samedi 13 avril 2024

Assassin's Creed 2


Assassin's Creed 2
 
Desmond est face à des inscriptions étranges écrites en sang sur le mur de sa chambre qu'il voit grâce à sa vision d'aigle. Lucy entre et lui demande de rentrer à nouveau dans l'Animus. Il assiste alors à la naissance d'un certain Ezio Auditore da Firenze. Les deux fuient ensuite rapidement le bâtiment d'Abstergo. Arrivé à un entrepôt qui semble être la cachette des Assassins, Lucy explique qu'elle voudrait avoir Desmond dans leur camp. Elle lui propose de s'entraîner rapidement grâce à l'effet secondaire de l'Animus qui lui permettra d'acquérir l'expérience d'Ezio, son ancêtre. Desmond accepte et rencontre le reste de l'équipe : Rebecca Crane qui s'occupe de l'Animus 2.0 des Assassins, et Shaun Hastings, tacticien et historien sarcastique. Desmond ne tarde pas à rentrer dans la machine et se retrouve donc à Florence, en 1476, dans la peau d'Ezio, un jeune noble séducteur de dix-sept ans. On découvre sa famille, sa petite amie et ses ennemis. Un jour, sa famille est accusée de trahison, victime d'une conjuration. Son père et ses deux frères sont exécutés devant ses yeux. Il doit quitter la ville avec sa mère et sa sœur, se réfugiant dans le village de Monteriggioni où son oncle Mario tient une villa. Il lui révèle que le jeune homme est un Assassin, tout comme son père qui a été tué par les Templiers. Il débute alors sa quête de vengeance contre ceux qui ont tué les membres de sa famille.
 

Assassin's Creed 2
Éditeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Montréal
Concepteur : Patrice Désilets, Jade Raymond
Musique : Jesper Kyd
Date de sortie : 17 novembre 2009
Pays d’origine : Canada
Genre : Action-aventure, Infiltration
Mode de jeu : Un joueur, multijoueur
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 Après vous avoir proposé la critique de Assassin's Creed, je me dois de vous faire une confidence et reconnaitre que ce fut par le biais du second volet de la saga culte de chez Ubisoft que j’ai véritablement découvert cette dernière. La chose peut paraitre pour le moins singulière, aux yeux de certains, pourtant, je n’en n’étais pas a mon coup d’essai et, au cours de ma vie de gamer, cela m’était déjà arrivé avec Tomb Raider 2 ou God of War 2, pour ne citer que les deux exemples les plus évidents. Bien entendu, cela importe peu, disons juste que, par la force des choses, cela m’aura fait découvrir ces mêmes premiers épisodes, fatalement moins aboutis que leurs prédécesseurs, par la suite et, comme chacun sait, ce sont toujours les premières fois qui marquent les esprits. Quoi qu’il en soit, pour en revenir a cet Assassin's Creed 2, si, à l’époque, j’en avais entendu le plus grand bien et que je savais par avance que celui-ci était un grand jeu, je dois reconnaitre que je ne m’attendais pas le moins du monde a ce que celui-ci soit aussi bon. Liberté totale ou presque, sentiment d’immersion comme au bon vieux temps (je parle de certains grands jeux de l’époque bénie de la première Playstation), graphismes tout bonnement somptueux et grandioses avec ces villes comme Florence et Venise tout bonnement monumentales, sublimement bien reconstituées et où l’on prenais un plaisir certain à parcourir de long en large, scénario de folie et captivant au possible, apparition de toute une foule de personnages historiques, ce qui ne pouvait que ravir un amoureux de l’Histoire comme moi, bref, avec cet Assassin’s Creed 2, les superlatifs me manquaient et les qualités de celui-ci étaient telles qu’il me serait fastidieux de toutes les nommées. J’ajouterais même que, avec Assassin’s Creed 2, j’atteignais enfin une autre dimension vidéoludique, j’avais enfin ce que je voulais. Tenez, un simple exemple : cette liberté quasi-totale ! Mais quel plaisir de faire ce que l’on voulait, de se balader ou bon nous semblait, de jouer les touristes dans des villes comme Florence, Venise, de parcourir la campagne Romagne, de monter à cheval, prendre des gondoles, grimper sur les toits et jouer les casses cous, se mêler a la foule, de jour, de nuit, mais aussi, de constater que telle église ou monument que l’on a escalader avant de réaliser un spectaculaire saut de la foi existait bel et bien, que quelque part, c’était presque comme si l’on avait effectué un voyage dans le temps et que l’on se retrouvait dans cette magnifique Italie de la Renaissance ! Mais Assassin’s Creed 2, ce fut également un scénario en béton, un scénario avec un protagoniste principal, Ezio Auditore, bonne petite tête a claque au début avec ses nombreux « Va benne » mais qui, assez rapidement et au fil du déroulement de l’intrigue, prenais une sacrée consistance et s’avéra être, au final, charismatique en diable. Un scénario dont le postulat de départ, la vengeance, était loin d’être original, certes, mais qui s’avéra diablement bien ficelé et plein de rebondissements, surtout que les auteurs du jeu ne s’étaient pas privés pour nous en faire voire des vertes et des pas mures : survol de Venise sur une aile volante fabriquée par Léonard de Vinci, séquences a la Prince of Persia afin de retrouver l’armure du héros du premier volet, missions diverses et variées avec tout un tas de possibilités pour y parvenir, énigmes à gauche et à droite et bien sûr, en trame de fond, cette lutte sans fin contre les Templiers qui vous mènera même jusqu’au Vatican avec cette conclusion, stupéfiante de par son contenu, qui en aura surpris plus d’un ! Bref, vous l’avez compris, je n’ai pas aimé Assassin’s Creed 2, je l’ai adoré ! Alors bien sûr, ce dernier date déjà de 2009 et certains pourront sourire en me voyant m’extasier pour un jeu qui n’est plus tout jeune et accuse depuis longtemps son âge, mais peu importe, un grand jeu, ça n’a pas d’âge, surtout que là, ce n’est même pas un grand jeu mais quasiment un chef d’œuvre ! Comment, j’exagère ? Sincèrement, pour le concept, l’histoire, les graphismes et le personnage principal, je pense que non. Quand a la saga en elle-même, avec ce second volet, force est de constater que Ubisoft avait fait fort, très fort même, sublimant de fort belle manière l’excellence du premier épisode. Il est tout de même dommage que la suite, elle, connu quelques hauts et pas mal de bas, mais bon, bien entendu, ceci fut une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le meilleur volet de la saga Assassin’s Creed et je pèse mes mots ! Il faut dire que, après un premier épisode sympathique,  original, mais assez répétitif, les petits gars de chez Ubisoft nous ont pondus ce que l’on peut bel et bien appeler le jeu parfait, ou presque. En effet, non seulement toutes les bonnes idées du premier opus sont reprises ici mais en étant améliorées, de plus, entre une jouabilité au top, les protagonistes charismatiques et le coté historique de la chose, il y a de quoi ravir les gamers les plus exigeants.
- Graphiquement, pour l’époque, Assassin’s Creed 2 est une pure merveille, quand a la reconstitution de Florence et de Venise, époque Renaissance, en toute sincérité, c’est une belle réussite. D’ailleurs, pour avoir visité ces deux villes, je peux vous assurer que, par moments, au gré de mes déambulations, je reconnaissais certains passages du jeu !
- Le postulat de départ peut paraitre un peu léger, voir bancal, cependant, au fur et a mesures que s’écoulent les heures, on prend conscience de la profondeur d’un scénario qui, ma foi, est une pure réussite et nous transportera de plaisir pendant des dizaines et des dizaines d’heures.
- Même chose pour Ezio au départ du jeu, que l’on prend pour une vulgaire tête à claque, pourtant, là aussi, au bout de quelques heures, on se rend compte que le bougre est bien plus charismatique qu’on pouvait le penser et il apparait, au final, comme étant le héros le plus réussi de la saga !
- Les amateurs d’Histoire, bien entendu, seront aux anges devant ce soft qui les transportera en pleine Renaissance, dans les puissantes Citées Etats Italiennes…
 
Points Négatifs :
- Je n’ai jamais été fan de l’un des concepts de base de la saga, c’est-à-dire, ces allers retours dans le temps. Franchement, quel dommage que l’on se soit coltiner cette idée bancale d’Animus…
- Les gentils assassins et les méchants templiers. Mais oui, bien sur, là aussi, voilà un postulat de départ bien débile !
 
Ma note : 9/10

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