Narcos
– Saison 3 La
mort de Pablo Escobar n’a pas arrêté le crime et le trafic de drogue. Bien au
contraire, la cocaïne a continué d’inonder la Colombie et le reste de monde. Le
responsable principal de cela : un autre cartel colombien, celui de Cali,
tout aussi puissant que celui d’Escobar et dirigé par quatre hommes qui se
surnomment eux-mêmes les Gentlemen de Cali. Face a eux, et alors que le Cartel
négocie une réédition avantageuse avec le gouvernement colombien, l’agent Peña,
désormais responsable de la mission locale de la DEA…
Narcos – Saison 3 Réalisation
: José Padilha Scénario
: Chris Brancato Musique : Pedro
Bromfman, Rodrigo Amarante Production :Netflix Genre : Drame,
Policier, Thriller Titre
en vo : Narcos – Season 3 Pays
d’origine : États-Unis, Colombie Chaîne
d’origine :Netflix Diffusion
d’origine : 01 septembre 2017 Langue
d'origine : anglais, espagnol Nombre
d’épisodes : 10 x 52 minutes Casting : Pedro
Pascal : Javier Peña Damián
Alcázar : Gilberto Rodríguez Orejuela Alberto
Ammann : Hélmer « Pacho » Herrera Francisco
Denis : Miguel Rodríguez Orejuela Pêpê
Rapazote : José « Chepe » Santacruz-Londoño Matias
Varela : Jorge Salcedo Javier
Cámara : Guillermo Pallomari Andrea
Londo : María Salazar Eric
Lange : Bill Stechner Kerry
Bishé : Christina Jurado Michael
Stahl-David : Chris Feistl Matt
Whelan : Daniel Van Ness Arturo
Castro : David Rodríguez Sebastián
Eslava : Nicolas Rodríguez Miguel
Ángel Silvestre : Franklin Jurado Juan
Sebastián Calero : Navegante Juan
Pablo Shuk : Colonel Hugo Martínez Brett
Cullen : Ambassadeur Arthur Crosby Gastón
Velandia : General José Serrano Edward
James Olmos : Chucho Peña Raymond
Ablack : Stoddard Shea
Whigham : Agent Duffy Gabriel
Iglesias : Fluffy Sicario Carlos
Camacho : Claudio Salazar Taliana
Vargas : Paola Salcedo Bre
Blair : Lorraine Andrés
Crespo : Carlos Córdova José
María Yazpik : Amado Carrillo Fuentes
Mon
avis : C’était, bien entendu, la grande
question qui était sur toutes les lèvres, la fameuse question que celles et ceux qui avaient apprécié
cette série ne pouvaient s’empêcher de se poser, c’est-à-dire, mais comment les
auteurs de Narcos allaient-ils
faire pour nous captiver toujours autant, ce, sans le protagoniste principal,
Pablo Escobar, décédé a l’issu du dernier épisode de la seconde
saison ?! Une question pertinente et de la plus haute importance, bien
entendu, une question que je m’étais moi même posé, car bon, comment dire, si
le Cartel de Cali avait déjà fait son apparition au cours de la seconde saison,
si celui-ci semblait être pour le moins intéressant, comment pouvait-il tenir
la comparaison avec un individu aussi dangereux et charismatique que Pablo
Escobar qui, accessoirement et histoire d'enfoncer le clou, était formidablement personnifié par un Wagner
Moura en état de grâce !? La réponse a cette question, je vous la donne
tout de suite et elle est simple finalement : non, aucun des membres du
Cartel de Cali ne tient la comparaison avec Escobar, cependant, ce n’est pas
une surprise et là où est la grande force de cette troisième saison de Narcos,
c’est que, malgré la disparition du parrain de Medellin, malgré le départ de Boyd
Holbrook, alias Steve Murphy, et malgré un début peu enthousiasmant, il faut le
reconnaitre, le résultat final s’avère être une véritable réussite. Oh, certes,
peut-être pas du niveau de la première saison de Narcos, c’est un fait, une saison qui s’était avérée être quasiment
parfaite de bout en bout, quoi que, a bien y réfléchir. Ainsi, épisodes après
épisodes, le spectateur, d’abord méfiant, découvrit, avec satisfaction, que les
producteurs de Narcos n’avaient nullement perdu le feu sacré,
qu’ils étaient toujours aussi doués pour nous tenir en haleine dans cette
plongée dans la Colombie des années 90 avec son lot de violence, de corruption,
de morts et de scandales politiques. Coté protagonistes, Peña reste égal a lui-même,
les membres du Cartel, principalement les deux frères, méritaient le détour
mais l’ajout le plus intéressant fut peut-être celui de Jorge Salcedo,
responsable de la sécurité du Cartel de Cali et, surtout, l’homme qui le fera
tomber : la mise en avant de ce dernier nous permet de découvrir, pour la
première fois dans cette série, un protagoniste qui, sans être policier ou
criminel, a une réelle importance et qui s’avéra être assez attachant. Bref,
vous l’avez compris, même sans Escobar, cette troisième saison de Narcos réussit
le pari d’être toujours aussi bonne, ce qui, ma foi, fut une fort bonne
nouvelle surtout que, comme chacun sait, c’était loin d’être gagner. Quand a la
suite, eh bien, nous allions quitter la Colombie pour le Mexique et une toute
nouvelle trilogie, mais bon, ceci, naturellement, était déjà une autre histoire…
Points
Positifs : -
Pari réussit que celui de maintenir la qualité d’une série qui a perdu son
personnage principal a la fin de la seconde saison, car il ne faut pas se
leurrer, Pedro Escobar était la grande figure de Narcos, or, sans
lui – et sans Steve Murphy – et avec un renouvèlement important du casting,
cela reste toujours aussi passionnant et on retrouve tout ce qui a fait la
force de cette série depuis ses débuts. -
Jorge Salcedo est probablement le personnage le plus intéressant de cette
troisième saison : homme honnête travaillant pour des criminels, il doit
jongler sans cesse afin de protéger les siens et finira par faire tomber ses
patrons. -
Si le Cartel de Cali ne remplace pas totalement Escobar, force est de constater
qu’entre les frères Rodríguez Orejuela et Pacho, on a tout de même affaire a
quelques figures qui marquent les esprits. -
Un Javier Peña toujours égal a lui-même, c’est-à-dire, charismatique. -
La scène de la danse gay de Pacho : le moment le plus hilarant de la
saison, surtout au vu de sa conclusion pour le moins violente ! -
Le générique a bien changé depuis les débuts mais il reste toujours aussi bon,
et puis, la chanson de Rodrigo Amarante est une pure merveille ! Points
Négatifs : -
Que l’on veuille ou pas, personne ne remplace Pedro Escobar… -
Un début de saison un peu trop hésitant et loin d’être enthousiasmant, fort
heureusement que la suite est nettement plus aboutie. -
Les puristes regretteront quelques libertés prises avec la réalité historique,
bien entendu, mais bon, on à l’habitude… Ma
note :8,5/10
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