lundi 5 mai 2025

Blackstar


Blackstar
 
David Bowie
 
1 - Blackstar (David Bowie) 9:57
2 - 'Tis a Pity She Was a Whore (David Bowie) 4:52
3 - Lazarus (David Bowie) 6:26
4 - Sue (Or in a Season of Crime) (David Bowie) 4:40
5 - Girl Loves Me (David Bowie) 4:51
6 - Dollar Days (David Bowie) 4:44
7 - I Can't Give Everything Away (David Bowie) 5:47
 

Blackstar
Musicien : David Bowie
Parution : 8 janvier 2016
Enregistré : 2014 – 2015
Durée : 41:13
Genre : Rock expérimental, Art rock, Jazz
Producteur : David Bowie, Tony Visconti
Label : ISO
 
Musiciens :
David Bowie : chant, guitare acoustique, guitare Fender sur Lazarus, arrangements des cordes, mix, production
Jason Lindner : piano, orgue, claviers
Ben Monder : guitare
Tim Lefebvre : basse
Donny McCaslin : flûte, saxophone, bois
Mark Guiliana : batterie, percussion
 
Mon avis :
 Le 10 janvier 2016, le monde apprenait le décès de celui qui restera comme étant l’un des artistes les plus talentueux de ces cinquante dernières années, je veux, bien entendu, parler de David Bowie, décédé alors qu’il venait tout juste de fêter son soixante-neuvième anniversaire et, surtout, qu’il venait de sortir ce qui restera donc comme étant son dernier album, Blackstar. Bien entendu, comme vous avez put le remarquer si vous me suivez depuis les débuts de ce blog, étant et restant un fan inconditionnel du bonhomme, j’ai eu le plaisir, au cours des premiers mois d’existence du Journal de Feanor, de vous proposer les critiques de tous les albums du Mince Duc Blanc et, par la force des choses, ce fameux Blackstar sera donc le tout dernier, celui qui conclura une carrière que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de pour le moins exceptionnelle. Disque testament, cet opus n’est pas un simple cadeau d’adieu offert a ses fans et au monde de la musique, la chose serait trop simpliste, mais un véritable excellent album, un opus étonnant, novateur, mélangeant habillement les genres, David Bowie, ici, nous prouvant, a près de 70 ans et proche de la mort, qu’il restait le meilleur, pour ne pas dire l’unique musicien capable de prises de risques musicales, Blackstar étant un album de rock expérimental et de jazz de très haute volée. Alors bien entendu, avec le décès de Bowie, le paysage musical restera orphelin de l’un de ses plus beaux représentants, l’un des derniers d’ailleurs, mais bon, comme cadeau d’adieu, notre Major Tom ne pouvait guère faire mieux que ce Blackstar, et, quelque part, le voir partir sur une si bonne note, après une si longue histoire d’amour musicale, cela a quelque chose de réconfortant et aide a faire passer la pilule. Qui plus est, ici, s’il n’y a pas de mauvais titres, deux chansons se démarquent largement du lot : l’excellent Lazarus, bien entendu, ainsi que le monumental Blackstar, cette dernière m’apparaissant, et je n’exagère pas, comme l’une des plus belles chansons de Bowie tout album confondus, c’est pour dire. Bref, un excellent album pour conclure une carrière et une vie qui aura modifié, et de quelle manière, le paysage musicale de ces cinquante dernières années. Avec Blackstar, David Bowie s’en est allé rejoindre les étoiles et si, bien entendu, la chose est triste puisque tel est le lot des mortels, il reste ses albums, nombreux, pour la plupart, de qualité et intemporels, alors, quelque part, David Bowie, restera toujours présent, même si le Major Tom a définitivement rejoint l’étoile noire…
 

Points Positifs
 :
- Ce n’est pas parce que David Bowie est mort que Blackstar est un bon album, non, il l’était déjà a la base, disons que l’on comprend mieux la chose après coup et que, entre l’esthétique de la chose, les paroles de certaines chansons, les clips de Lazarus et de Blackstar, on découvre la mise en scène de la mort de l’artiste.
- Pour un dernier opus, le Mince Duc Blanc nous prouve une ultime fois qu’il était capable des plus incroyables innovations et autres prises de risques musicales : jazz, musique expérimental, art-rock, Blackstar est l’ultime preuve musicale du génie novateur de Bowie.
- L’album est bon du début à la fin, cependant, il faut reconnaitre que deux titres se démarquent : Lazarus, qui est excellent, Blackstar, qui est monumental !
- Jusqu’au bout, la voix de David Bowie sera restée égale à elle-même, c’est-à-dire, envoutante au possible.
- Les clips, pour moi, n’ont rien à voir avec les albums, c’est un autre média, pourtant, je vous invite à voir et revoir ceux de Lazarus et de Blackstar.
- David Bowie finit sur une bonne note ; mine de rien, sur ce point, ce ne sera pas donner a tout le monde.
 
Points Négatifs :
- Aussi bon soit-il, Blackstar n’est pas un disque simple d’accès pour le grand public. Après, quand on est fan de Bowie et que le rock expérimental ne nous déplait pas, c’est une autre chose.
- David Bowie est mort.
 
Ma note : 8,5/10

The Next Day


The Next Day
 
David Bowie
 
1 - The Next Day (David Bowie) 3:51
2 - Dirty Boys (David Bowie) 2:58
3 - The Stars (Are Out Tonight) (David Bowie) 3:56
4 - Love Is Lost (David Bowie) 3:57
5 - Where Are We Now? (David Bowie) 4:08
6 - Valentine's Day (David Bowie) 3:01
7 - If You Can See Me (David Bowie) 3:15
8 - I'd Rather Be High (David Bowie) 3:53
9 - Boss of Me (David Bowie, Gerry Leonard) 4:09
10 - Dancing Out in Space (David Bowie) 3:24
11 - How Does the Grass Grow? (David Bowie, Jerry Lordan) 4:33
12 - (You Will) Set the World On Fire (David Bowie) 3:30
13 - You Feel So Lonely You Could Die (David Bowie) 4:41
14 - Heat (David Bowie) 4:25
 

The Next Day
Musicien : David Bowie
Parution : 8 mars 2013
Enregistré : 2010 – 2012
Durée : 53:14
Genre : Rock, Pop
Producteur : Tony Visconti, David Bowie
Label : Iso, Columbia
 
Musiciens :
David Bowie : chant,  guitare, guitare acoustique, claviers, percussions
Gail Ann Dorsey : basse, chœurs
Zachary Alford : batterie, percussions
Sterling Campbell : batterie, percussions
Tony Visconti : guitare, cordes, basse
Earl Slick : guitare
Gerry Leonard : guitare, claviers
David Torn : guitare
Steve Elson : saxophone, contrebasse, clarinette
Henry Hey : piano
Tony Levin : basse
Janice Pendarvis : chœurs
Maxim Moston : cordes
Antoine Silverman : cordes
Hiroko Taguchi : cordes
Anja Wood : cordes
 
Mon avis :
 Peu enthousiaste a l’égard de la production du Mince Duc Blanc qui suivit l’extraordinaire et original Earthling, c’est-à-dire, les albums parus les années suivantes, au tournant des années 2000, lorsque, en 2013, une bonne décennie après RealityThe Next Day pointât le bout de son nez, je dois reconnaitre que ne m’étais guère pressé de me le procurer, ayant peur d’être déçu par la chose, et ce, malgré moult critiques pour le moins dithyrambiques. Ainsi, il aura fallut un certain temps pour que, finalement, quelques mois plus tard, je me décide a aborder le cas The Next Day, un opus dont, jusqu’alors, je ne connaissais que quelques titres comme Valentine's Day et The Stars (Are Out Tonight). Et là, dès la première écoute, ce fut le choc, un sacré choc même et, je dois le reconnaitre, une sacrée bonne surprise. Car oui, mille fois oui, et d’autres écoutes ne firent que le confirmer, oh combien, la chose, sous une jaquette décidément peu engageante (désolé mais autant je comprends le concept, autant je ne suis pas fan) qui reprend celle du légendaire HeroesThe Next Day renferme, en son sein, quatorze chansons qui sont autant de petites pépites comme le Major Tom ne nous en offrait plus depuis, oh, la fin des années 90, tout bonnement ! Effectivement, s’il est évident que toutes les chansons ne sont pas des chefs d’œuvres, que certaines sont légèrement en deçà, dans l’ensemble, la qualité, indéniable, elle, est au rendez vous, et ce, de belle manière. Ainsi, Bowie, qui avait enregistré cet album dans le plus grand secret et que l’on disait mourant depuis des années, avait pris son temps de peaufiner ses chansons, de s’entourer, une fois de plus, de la crème des crème des musiciens, nouveaux comme anciens, et, en quelque sorte, de renaitre littéralement de ses cendres alors que plus personne n’attendait plus rien de lui depuis belle lurette. Le résultat, en toute sincérité, est étonnant, et entre des titres aussi variés et divers que The Stars (Are Out Tonight)The Next DayLove Is LostValentine's DayHow Does the Grass Grow?, pour ne citer que quelques exemples, voir même un If You Can See Me qui semble échapper de Earthling, force est de constater que l’on a droit a un grand, un très grand Bowie. Alors, bien entendu, dans ce The Next Day, il est clair que David Bowie n’est plus capable des performances vocales de jadis et que oui, indéniablement, il manque sur certains titres une certaine énergie qu’à l’époque, le Duke ne possédait plus, mais bon, lorsque l’on écoute cet album et que l’on fait les comparaisons avec les musiciens de la même génération – je ne parle même pas des plus jeunes, histoire de ne pas être méchant envers ces derniers – on ne pouvait se dire qu’une seule et unique chose : qu’indéniablement, David Bowie était le tout dernier des grands, incontestablement, ou, du moins, le dernier capable d’être encore génial…
 

Points Positifs
 :
- Indéniablement, l’un des derniers grands albums de Bowie et, mine de rien, le meilleur – et de loin – depuis Earthling qui datait de 1997. Quasiment parfait de bout en bout, d’une richesse étonnante, il voit notre Mince Duc Blanc renaitre de ses cendres pour livrer une prestation remarquable, et ce, avec tout un tas de chansons assez diverses et de fort bonne qualité.
The Stars (Are Out Tonight)The Next DayLove Is LostValentine's DayHow Does the Grass Grow?If You Can SeeDancing Out in SpaceHeat… et ce ne sont que quelques exemples car, quelque par, quasiment toutes les chansons de cet album auraient mérité d’être citées tellement elles sont bonnes.
- Le plaisir, pour le fan de base, de découvrir, lorsque sortit cet album, que Bowie en avait encore sous la semelle et qu’il était encore capable de nous pondre un grand album !
- La production de Tony Visconti, toujours aussi efficace, la présence de Gail Ann Dorsey, selon moi, l’une des meilleures choses qui soit arrivé à Bowie, musicalement parlant, au cours des vingt dernières années de sa carrière.
 
Points Négatifs :
- Je comprends le concept de la pochette mais franchement, ce n’est pas ma tasse de thé, loin de là.
- Bowie a encore de beaux restes mais il est clair que, d’un point de vu vocal, il n’était plus capable de rééditer les performances de jadis, sauf occasionnellement : mais bon, vu son age lorsqu’était sortit The Next Day, cela n’avait rien d’illogique non plus.
- De la même manière, il manque une certaine fougue par moments et cela se remarque surtout sur un titre comme If You Can See qui lorgne largement sur Earthling… sauf que l’extraordinaire énergie de ce dernier n’y est pas…
 
Ma note : 8/10

Glastonbury 2000


Glastonbury 2000
 
David Bowie

1 - Introduction (Greensleeves) (traditionnel) 1:48
2 - Wild Is the Wind (Dimitri Tiomkin, Ned Washington) 6:54
3 - China Girl (David Bowie, Iggy Pop) 4:24
4 - Changes (David Bowie) 3:40
5 - Stay (David Bowie) 7:12
6 - Life on Mars? (David Bowie) 4:42
7 - Absolute Beginners (David Bowie) 7:50
8 - Ashes to Ashes (David Bowie) 5:21
9 - Rebel Rebel (David Bowie) 4:12
10 - Little Wonder (David Bowie, Reeves Gabrels, Mark Plati) 3:57
11 - Golden Years (David Bowie) 4:07
12 - Fame (David Bowie, Carlos Alomar, John Lennon) 4:25
13 - All the Young Dudes (David Bowie) 3:43
14 - The Man Who Sold the World (David Bowie) 3:51
15 - Station to Station (David Bowie) 9:49
16 - Starman (David Bowie) 4:50
17 - Hallo Spaceboy (David Bowie, Brian Eno) 5:28
18 - Under Pressure (David Bowie, Roger Taylor, Freddie Mercury, John Deacon, Brian May) 5:23
19 - Ziggy Stardust (David Bowie) 3:54
20 - "Heroes" (David Bowie, Brian Eno) 5:57
21 - Let's Dance (David Bowie) 7:06
22 - I'm Afraid of Americans (David Bowie, Brian Eno) 5:43
 

Glastonbury 2000
Musicien : David Bowie
Parution : 30 novembre 2018
Enregistré : 25 juin 2000
Durée : 114:16
Genre : Rock
Producteur : Tony Visconti
Label : Parlophone
 
Musiciens :
David Bowie : chant
Earl Slick : guitare
Mark Plati : guitare, chœurs
Gail Ann Dorsey : basse, chœurs
Sterling Campbell : batterie
Mike Garson : claviers, piano
Holly Palmer : claviers, chœurs
Emm Gryner : claviers, chœurs
 
Mon avis :
 Alors que celui-ci nous accompagne depuis les tous débuts de ce blog, je conclurais bientôt la quasi-intégralité de la longue discographie du grand David Bowie, décédé, comme chacun sait, le 10 janvier 2016, avec les critiques de ses ultimes opus solos, du moins, pour le moment, car bon, comment dire, il se pourrait bien qu’à l’avenir, ne paraisse un album inédit, un nouveau live comme cela arrive régulièrement avec les artistes passés de vie à trépas. Et, justement, ce Glastonbury 2000 est l’exemple parfait de ce que je viens de vous affirmer puisque ce live, enregistré lors d’un concert donné à Glastonbury, dans le cadre du festival consacré au rock underground et folk et où il ne s’était plus produit depuis 1971 est paru en 2018, c’est-à-dire, deux ans après la mort de Bowie. Alors, bien entendu, des opus live du chanteur aux yeux vairons, j’ai eu l’occasion de vous en parler de plus d’un. Ainsi, entre Ziggy Stardust – The Motion PictureDavid LiveStage et A Reality Tour (qui est, sans discussion possible, le meilleur du lot), il y a de quoi faire. Alors, me direz-vous, à quoi bon mettre en avant un énième live du maitre ? Eh bien, tout simplement, pour la simple et bonne raison qu’un inédit de David Bowie, bien évidement, cela ne se jette pas et que, concert ou pas, le jeu en vaut la chandelle, de plus, l’époque de ce dernier, l’an 2000, nous propose ce qui est, sans discussion possible, un des meilleurs groupes d’accompagnateurs du chanteur aux yeux vairons, c’est-à-dire, Earl Slick, Mark Plati, Sterling Campbell, Mike Garson et, bien évidement, la fabuleuse Gail Ann Dorsey – je pense qu’a l’époque, je devais être un peu amoureux d’elle. De plus, quand on s’attarde un peu sur les titres proposés dans cet album, ces derniers alternent entre chansons majeures de la discographie de Bowie – ZiggyLife on MarsHeroes – titres plus récents – Little WonderI'm Afraid of Americans – mais aussi et, surtout, une bonne partie du contenu de Station to Station qui est, de mon point de vu, un des tous meilleurs albums de David Bowie. Bref, vous l’avez compris, à mes yeux, Glastonbury 2000 est un opus indispensable pour les fans qui auront le plaisir de retrouver leur idole avec ce live inédit qui est très loin de ne pas être dénué d’intérêt. Après, il faut le reconnaitre, A Reality Tour, datant de 2003, est composé du même casting et reste plus complet en chansons, cependant, cela n’enlève rien aux qualités de cet opus, ne serais-ce que pour les prises de risques sur certains titres archi-connus qui apparaissent, ici, sous un jour nouveau…
 

Points Positifs
 :
- Un live de Bowie inédit, avec son groupe phare de l’époque qui était vraiment excellent !? Franchement, cela ne se repousse nullement, bien au contraire ! Ainsi, les fans du Major Tom se jetteront dessus sans la moindre hésitation et ne le regretteront nullement, bien au contraire !
- Des chansons cultes de la discographie de Bowie, des titres plus récents et, grosso modo, la moitié de Station to Station qui reste un des meilleurs albums du maitre. Que demander de plus !?
- Earl Slick, Mark Plati, Sterling Campbell, Mike Garson et Gail Ann Dorsey auront accompagné David Bowie pendant bien des années et auront été, incontestablement, un de ses meilleurs groupes – en tous cas, le dernier. Bref, les fans de ces derniers les retrouveront avec plaisir dans ce live.
- Une fois de plus, je tenais à mettre en avant Gail Ann Dorsey, toujours aussi génial – basse, chœurs, chant – mais bon, suis-je vraiment objectif avec celle-ci ?
- Une prise de risque intéressante sur certains des gros succès de Bowie même si cela ne fonctionne pas toujours.
 
Points Négatifs :
- Aussi bon soit ce Glastonbury 2000, il reste inférieur à A Reality Tour qui est composé du même casting et qui est nettement plus complet en nombre de chansons.
- Suivant les gouts de chacun, on appréciera la présence de certaines chansons et l’absence d’autres. Après, les gouts et les couleurs ne se discutent pas et, sur ce point, on ne mettra jamais tout le monde d’accord.
- Bowie avec des cheveux longs, non, définitivement, cela ne passe pas…
 
Ma note : 7,5/10

A Reality Tour


A Reality Tour
 
David Bowie
 
1 - Rebel Rebel (David Bowie) 3:30
2 - New Killer Star (David Bowie) 4:59
3 - Reality (David Bowie) 5:08
4 - Fame (Bowie, Lennon, Alomar) 4:12
5 - Cactus (Black) 3:01
6 - Sister Midnight (Bowie, Alomar, Pop) 4:37
7 - Afraid (David Bowie) 3:28
8 - All the Young Dudes (David Bowie) 3:48
9 - Be My Wife (David Bowie) 3:15
10 - The Loneliest Guy (David Bowie) 3:58
11 - The Man Who Sold the World (David Bowie) 4:18
12 - Fantastic Voyage (Bowie, Eno) 3:13
13 - Hallo Spaceboy (Bowie, Eno) 5:28
14 - Sunday (David Bowie) 7:56
15 - Under Pressure (Bowie, Mercury, Deacon, May, Taylor) 4:18
16 - Life on Mars? (David Bowie) 4:40
17 - Battle for Britain (The Letter) (Bowie, Gabrels, Plati) 4:55
18 - Ashes to Ashes (David Bowie) 5:46
19 - The Motel (David Bowie) 5:44
20 - Loving the Alien (David Bowie) 5:17
21 - Never Get Old (David Bowie) 4:18
22 - Changes (David Bowie) 3:51
23 - I'm Afraid of Americans (Bowie, Eno) 5:17
24 - "Heroes" (Bowie, Eno) 6:58
25 - Bring Me the Disco King (David Bowie) 7:56
26 - Slip Away (David Bowie) 5:56
27 - Heathen (The Rays) (David Bowie) 6:24
28 - Five Years (David Bowie) 4:19
29 - Hang on to Yourself (David Bowie) 2:50
30 - Ziggy Stardust (David Bowie) 3:44
31 - Fall Dog Bombs the Moon (David Bowie) 4:18
32 - Breaking Glass (Bowie, Davis, Murray) 2:27
33 - China Girl (Bowie, Pop) 4:18
 

A Reality Tour
Musicien : David Bowie
Parution : 25 janvier 2010
Enregistré : 22-23 novembre 2003
Durée : 154:00
Genre : Rock, Pop
Producteur : Tony Visconti
Label : Columbia
 
Musiciens :
David Bowie : chant, guitare, stylophone, harmonica
Earl Slick : guitare
Gerry Leonard : guitare
Mark Plati : guitare, basse
Gail Ann Dorsey : basse, chœurs
Sterling Campbell : batterie
Mike Garson : claviers, piano
Catherine Russell : claviers, percussions, guitare acoustique, chœurs
 
Mon avis :
 Quatrième album live de David Bowie dont je vous parle sur ce blog, après le légendaire Ziggy Stardust – The Motion PictureDavid Live et StageA Reality Tour, s’il ne possède pas le coté légendaire des autres opus en public du Mince Duc Blanc, n’en reste pas moins comme étant le plus aboutit voir, aux yeux de certains, comme étant le tout meilleur. En effet, si ce live, sortit en 2010 mais proposant un enregistrement sur deux concerts de la tournée Reality réalisée en 2003, n’est pas comme les autres auréolés du coté culte des années 70, force est de constater que, non seulement, il est plus complet avec une bonne trentaine de titres, que ceux-ci permettent aux fans comme aux néophytes d’avoir une bonne vision de la longue carrière du chanteur mais aussi, et ce n’est pas rien, que David Bowie, une fois de plus, avait sut s’entourer de tout un tas de bons voir de très bons musiciens. Ainsi, si je ne citerais pas Gail Ann Dorsey car, décidément, je ne serais jamais objectif a son sujet, force est de constater que le reste de la troupe accompagne fort bien le sieur Bowie, un Bowie, par ailleurs, plus en forme que jamais et qui s’amuse avec son public tout en livrant une prestation parfaitement maitrisée de bout en bout. Bien entendu, selon les gouts de tout à chacun, les préférences de telle période de la carrière du chanteur, chaque fan appréciera telles chansons au détriment d’autres, cependant, dans l’ensemble, il apparait clairement que A Reality Tour, s’il lui manque le coté culte de l’age d’or du Mince Duc Blanc n’en reste pas moins comme étant un bon, que dis-je, un excellent live du chanteur aux yeux vairons, et cela, bien entendu, c’est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Un excellent live, fort complet et qui nous permet de revenir sur la longue carrière de David Bowie : titres anciens et plus récents se côtoient sans problèmes, le son est très bon, les musiciens sont inspirés, quand a Bowie, eh bien, il nous montre une fois de plus pourquoi il fut considéré comme étant l’un des plus grands artistes de la fin du vingtième siècle.
- Justement, c’est ce coté compilation qui fait de A Reality Tour un album presque incontournable et tout bonnement indispensable pour tout fan de Bowie qui se respecte.
- Peut-être le meilleur live de toute la carrière de David Bowie.
- Le duo Bowie/ Gail Ann Dorsey sur Under Presure, histoire de souligner ce qui est l’un des grands moments d’un album qui en comporte pas mal.
 
Points Négatifs :
- Suivant les gouts de chacun, on appréciera la présence de certaines chansons et l’absence d’autres. Après, les gouts et les couleurs ne se discutent pas et, sur ce point, on ne mettra jamais tout le monde d’accord.
 
Ma note : 8/10

dimanche 4 mai 2025

Interstellar


Interstellar
 
Dans un futur proche, la Terre est de moins en moins accueillante pour l'humanité qui connaît une grave crise alimentaire. Une humanité tellement résignée sur son destin que les écoles enseignent désormais que les missions Apollo n'eurent pas lieu et ne servirent qu'à pousser la Russie à se ruiner en projets concurrents. Cooper, un ancien pilote d'essai et ingénieur, est devenu agriculteur suite à un accident survenu dans un vaisseau expérimental et vit dans sa ferme avec sa famille. Sa fille Murphy, âgée de dix ans, croit que leur maison est hantée par un fantôme qui tente de communiquer avec elle. Lorsque son père la défie de prouver l'existence de ce fantôme selon une démarche scientifique, elle découvre avec son aide que le « fantôme » est une forme inconnue d'intelligence qui leur envoie des messages codés au moyen d'ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol, et les orientent vers une installation secrète de la NASA.
 

Interstellar
Réalisation : Christopher Nolan
Scénario : Christopher Nolan et Jonathan Nolan
Musique : Hans Zimmer
Production : Syncopy Films et Lynda Obst Productions
Genre : Science-Fiction, Anticipation, Hard-Science
Titre en vo : Interstellar
Pays d'origine : Royaume-Uni et États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 26 octobre 2014
Durée : 169 mn
 
Casting :
Matthew McConaughey : Joseph Cooper
Anne Hathaway : Amelia Brand
Jessica Chastain : Murphy Cooper
Mackenzie Foy : Murphy Cooper enfant
Ellen Burstyn : Murphy Cooper âgée
Michael Caine : le professeur John Brand
Casey Affleck : Tom Cooper
Timothée Chalamet : Tom Cooper jeune
John Lithgow : Donald
Wes Bentley : Doyle
David Gyasi : Romilly
Matt Damon : Dr Mann
Bill Irwin : la voix du robot TARS
Josh Stewart : la voix du robot CASE
David Oyelowo : le principal
Topher Grace : Dr Getty
Leah Cairns : Loïs
William Devane : le directeur de la NASA Williams
Jeff Hephner : un docteur
 
Mon avis :
 Fin 2014 sortait dans les salles obscures un certain Interstellar, film de Science-Fiction qui, sur le moment, ne m’intéressait guère, du moins, pas plus que cela et ce, même si je dois reconnaitre que le synopsis ne m’était pas indifférent, habitué que j’étais, depuis longtemps, de la thématique des voyages spatiaux par le biais des trous de vers et de la contraction temporelle des voyageurs, hypothèses qui m’étaient familières par le biais de diverses œuvres de hard-science ou par des magazines spécialisés. Du coup, je ne vais pas vous mentir, la première fois que j’ai vu ce film, quelques mois plus tard, j’étais un peu dubitatif. Certes, je ne niais pas qu’il puisse être bon, cependant, parfois, je me méfie grandement de certains longs métrages, souvent à tort, je dois le reconnaitre. Pourtant, et ce fut une bonne, que dis-je, une agréable surprise, au bout de quelques minutes, je me suis prit au jeu et, assez rapidement, j’ai été captivé par une intrigue bien plus intéressante que je ne l’aurai imaginé de prime abord. Alors, bien entendu, je ne vais pas rentrer dans le vif du sujet ni même dévoiler des pans du scénario, au cas où vous n’auriez pas vu ce long métrage, mais bon, disons que, si certains pourront trouver un peu gnangnan l’histoire entre le père et sa fille qui se trouve au cœur de l’intrigue et qui, d’ailleurs, est essentielle a celle-ci, pour le reste, tout amateur de SF digne de ce nom, enfin, plutôt de hard-science, trouvera sans nul doute son bonheur. En effet, avec Interstellar, Christopher Nolan s’attaque a un genre finalement peu présent au grand écran, le cinéma d’anticipation et la première chose qui saute aux yeux lorsqu’on regarde ce long métrage, c’est qu’il nous fait penser a un certain 2001, L’Odyssée de l’Espace. Bien entendu, ce dernier, culte, reste quelques crans au-dessus, cependant, après coup, je me dois de reconnaitre que Interstellar est un sacré bon film. En effet, si le néophyte ne verra dans les trous de vers et ces personnages qui ne vieillissent pas a la même allure que de la pure Science-Fiction et si bon nombre de scientifiques trouveront a redire sur des points de détails du scénario, les amateurs de hard-science, eux, familiers de la chose, seront en terrain connu et ne seront en aucune façon choquer ou surpris par les aléas du voyage spatial des protagonistes du film. Alors, bien entendu, Interstellar ne vaut pas uniquement que pour la mise en avant de ces fameuses théories de voyages spatiaux et, comme je l’ai souligné, c’est avant toute chose une belle histoire d’amour filial entre un père et sa fille, un père qui désire sauver celle-ci et, surtout, qui fera tout pour revenir. Ajoutons a cela des effets spéciaux tout bonnement magnifiques et un Hans Zimmer qui nous livre une belle bande originale et vous comprendrez, sans nul doute, pourquoi j’ai fortement apprécié cette œuvre. Un film qui n’est peut-être pas parfait, j’en conviens, qui peut être compliqué par moments et qui n’est peut-être pas destiné à tout le monde mais qui n’en reste pas moins une fort belle expérience cinématographique, c’est un fait…
 

Points Positifs
 :
- Je n’irais pas jusqu’à prétendre que Interstellar est le 2001 moderne, cela serait exagéré cependant, cela reste un bon, un très bon film de Science-Fiction comme on aimerait en voir plus souvent, surtout qu’il est plutôt crédible dans son ensemble, du moins, pour ce qui est des hypothèses mises en avant dans le scénario : trous de vers, etc.
- Mine de rien, nous avons droit à une très belle histoire d’amour filiale entre un père et sa fille.
- Une thématique forte et assez dans l’air du temps : la planète est mourante et l’humanité essaie de trouver un moyen de quitter la Terre afin de survivre.
- Crédible, c’est qui ressort principalement de Interstellar et ce, même dans les petits détails comme le fait que dans l’espace, comme la plupart des gens ne le savent pas, le son ne se propage pas donc, c’est le silence complet et on n’entend pas les explosions. Naturellement, cela peut choquer les fans de Star Wars, mais bon, c’est ainsi…
- Pour ce qui est du casting, force est de constater que l’on peut qualifier celui-ci de cinq étoiles : Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica Chastain et Michael Caine, cela impose le respect et il y a même un certain Timothée Chalamet, bien jeune à l’époque.
- C’est franchement magnifique et sur les effets spéciaux, il n’y a rien à redire ; et puis, ces visions de planètes extrasolaires, de voyage dans un trou de ver, du trou noir, un pur régal pour les yeux.
- L’apparence des robots peut apparaitre un peu singulière au départ mais l’on finit par s’y faire, au bout d’un moment et ces derniers sont plutôt sympathiques.
- La bande originale, plutôt inspirée, de Hans Zimmer – mais bon, celui-ci, même quand il n’est pas en forme, il nous pond un truc potable…
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, quand on est familier de certaines théories sur le voyage spatial, c’est beaucoup plus facile de tout comprendre.
- Bon, le passage dans le trou noir et ce qui s’y déroule ensuite, c’est plus de la Science-Fiction que de la hard-science, il faut le reconnaitre.
- Vu le rythme du film, qui sait prendre son temps, et sa thématique plutôt sérieuse, les amateurs d’actions risquent de s’ennuyer.
 
Ma note : 8,5/10