samedi 13 avril 2024

Assassin's Creed


Assassin's Creed
 
La société Abstergo force Desmond Miles à revivre les souvenirs de l'un de ses ancêtres, Altaïr Ibn La-Ahad, en utilisant une machine complexe qui décode la mémoire génétique : l'Animus. Ces souvenirs sont nécessaires à la société pour mener à bien un projet scientifique secret. Desmond se trouve donc synchronisé avec la vie de son ancêtre. Altaïr, membre de la confrérie secrète des Assassins au XIIe siècle, doit exécuter neuf hommes dispersés entre les villes de Damas, Acre et Jérusalem afin de retrouver son statut de maître Assassin qu'il vient de perdre lors d'une mission capitale dans le Temple de Salomon. Après chaque assassinat, Altaïr retrouve une partie de l'équipement et des capacités dont il avait été privé à la suite de sa destitution, lui permettant ainsi de poursuivre ses missions. Le jeune homme exécute ses cibles, sur ordre de son maître Al-Mualim dans le but de ramener la paix dans sa patrie natale. Ces hommes à abattre sont des personnages influents au sein de leurs villes respectives, à différents niveaux. Altaïr finit par apprendre que ces derniers font également tous partie de l'Ordre du Temple.
 

Assassin's Creed
Éditeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Montréal
Concepteur : Patrice Désilets, Jean Guesdon
Musique : Jesper Kyd
Date de sortie : 13 novembre 2007
Pays d’origine : Canada
Genre : Action-aventure, Infiltration
Mode de jeu : Un joueur, multijoueur
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 C’est en écrivant ce genre de critiques que je finis par me rendre compte a quel point le temps passe rapidement. Ainsi, si l’on prend la saga Assassin's Creed qui, sans aucune discussion possible, aura été une des plus importantes de ces dernières années, se dire que celle-ci aura débuté il y a de cela, bientôt, deux décennies, cela ne nous rajeunit en aucune façon, c’est un fait. Nous étions donc en 2007 et sur la Playstation, troisième du nom, lorsque les petits gars de chez Ubisoft, une firme française donc, nous pondirent un drôle de jeu au concept plutôt alléchant, ce fameux Assassin's Creed. Bien entendu, lorsque ce dernier paru, bien peu étaient ceux qui auraient put penser que cette franchise allait, au fil du temps, prendre une importance certaine et que, alors que nous sommes en 2024 et malgré pas mal de déboires, celle-ci existerait encore. Pourtant, d’entrée de jeu, les éléments qui allaient faire le succès de la saga étaient en place comme ce plaisir, inavoué mais oh combien jouissif, d’assassiner divers individus le plus discrètement possible, ce, avant de disparaitre tranquillement dans la foule, car bon, comment dire, ici, mieux valait préférer la furtivité si l’on voulait s’en sortir, ce qui, au demeurant, était logique vu que l’on jouait le rôle d’un assassin. Mais ce n’était pas tout puisque l’autre grande force de la saga, c’était, naturellement, le coté historique de cette dernière et le plaisir, donc, de vivre une aventure en Terre Sainte, a l’époque des Croisades, ce, en croisant des figures historiques et divers lieux qui l’étaient tout autant. Les amateurs d’Histoire, naturellement, ne pouvaient qu’être aux anges et ce fut ce choix narratif, fatalement, qui donna ses lettres de noblesse à cette saga qui allait prendre, au fil des épisodes, de plus en plus d’importance par la suite. Bien entendu, on passera rapidement sur les quelques défauts de ce premier volet, encore bien perfectible, comme ce choix initial des allers retours dans le temps qui sera, a mes yeux, le plus gros défaut de la saga, afin de se concentrer sur ce qui avait déjà fonctionné et fait sa force, c’est-à-dire, une pseudo caution historique proposée avec un véritable travail en amont, des protagonistes issus des livres d’histoire et cette furtivité audacieuse qui nous changeait grandement du coté bourrin de la concurrence de l’époque. Bref, avec ce premier volet de Assassin's Creed, il était pour le moins évident que Ubisoft avait parfaitement réussi son pari en trouvant une formule terriblement efficace. Restait a présent a parfaire celle-ci, ce qui adviendra très rapidement dès le second volet, maitre étalon de la saga, mais bon, ceci, naturellement, est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le premier volet de la saga Assassin’s Creed n’est peut-être pas le meilleur du lot, c’est un fait, cependant, malgré ses quelques défauts et ses petites imperfections, il n’en reste pas moins comme étant un très bon jeu, plutôt novateur de par sa jouabilité et ses choix narratifs et qui, bien entendu, sera le précurseur d’une saga qui existe encore actuellement.
- Si l’on se remet dans le contexte de l’époque, il faut reconnaitre que ce premier volet de Assassin's Creed est plutôt une belle réussite et que c’est un véritable plaisir pour le joueur de se balader dans ces villes mythiques de la Terre Sainte que furent Damas, Acre et Jérusalem.
- Les amateurs d’Histoire, naturellement, seront ravis de vivre une aventure se déroulant du temps des Croisades surtout que, accessoirement, la reconstitution historique est de qualité.
- Un postulat de départ initial qui peut apparaitre comme étant un peu trop léger pour être honnête mais qui prend de l’ampleur au fur et à mesure de l’avancée du scénario.
- Le choix de privilégier la furtivité au bourrinage est, selon moi, une très bonne chose, surtout que cela nous change de la concurrence de l’époque.
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, dès ce premier épisode, on se coltine ce qui sera un des plus gros défauts de la saga, c’est-à-dire, l’Animus et ces fameux allers-retours dans le temps. Comme concept débile, il était difficile de faire pire, c’est un fait !
- Les assassins sont les gentils et les templiers les méchants !? Là aussi, dans le genre grand n’importe quoi, c’est pas mal. Non mais, les gars de chez Ubisoft avaient conscience de ce qu’étaient vraiment les membres de la secte des Haschischins ?
- Le concept initial est déjà bon, cependant, il reste encore perfectible et sera amélioré par la suite.
 
Ma note : 8/10

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