mais
l’on finit par s’y faire, au bout d’un moment et ces derniers sont plutôt
sympathiques. -
La bande originale, plutôt inspirée, de Hans Zimmer – mais bon, celui-ci, même
quand il n’est pas en forme, il nous pond un truc potable… Points
Négatifs : - Bien
entendu, quand on est familier de certaines théories sur le voyage spatial,
c’est beaucoup plus facile de tout comprendre. -
Bon, le passage dans le trou noir et ce qui s’y déroule ensuite, c’est plus de
la Science-Fiction que de la hard-science, il faut le reconnaitre. -
Vu le rythme du film, qui sait prendre son temps, et sa thématique plutôt
sérieuse, les amateurs d’actions risquent de s’ennuyer. Ma
note : 8,5/10