mardi 22 avril 2025

Diablo 3


Diablo 3
 
Vingt ans se sont écoulés depuis que les démons primordiaux ont été vaincus et bannis du monde de Sanctuaire. Il vous faut aujourd’hui revenir là où tout a commencé, dans la ville de Tristram, et enquêter sur les rumeurs parlant d’une étoile tombée du ciel. Car c’est là le premier signe du retour du Mal, et le présage de la fin des temps. Maniez les forces dévastatrices que vous confère votre statut héroïque ! Faites trembler la terre, soufflez le feu et la glace sur vos ennemis, invoquez des créatures venues d’autres mondes... Réduisez à néant les légions infernales dans un environnement 3D aléatoire, où aucune partie ne se ressemblera : affrontez d’innombrables ennemis démoniaques, découvrez des lieux uniques et mettez la main sur un butin généré spécialement pour vous ! Dépouillez les cadavres de vos ennemis de tout leur or et utilisez votre fortune pour vous acheter de fabuleuses armes et armures, ou appelez-en à vos talentueux artisans pour parachever votre arsenal tout-puissant ! Des légendaires tours de Caldeum aux remparts assiégés du donjon de la Redoute, le monde des mortels est tombé sous l’influence corruptrice des Enfers. Défendez Sanctuaire avant que le monde ne soit complètement annihilé par les démons.
 

Diablo 3
Éditeur : Activision Blizzard
Développeur : Blizzard Entertainment
Concepteur : Josh Mosquiera, Leonard Boyarsky, Jay Wilson
Musique : Russell Brower, Derek Duke, Glenn Stafford
Date de sortie : 3 septembre 2013
Pays d’origine : États-Unis
Genre : Action-RPG, Hack and Slash
Mode de jeu : 1 à 4 joueurs
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 A la toute fin des années 90, j’avais eu l’occasion et, je dois le reconnaitre, le plaisir, sur la toute première Playstation, de jouer a ce qui est sans nul doute la référence du Hack and Slash, je veux, bien entendu, parler du premier volet de Diablo, un soft au scénario plutôt basique pour tout bon vieux fan de jeux de rôles qui se respecte et dont le but était d’une simplicité évidente puisqu’il suffisait d’errer a travers des couloirs, tuer des monstres, amasser de l’or et de l’équipement, retourner en ville pour vendre tout cela et se payer de meilleures armes et armures avant de retourner dans ces fameux couloirs, grottes et autres donjons pour tout recommencer avant de, au bout d’un certain nombre d’heures, se coltiner le fameux Diablo. Bien entendu, dit de la sorte, le néophyte pourrait trouver que tout cela n’avait rien de bien engageant, pourtant, le genre a ses adeptes depuis longtemps, fort nombreux au demeurant, et il est évidant qu’après de longues années d’attente (j’avais fait l’impasse sur le second volet qui était sortit uniquement sur PC), j’étais on ne peut plus impatient de me replonger dans une franchise qui, en son temps, m’avait fait passer énormément d’heures de plaisir. Car oui, sans être un grand fan et encore moins un spécialiste de Diablo, lorsque paru ce troisième volet de la saga, cela faisait belle lurette que je n’avais pas eu l’occasion de jouer a un Action-RPG puisque, la dernière fois, cela remontait a quelques années avec des softs comme Baldur’s Gate et Champions of Norrath sur PS2. Par la force des choses, ce fut donc avec un plaisir certain voir même une certaine impatience que je m’étais lancer dans ce troisième volet du roi du Hack and Slash. Et donc, quelques années après avoir abandonné le genre, le plaisir avait-il été toujours au rendez vous ? Et bien, comment dire, disons que, au bout de quelques minutes et le choix d’un personnage, le barbare, je retrouvais mes bonnes vieilles habitudes et j’étais prêt pour des dizaines et des dizaines heures de jeu ! Car au moins, avec ce genres de softs, il n’y a pas tromperie sur la marchandise : ici, il vous faudra du temps pour venir a bout du jeu et de Diablo (le bougre ne cesse de revenir), surtout que, assez rapidement, vous allez avoir envie de grimper de niveaux, de vous payer le meilleur équipement possible, bref, de devenir une espèce de demi-dieu capable d’affronter seul des centaines d’adversaires. Et quant tout cela sera finis, quand Diablo aura mordu la poussière, qu’allez vous faire ? Passer a autre chose ? Que nenni, vous allez passer au mode suivant, recommencer le jeu avec des adversaires plus coriaces et, forcément, de meilleurs équipements et autres récompenses diverses. Et là, vous comprenez aisément que pour les fans hardcore du genre, Diablo 3 est le genre de jeux sur lequel on peut y passer des années ! Bien entendu, ce ne fut pas mon cas, mais bon, même ainsi, il est évident que Diablo 3 ne fut pas un simple jeu, vite fait finit et que l’on mettait de coté, Diablo 3, ce fut, dans son genre et pour les fans, quelque chose d’énorme, un truc où l’on revenait sans cesse, où l’on grimpait niveaux après niveaux, où le challenge allait en grandissant, bref, où l’on ne perdait pas son temps, et ce, malgré le coté basique pour ne pas dire de la chose. Alors, bien entendu, le scénario tenait sur un timbre poste, les coups de théâtre tombaient un peu à plat, les protagonistes s’avéraient stéréotypés au possible quand aux dialogues, bah, on les croirait écris par un gamin de six ans, mais, finalement, cela importe peu. Les décors, eux, en se remettant dans le contexte de l’époque, étaient somptueux et variés, parfois gigantesques, les ennemis étaient légions et certains pouvaient poser problèmes, les boss, eux, nous permettaient de retrouver de vieilles connaissances comme le roi Leoric ou le Boucher ou de se frotter a la terrible Maghda, et puis, il y avait, bien sur, les habitudes du genre, monter de niveau, se payer un super équipement, bref, devenir, comme je l’ai dit plus haut, un demi-dieu vivant qui mettra la branlée du siècle a Diablo quand l’heure sera venu. Bien évidement, on ne pouvait apprécier Diablo 3 a sa juste valeur que si l’on était fan du genre et si vous ne supportiez pas les Hack and Slash, alors, vous pouviez passez votre chemin car ce soft n’était absolument pas fait pour vous. Cependant, si vous aimiez le genre, si passer d’interminables heures a exterminer des légions de monstres ne vous faisait pas peur, alors, il ne fallait pas hésiter une seule seconde car, sans être un chef d’œuvre absolu (difficile d’en être un quand on en est au troisième volet et qu’il y a peut de réelles nouveautés), Diablo 3 fut, incontestablement, le jeu qu’il vous fallait, surtout sur PS3, console où, il faut bien le reconnaitre, le genre fut sous-développé…
 

Points Positifs
 :
- Fans de Hack and Slash, n’hésitez pas une seule seconde, Diablo 3 est le jeu qu’il vous faut, surtout si vous jouez uniquement sur console comme c’est mon cas. Fidèle successeur des deux premiers volets qui, en leur temps, avaient déjà marqué leur époque, reprenant toutes les vieilles recettes qui avaient fait le succès de la saga, nous avons là un soft sans grande surprise mais fidèle à ce que l’on attendait de lui.
- Une durée de vie colossale : premièrement, finir le jeu une première fois est déjà long, surtout que, si vous souhaitez vous faciliter la tache, vous referez d’entrée de jeu certains passages afin de monter plus rapidement de niveau, mais ensuite, une fois Diablo vaincu, vous aurez envie de refaire le jeu dans un mode plus difficile, où les ennemis sont plus coriaces, le challenge plus élevé, les récompenses plus somptueuses… bref, un jeu qui peut vous occuper des mois et des mois pour ne pas dire plus !
- En se remettant dans le contexte de l’époque, ce soft est magnifique (et je parle de la version PS3), ainsi, que ce soient les décors, nombreux, variés et qui fourmillent de détails, les monstres et les protagonistes, les effets de lumières et autres sorts, tout est fait pour le plaisir de nos yeux. Et puis, dans certains niveaux, pensez donc à jeter un œil aux décors en arrière plan, cela vaut le coup…
- La prise en main est d’une simplicité évidente, les menus faciles d’accès et en quelques minutes, on comprend aisément où il faut aller pour s’équiper, pour choisir ses spécialités, celles de son compagnon, etc. Mine de rien, ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de jeux.
- Un choix varié pour ce qui est des classes des personnages : barbare, moine, magicien, chasseur de démons, fétichiste – marrant celui-là. Bien évidement, comme je suis un bourrin, j’ai choisis le barbare.
- La montée de niveaux est la même pour tout le monde et on obtient alors de nouvelles spécialités ; a nous ensuite d’en faire ce que l’on veut sans que l’on reste bloquer pendant des heures quand au choix à faire.
- Si les monstres sont nombreux et variés, les boss nous permettent de retrouver de vieux compagnons de route comme le roi Leoric et le Boucher, mais aussi, de faire connaissance avec la sorcière Maghda ainsi que les démons Asmodan et Baal.
- Bonne idée que celle de pouvoir avoir un compagnon tout au long de l’aventure – perso, j’ai choisis le templier.
- La possibilité de jouer a plusieurs sur le même écran, comme au bon vieux temps…
- Les cinématiques sont franchement réussies même si, hélas, peu nombreuses.
 
Points Négatifs :
Diablo 3 fait indubitablement parti de ce genre de jeux qui ne peuvent plaire qu’a un public de fans ; alors bien sur, au vu des ventes, ceux-ci sont nombreux, très nombreux même, mais bon, si vous ne supportez pas le Hack and Slash et ses travers, alors, ce soft n’est absolument pas fait pour vous.
- Justement, puisque je parle de travers, ceux du genre sont bien évidement une fois de plus au rendez vous : ainsi, il faut reconnaitre que tuer des centaines de monstres qui vous tombent dessus, au bout d’un moment, cela peut lasser, ensuite, on est obliger de faire sans arrêt des allers retours pour vendre son matériel qui ne sert a rien, réparer son équipement, etc. N’oublions pas que, scénaristiquement, c’est plutôt basique et certains dialogues sont même navrants… Il y aurait probablement à faire de ce coté là…
- Les monstres sont très nombreux et plutôt variés, hélas, on s’aperçoit que certains ne sont que des déclinaisons, ce qui, ma foi, est dommage…
- C’est un peu pareil pour certains décors : certes, ils sont variés mais par moments, on tombe un peu dans la facilité et le rouge démoniaque l’emporte un peu trop souvent par moments vers la fin.
- C’est une bonne idée d’avoir l’aide d’un compagnon ; personnellement, j’aurai souhaité pouvoir partir à l’aventure avec les trois au même temps.
- Mais qu’est ce que c’est que cette fin !? Diablo vaincu, on discute deux minutes, quelqu’un affirme que le mal n’est jamais tout à fait vaincu et… hop, c’est le générique de fin !? Mouais, un grand bof.
 
Ma note : 8,5/10

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