dimanche 27 avril 2025

Darksiders


Darksiders
 
C'est l'Apocalypse. La fin de la trêve entre les Cieux et l'Enfer, nécessaire au développement de l'Humanité, doit être sonnée par la rupture des Sept Sceaux. Le Conseil Ardent, groupe d'entités cosmique laissé par le Créateur pour maintenir cette paix jusqu'à ce que les Humains soient assez forts pour se défendre face aux Cieux et à l'Enfer, enverra alors au milieu de la bataille ses quatre agents de toujours : les Cavaliers de l'Apocalypse, véritables gardiens de la paix œuvrant pour le Conseil et arbitrant le conflit en son nom. Pourtant, seul un Cavalier de l'Apocalypse a été envoyé sur Terre : Guerre. Ce dernier, à la fois perturbé par l'absence des trois autres Cavaliers et également victime d'un blocage inattendu de ses pouvoirs, se fraya tant bien que mal un chemin à coups d'épée au travers de la bataille jusqu'à tomber sur Abaddon, le général chargé de l'assaut angélique, et il lui demande alors des explications quant aux anomalies du déroulement de l'Apocalypse. Abaddon, qui n'attendait curieusement pas la présence d'un Cavalier, s'en trouve alors distrait du combat, et Straga, colossal général des armées infernales, le tue par surprise, en surgissant d'un bain de lave avant de l'écraser dans sa main. Les Cieux sont ensuite vaincus, et les forces de l'Enfer s'établissent sur la Terre, sous le règne du terrifiant Destructeur.
 

Darksiders
Éditeur : THQ
Développeur : Vigil Games
Concepteur : Joe Madureira, David Adams
Musique : Cris Velasco
Date de sortie : 05 janvier 2010
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure, Beat Them All
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation 3
 
Mon avis : 
Dans les années 90, en une époque où, chez Marvel, la franchise mutante régnait en maitre incontestable pour ce qui est des ventes, les X-Men virent l’arrivée d’un jeune dessinateur du nom de Joe Madureira, un artiste pour le moins talentueux et dont le style, inspiré de celui des mangas, marque grandement les esprits en apportant une touche de fraicheur pour le moins appréciable. Cependant, au bout de quelques années, le sieur Madureira quitta Marvel pour Images Comics, lança sa propre série, Battle Chasers, ce, avant d’abandonner celle-ci en court de route et de prendre un virage complet dans sa carrière, celle-ci le menant, quelques années plus tard, du coté des jeux vidéos avec, vous l’avez compris, ce Darksiders qui nous préoccupe à présent. Et donc, ce fut en 2010 que paru ce soft qui apparaissait, du moins, sur le papier, comme étant fort prometteur, ce, même si, si l’on doit être tout à fait objectif, le postulat de départ était loin d’être d’une franche originalité. Car bon, comment dire, avec du recul, force est de constater que Darksiders, avec ses faux airs de God of War, apparaissait, d’entrée de jeu, comme étant un énième Beat Them All qui n’apporterait pas grand-chose de nouveau a un genre plutôt à la mode à l’époque et ce constat apparu comme étant indéniable, y compris pour celles et ceux qui avaient accroché à ce jeu. Bourrinage, affrontements homériques, mises a morts spectaculaires, il était clair que tous ces éléments étaient déjà apparus dans la saga de Kratos ce qui faisait que, fatalement, Darksiders tenait davantage de la simple copie qu’autre chose. Alors certes, il y avait le scénario qui nous plongeait en pleine fin du monde et où l’on prenait en main un des fameux Cavaliers de l’Apocalypse, Guerre. Sympathique pour les amateurs du genre mais bon, plutôt léger pour ne pas dire basique, il fallait en convenir. Restait le character design du sieur Joe Madureira et là, a mon grand regret, lorsque paru Darksiders, je me suis tout simplement rendu compte que ce style si appréciable qui me plaisait tant quand j’avais une vingtaine d’années me laissait pour le moins dubitatif en dépassant la trentaine, a quoi, bien évidement, il fallait ajouter le fait que si Madureira savait terriblement bien dessiner les X-Men, c’était moins flagrant ici et que ce coté apocalyptique ne lui convenait pas vraiment. Bref, vous l’avez compris, je n’ai pas vraiment accroché à Darksiders, un soft qui possédait certes des qualités, je ne le nie pas, mais qui, de mon point de vu, était davantage destiné aux fans purs et durs du genre Beat Them All qu’a un public plus large. Quand a Joe Madureira, il continua, de temps en temps, à nous pondre quelques suites à sa nouvelle marotte vidéoludique et à se faire de moins en moins présent dans le monde des comics, mais bon, comme je l’ai souligné précédemment, cela fait bien longtemps que je n’ai plus 20 ans…
 

Points Positifs
 :
- Les fans purs et durs de Beat Them All seront probablement attirés par un soft comme Darksiders qui, malgré son coté basique, possède toutes les qualités pour satisfaire leur passion avec ce coté bourrin en diable et ses affrontements dantesques et spectaculaires.
- Les vieux fans des X-Men qui se souviennent, nostalgiques, du passage de Joe Madureira dans la franchise mutante, seront ravis de retrouver ce dernier et, surtout, ce style si particulier qui mélange plutôt habillement comics et mangas.
- Un scénario basique pour ne pas dire simpliste mais qui suffit parfaitement pour justifier le bourrinage omniprésent qui occupera les joueurs tout au long du jeu.
- Pour ce qui est de la jouabilité et de la prise en main, au moins, il n’y a pas grand-chose à redire, celle-ci est correcte.
 
Points Négatifs :
- Même si vous êtes fans de Beat Them All, vous ne pouvez pas ne pas reconnaitre que le genre nous a déjà proposé des titres autrement plus aboutis.
- Scénaristiquement, c’est très pauvre et cette histoire de fin du monde et de ce Cavalier de l’Apocalypse qui doit se coltiner des centaines de démons afin de sauver la Terre n’est qu’un vulgaire prétexte pour justifier la castagne qui est le seul but de ce soft.
- Autant j’ai put être un grand fan de Joe Madureira du temps où il officia chez les X-Men, dans la seconde moitié des années 90, autant je n’ai pas accroché a son character design dans Darksiders. Après, j’avais pris de l’âge et, comme chacun sait, les gouts changent avec le temps…
- Je suis peut-être très dur en disant cela mais comment ne pas reconnaitre que Darksiders n’est qu’un sous-God of War, la qualité en moins ?
 
Ma note : 6,5/10

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