Reality David Bowie 1 - New Killer
Star (David
Bowie) 4:40 2 - Pablo
Picasso (Jonathan
Richman) 4:06 3 - Never Get
Old (David
Bowie) 4:25 4 - The
Loneliest Guy (David
Bowie) 4:11 5 - Looking for
Water (David
Bowie) 3:28 6 - She'll Drive
the Big Car (David
Bowie) 4:35 7 - Days (David Bowie) 3:19 8 - Fall Dog
Bombs the Moon (David
Bowie) 4:04 9 - Try Some,
Buy Some (George
Harrison) 4:24 10 - Reality (David Bowie) 4:23 11 - Bring Me
the Disco King (David
Bowie) 7:45
Reality Musicien : David Bowie Parution
: 16 septembre 2003 Enregistré : janvier
2003 – mai 2003 Durée : 49:25 Genre
:Rock, Rock Alternatif Producteur : Tony Visconti Label :Iso Musiciens : David
Bowie : chant, guitare, claviers, percussions,
saxophone, stylophone, synthétiseur Earl
Slick : guitare Mike
Garson : piano David
Torn : guitare Gail
Ann Dorsey : chœurs Sterling
Campbell : batterie Matt
Chamberlain : batterie sur Bring Me the Disco
King Catherine
Russell : chœurs Tony
Visconti : basse, guitare, claviers, voix Gerry
Leonard : guitare Mark
Plati : basse, guitare Mario
J. McNulty : batterie et percussions sur Fall
Dog Bombs the Moon
Mon
avis : Un an tout juste après Heathen,
ce qui fut, tout de même, une sacrée surprise et où on se croyait être revenu
au bon vieux temps de la musique pop où, pour rappel, les grands noms du genre
n’hésitaient pas à nous pondre des opus chaque années, David Bowie nous
revenait avec ce Reality qui, pour la petite histoire, connu
des avis, vis-à-vis de son prédécesseur, bien plus mitigés de la part des
critiques et de bon nombre de fans du Mince Duc Blanc. Pour ma part, à
l’époque, j’avais d’autres chats à fouetter que de me plonger dans l’analyse
d’un nouveau Bowie et donc, pour la petite histoire, ce ne fut que bien plus
tard que j’ai véritablement abordé le cas de cet opus. Et, sur ce point, je ne
vais pas vous mentir, à mes yeux, Reality n’est pas un grand
album. En effet, ici, nous sommes loin des heures de gloire du sieur David Robert
Jones voir même de ces deux merveilles des années 90 que furent Outside et Earthling,
ce vingt-troisième opus de Bowie se contentant, finalement, d’être bon. Certes,
au vu, de la concurrence de l’époque, concurrence qui, au demeurant, ne s’est
guère améliorée depuis, Reality se démarquait nettement, mais
bon, quand on connait la carrière du bonhomme, quand on se souvient de chef
d’œuvres absolus comme Low, Station
to Station ou Ziggy
Stardust, il est évidant que, qualitativement parlant, nous sommes, au
moins, deux tons en-dessous. De plus, après un Heathen salué
par la critique et les fans, Reality eu bien du mal à tenir la
comparaison, c’est un fait, de plus, histoire d’enfoncer le clou, comme la
pochette était horriblement moche, il y avait de quoi craindre une baisse
notable de l’inspiration de Bowie. Or, a bien y regarder, si tout, ici, n’est
pas parfait, si certains titres apparaissent comme étant trop moyens, comment
ne pas reconnaitre qu’il y a tout de même quelques belles chansons, quelques
petites perles qui, indéniablement, sauvent les meubles : New
Killer Star, single imparable et gros succès sur les ondes fin 2003, Never
Get Old et la fameuse pub Evian, sans oublier, bien
entendu, la véritable arlésienne – cela faisait des lustres que Bowie essayait
de nous la caser quelque part – que fut Bring Me the Disco King qui
conclut a merveille cet opus. Ajoutons deux reprises réussies et quelques
titres assez sympas et l’on obtient, au final, un album qui, certes, est loin
d’être parfait mais qui n’en est pas moins supérieur a ce que l’on pourrait
penser. Et dire, mais personne ne le savait alors, qu’il fallut, ensuite,
patienter une décennie pour avoir droit a un nouvel opus de David Bowie…
Points
Positifs : - Un
opus loin d’être un chef d’œuvre, certes, ni même un incontournable, mais qui,
malgré tout, s’avère être bien plus intéressant qu’on pourrait le penser de
prime abord, surtout après quelques écoutes. Plus enjoué que Heathen,
moins sophistiqué, David Bowie livre, avec Reality, un album
sympathique et assez plaisant. - New
Killer Star, single imparable, fut un gros succès à l’époque. Il faut dire
que le titre, assez simple dans sa conception, n’en reste pas moins
terriblement efficace. Personnellement, ma chanson préférée de cet opus. - New
Killer Star, donc, mais aussi Never Get Old, Reality, Bring
Me the Disco King et les deux bonnes reprises que sont Pablo
Picasso et Try Some, Buy Some sont les titres qui
marquent le plus les esprits. -
Musicalement, il n’y a rien à redire, David Bowie a sut, comme souvent, fort
bien s’entourer par une belle petite flopée de musiciens talentueux. Points
Négatifs : -
Bon, il faut reconnaitre que, malgré quelques titres assez réussis et plaisant,
l’ensemble reste un peu trop moyen à mon gout. Nous sommes, ici, assez loin des
heures de gloire de Bowie, voir même, par moments, de la seconde moitié des
années 90 où celui-ci fut, artistiquement parlant, fort productif. -
Il y a, tout de même, deux ou trois chansons un peu limites, qualitativement
parlant… -
Peut-être une des pochettes les plus moches de toute la discographie de David
Bowie, et je n’exagère nullement. Mais qu’est ce qu’il lui a pris de choisir un
tel étron ?! Ma
note :7/10
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