Assassin's
Creed La
société Abstergo force Desmond Miles à revivre les souvenirs de l'un de ses
ancêtres, Altaïr Ibn La-Ahad, en utilisant une machine complexe qui décode la
mémoire génétique : l'Animus. Ces souvenirs sont nécessaires à la société pour
mener à bien un projet scientifique secret. Desmond se trouve donc synchronisé
avec la vie de son ancêtre. Altaïr, membre de la confrérie secrète des
Assassins au XIIe siècle, doit exécuter neuf hommes dispersés entre les villes
de Damas, Acre et Jérusalem afin de retrouver son statut de maître Assassin
qu'il vient de perdre lors d'une mission capitale dans le Temple de Salomon. Après
chaque assassinat, Altaïr retrouve une partie de l'équipement et des capacités
dont il avait été privé à la suite de sa destitution, lui permettant ainsi de
poursuivre ses missions. Le jeune homme exécute ses cibles, sur ordre de son
maître Al-Mualim dans le but de ramener la paix dans sa patrie natale. Ces
hommes à abattre sont des personnages influents au sein de leurs villes
respectives, à différents niveaux. Altaïr finit par apprendre que ces derniers
font également tous partie de l'Ordre du Temple.
Assassin's Creed Éditeur
:Ubisoft Développeur
:Ubisoft
Montréal Concepteur
: Patrice
Désilets, Jean Guesdon Musique
: Jesper
Kyd Date
de sortie : 13 novembre 2007 Pays
d’origine : Canada Genre
: Action-aventure,
Infiltration Mode
de jeu : Un joueur, multijoueur Média : Blu-ray Contrôle : Manette Plate-forme
:PS3
Mon
avis : C’est en écrivant ce genre de
critiques que je finis par me rendre compte a quel point le temps passe
rapidement. Ainsi, si l’on prend la saga Assassin's
Creed qui, sans aucune discussion possible, aura été une des plus
importantes de ces dernières années, se dire que celle-ci aura débuté il y a de
cela, bientôt, deux décennies, cela ne nous rajeunit en aucune façon, c’est un
fait. Nous étions donc en 2007 et sur la Playstation,
troisième du nom, lorsque les petits gars de chez Ubisoft, une firme française donc, nous pondirent un drôle de jeu
au concept plutôt alléchant, ce fameux Assassin's
Creed. Bien entendu, lorsque ce dernier paru, bien peu étaient ceux qui
auraient put penser que cette franchise allait, au fil du temps, prendre une
importance certaine et que, alors que nous sommes en 2024 et malgré pas mal de
déboires, celle-ci existerait encore. Pourtant, d’entrée de jeu, les éléments
qui allaient faire le succès de la saga étaient en place comme ce plaisir,
inavoué mais oh combien jouissif, d’assassiner divers individus le plus discrètement
possible, ce, avant de disparaitre tranquillement dans la foule, car bon, comment
dire, ici, mieux valait préférer la furtivité si l’on voulait s’en sortir, ce
qui, au demeurant, était logique vu que l’on jouait le rôle d’un assassin. Mais
ce n’était pas tout puisque l’autre grande force de la saga, c’était, naturellement,
le coté historique de cette dernière et le plaisir, donc, de vivre une aventure
en Terre Sainte, a l’époque des Croisades, ce, en croisant des figures
historiques et divers lieux qui l’étaient tout autant. Les amateurs d’Histoire,
naturellement, ne pouvaient qu’être aux anges et ce fut ce choix narratif,
fatalement, qui donna ses lettres de noblesse à cette saga qui allait prendre,
au fil des épisodes, de plus en plus d’importance par la suite. Bien entendu,
on passera rapidement sur les quelques défauts de ce premier volet, encore bien
perfectible, comme ce choix initial des allers retours dans le temps qui sera,
a mes yeux, le plus gros défaut de la saga, afin de se concentrer sur ce qui
avait déjà fonctionné et fait sa force, c’est-à-dire, une pseudo caution
historique proposée avec un véritable travail en amont, des protagonistes issus
des livres d’histoire et cette furtivité audacieuse qui nous changeait
grandement du coté bourrin de la concurrence de l’époque. Bref, avec ce premier
volet de Assassin's Creed, il était
pour le moins évident que Ubisoft
avait parfaitement réussi son pari en trouvant une formule terriblement
efficace. Restait a présent a parfaire celle-ci, ce qui adviendra très
rapidement dès le second volet, maitre étalon de la saga, mais bon, ceci, naturellement,
est déjà une autre histoire…
Points
Positifs : - Le
premier volet de la saga Assassin’s Creed n’est peut-être pas
le meilleur du lot, c’est un fait, cependant, malgré ses quelques défauts et
ses petites imperfections, il n’en reste pas moins comme étant un très bon jeu,
plutôt novateur de par sa jouabilité et ses choix narratifs et qui, bien
entendu, sera le précurseur d’une saga qui existe encore actuellement. -
Si l’on se remet dans le contexte de l’époque, il faut reconnaitre que ce
premier volet de Assassin's Creed est
plutôt une belle réussite et que c’est un véritable plaisir pour le joueur de
se balader dans ces villes mythiques de la Terre Sainte que furent Damas, Acre
et Jérusalem. -
Les amateurs d’Histoire, naturellement, seront ravis de vivre une aventure se
déroulant du temps des Croisades surtout que, accessoirement, la reconstitution
historique est de qualité. -
Un postulat de départ initial qui peut apparaitre comme étant un peu trop léger
pour être honnête mais qui prend de l’ampleur au fur et à mesure de l’avancée
du scénario. -
Le choix de privilégier la furtivité au bourrinage est, selon moi, une très
bonne chose, surtout que cela nous change de la concurrence de l’époque. Points
Négatifs : -
Malheureusement, dès ce premier épisode, on se coltine ce qui sera un des plus
gros défauts de la saga, c’est-à-dire, l’Animus et ces fameux allers-retours
dans le temps. Comme concept débile, il était difficile de faire pire, c’est un
fait ! -
Les assassins sont les gentils et les templiers les méchants !? Là aussi,
dans le genre grand n’importe quoi, c’est pas mal. Non mais, les gars de chez Ubisoft avaient conscience de ce qu’étaient
vraiment les membres de la secte des Haschischins ? -
Le concept initial est déjà bon, cependant, il reste encore perfectible et sera
amélioré par la suite. Ma
note :8/10
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