1.
Outside David
Bowie 1
- Leon Takes Us Outside (Bowie, Eno, Gabrels, Garson,
Kizilcay, Campbell) 1:25 2
- Outside (Armstrong, Bowie) 4:04 3
- The Hearts Filthy Lesson (Bowie, Eno, Gabrels, Garson,
Kizilcay, Campbell) 4:57 4
- A Small Plot of Land (Bowie, Eno, Gabrels, Garson,
Kizilcay) 6:34 5
- (Segue) – Baby Grace (A Horrid Cassette) (Bowie,
Eno, Gabrels, Garson, Kizilcay, Campbell) 1:39 6
- Hallo Spaceboy (Bowie, Eno) 5:14 7
- The Motel (Bowie, Eno) 6:49 8
- I Have Not Been to Oxford Town (Bowie, Eno) 3:47 9
- No Control (Bowie, Eno) 4:33 10
- (Segue) – Algeria Touchschriek (Bowie, Eno,
Gabrels, Garson, Kizilcay, Campbell) 2:03 11
- The Voyeur of Utter Destruction (as Beauty) (Bowie,
Eno, Gabrels) 4:21 12
- (Segue) – Ramona A. Stone / I Am With Name (Bowie,
Eno, Gabrels, Garson, Kizilcay, Campbell) 4:01 13
- Wishful Beginnings (Bowie, Eno) 5:08 14
- We Prick You (Bowie, Eno) 4:33 15
- (Segue) – Nathan Adler (Bowie, Eno, Gabrels, Garson,
Kizilcay, Campbell) 1:00 16
- I'm Deranged (Bowie, Eno) 4:31 17
- Thru' These Architect's Eyes (Bowie, Gabrels) 4:22 18
- (Segue) – Nathan Adler (Bowie, Eno) 0:28 19
- Strangers When We Meet (Bowie) 5:07
1. Outside Musicien
: David
Bowie Parution
: 26 septembre 1995 Enregistré : mai
1994 – février 1995 Durée : 74:36 Genre
: Rock
industriel, Rock expérimental Producteur : David
Bowie, Brian Eno, David Richards Label
:BMG Musiciens : David Bowie : chant, saxophone, guitare, claviers Brian Eno : synthétiseurs, traitements Reeves Gabrels : guitare Erdal Kizilcay : basse, claviers Mike Garson : piano Sterling Campbell : batterie Carlos Alomar : guitare rythmique Joey Baron : batterie Yossi Fine : basse Tom Frish : guitare (19) Kevin Armstrong : guitare (17) Bryony : chœurs (3, 12) Lola : chœurs (3, 12) Josey & Ruby Edwards
: chœurs (3, 12)
Mon
avis : Comme je l’avais souligner dans ma
critique de Black
Tie White Noise, après, plus ou moins, une décennie d’errances musicales
et alors que l’on n’attendait plus grand-chose de lui, David Bowie, tel un
phénix renaissant de ses cendres, revint sur le devant de la scène au cours des
années 90, cependant, si l’on doit être tout à fait objectifs, il fallut
néanmoins patienter jusqu’en 1995 pour que, enfin, nous ayons droit a un opus
qui, sans être parfait, renouait, par moments, avec ses heures de gloires et
nous rappelait que non, David Bowie n’était pas mort, musicalement parlant. Cet
album, ce fut 1.Outside, ce fameux opus de Bowie et sa non moins
célèbre promesse d’un album par an jusqu’à l’an 2000, promesse, bien évidement,
non tenue, puisque, Earthling, sorti dans les bacs début 1997
n’avait plus rien à voir avec son prédécesseur. En effet, en cette bien lointaine année 1995, 1.Outside devait être le premier volet
de cinq opus qui, s’ils avaient vu le jour, devaient constituer, selon les
dires de Bowie, son « hyper-cycle dramatique ».
Mais 1.Outside, c’est aussi, et donc, depuis presque trois décennies,
l’un des albums qui a le plus fait couler d’encre au sein de la longue carrière
du Mince Duc Blanc. En effet, cet opus, certains le portent aux nues, d’autres
le détestent, bref, il n’y a pas de demi-mesure avec ce dernier.
Pourtant, 1.Outside, c’est avant toute chose l’album du renouveau
pour Bowie, celui de la résurrection, perdu qu’il était après une traversée du
désert tout simplement pathétique au cours des années 80, les années des
pantalons jaunes et des danses stupides avec Mick Jagger. Donné pour finit, ou
presque, pour la musique, telle ne fut pas la surprise pour le petit monde
musical, et surtout, pour ses fans, de le voir renaitre, tel un phénix, avec
cet album si particulier, un album, que dis-je, un concept-album, une œuvre
d’art complètement inclassable, un truc qui en déstabilisa plus d’un a l’époque
mais qui, indéniablement, rappela au monde qu’après bien des errements, le
Major Tom renouait avec ses expériences créatives qui avaient fait sa renommée.
De nouveau accompagné de son vieux compère de la célèbre Trilogie Berlinoise,
le grand Brian Eno, David Bowie replongeait dans l’expérimentation pure et
dure, signa des chansons souvent dérangeantes, souvent étonnantes, et, tandis
que son compère s’en donnait a cœur joie à bidouiller ici et la, posa sa voix
feutrée tout de ce long, très long album. Car oui, s’il fallait trouver un
défaut à 1.Outside, c’est sa durée, beaucoup trop importante, ce
qui fait qu’à un moment donné, on n’échappe pas à un petit coup de mou lors de
son écoute. Fort heureusement, de par la qualité de bon nombre de ses titres,
par son mélange des genres musical et son coté grandiloquent, 1.Outside est,
incontestablement, un grand album de David Bowie, peut-être pas un pur chef
d’œuvre, en raison de sa durée, mais, indéniablement, un opus important dans sa
carrière, ne serais-ce que celui-ci vint nous rappeler, qu’en 1995, David Bowie
n’était pas tout à fait finit, musicalement parlant…
Points
Positifs : -
On le croyait mort musicalement depuis dix ans, et puis, en 1995, Bowie nous
revient avec un concept album complètement barré mais tellement génial dans sa
conception, son mélange des genres et son avant-gardisme franchement osé pour
un artiste de son age – mais c’était bien le seul à pouvoir le faire. -
Les retrouvailles entre David Bowie et Brian Eno, bien sur, car bon, sans ce
dernier et son approche musicale si particulière, nous n’aurions pas eu ce
petit bijou artistique qu’est 1.Outside. - 1.Outside possède
indéniablement son bon petit lot de superbes chansons, ainsi, entre The
Hearts Filthy Lesson, Hallo Spaceboy, I Have Not Been
to Oxford Town, Thru' These Architect's Eyes ou Strangers
When We Meet, il y a de quoi faire, et je n’ai citer que quelques exemples. -
Oublions donc les navrants albums des années 80 et place aux années 90, au rock
industriel, a l’expérimental et aux mélanges des genres. Un Bowie inspiré comme
rarement et qui prend des risques artistiques, bref, un Bowie comme je l’aime,
ce qu’il poursuivra dans le superbe Earthling. -
La pochette, son intérieur, le concept n’est pas que musical, loin de là. Points
Négatifs : - 1.Outside souffre
d’un gros défaut selon moi : il est beaucoup trop long et tous les titres
ne son pas de la même qualité même si, dans l’ensemble, celle-ci reste plutôt
bonne, ce qui fait que, du coup, il y a quelques passages a vide vers le milieu
de l’album. -
Indéniablement, nous avons là un album qui n’est pas facile d’accès, même pour
les fans, d’où, bien sur, le fait qu’il ait tant diviser ces derniers. -
Un album par an jusqu’à l’an 2000, la bonne blague ! Ma
note :8/10
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