Berserk
– Tome 25 Serpico
repousse tant bien que mal les assauts des trolls au sein de la ville et,
heureusement pour lui, il maîtrise assez rapidement sa nouvelle épée aux
capacités magiques. Isidro essaie lui aussi d'en avoir un, mais d'autres
monstres arrivent en grand nombre. Il s'enfuit alors avec les autres vers
l'église où ils sont censés trouver refuge. Dans la course, Casca trébuche et,
chose surprenante, Farnese s'arrête et la protège. Serpico les aide alors et
tous repartent vers le lieu saint. Devant l'arrivée ininterrompue de trolls,
Guts s'avance vers la horde de monstres et, grâce à sa gigantesque épée,
tranche à tout va et ce sans jamais défaillir. Les villageois et le curé sont
sous le choc : comment de tels combattants peuvent-ils exister sans être des
sujets du démon ? Schierke se trouve quant à elle sur le toit de l'église et
n'attend qu'une seule chose : que tout le monde soit à l'intérieur du bâtiment
pour invoquer un sort de protection. Le curé se rend alors compte que la
sorcière utilise de la magie et se rend lui aussi sur le toit car il ne peut
accepter cela...
Berserk – Tome 25 Scénariste
: Kentaro
Miura Dessinateur : Kentaro
Miura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 25 Parution
en vo : 27 juin 2003 Parution
en vf : 01 juin 2008 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Dans ma critique du vingt-quatrième
volet de ce superbe et cultissime manga qu'est Berserk,
j’avais émis l’idée que celui-ci représentait un énième tournant dans la saga
puisque, en effet, avec la rencontre entre le groupe de Guts et la jeune
apprentie sorcière Schierke, la magie commençait a prendre une place de plus en
plus importante au sein de l’intrigue, l’ambiance passant de la dark fantasy a
une fantasy pure et dure. Bien entendu, certains des plus anciens lecteurs
pourraient trouver ce changement plutôt malvenu puisque l’ambiance générale,
par la force des choses, est bien moins sombre, cependant, pour ma part, cela
ne m’aura gêner pas le moins du monde, même si je peux parfaitement concevoir
que la plus grande place occupée par la magie, les créatures féeriques et
autres joyeusetés du même genre peut en perturber plus d’un de prime abord. Et
donc, sans grande surprise, tout cela se confirme dans ce vingt-cinquième volet de Berserk puisque,
si, dans ce dernier, nous avons droit a bon nombre de scènes d’actions avec nos
héros qui ont fort a faire face aux trolls, un ogre et un kelpie, ce qui
ressort, principalement, c’est la démonstration de pouvoirs de la jeune
Schierke, pouvoirs qui permettent a nos héros de s’en tirer – sans oublier,
bien sur, les armes magiques donnés dans le volume précédent et dont Serpico,
principalement, fait bon usage. Cependant, n’allez pas croire que Guts ne sert
plus a grand-chose et que la petite magicienne réglera tous les problèmes :
notre héros est toujours aussi impressionnant au combat et manie a merveille
son épée colossale, disons juste que, désormais, il n’est plus seul et que,
entre Serpico et Schierke, Guts a reçu des renforts de poids ! Ajoutons a
cela une sacrée dose d’humour puisque Isidro est visiblement là pour cela, sans
oublier, naturellement, des dessins toujours aussi splendides et l’on obtient,
au final, un énième excellent volet de Berserk, un de plus me direz
vous, bien entendu, mais bon, comme chacun sait, ce n’est plus vraiment une
surprise depuis bien longtemps…
Points
Positifs : -
Annoncé dans l’album précédant, nous basculons désormais dans la fantasy pure
et dure avec la démonstration des pouvoirs magiques de la jeune Schierke qui,
en toute franchise, est pour beaucoup pour la victoire de nos héros dans cette
lutte a mort face aux trolls. -
Des affrontements hauts en couleurs pour nos héros qui font face a des
adversaires plutôt réussis : trolls, ogre, kelpie. Au demeurant, cela
permet à l’auteur de mettre en avant Serpico et Schierke – Guts étant, bien
entendu, une évidence… -
Pour ce qui est des dessins, comme d’habitude, il n’y a rien à redire tant
Kentaro Miura nous démontre, quasiment depuis les débuts de sa saga, toute
l’ampleur de son talent. Ainsi, ici, comment ne pas s’extasier devant les
derniers chapitres qui, par certains cotés, ont de faux airs des plus beaux
tableaux de Pieter Brueghel !? -
L’humour, toujours au rendez vous, principalement grâce a Isidro, ce qui nous
permet d’apporter une touche de légèreté dans cet univers oh combien sombre. Points
Négatifs : -
Certains lecteurs regretteront peut-être que la magie prenne de plus en plus le
pas dans l’histoire, de même, l’ambiance générale passe de la dark fantasy a de
la fantasy pure et dure. Après, tout cela reste une simple affaire de gouts. -
Si les combats de ce tome sont spectaculaires, j’ai tout de même une nette
préférence pour les volumes où ces derniers sont moins nombreux et où
l’intrigue avance davantage. Ma
note :8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire