jeudi 11 avril 2024

Narcos – Saison 3


Narcos – Saison 3
 
La mort de Pablo Escobar n’a pas arrêté le crime et le trafic de drogue. Bien au contraire, la cocaïne a continué d’inonder la Colombie et le reste de monde. Le responsable principal de cela : un autre cartel colombien, celui de Cali, tout aussi puissant que celui d’Escobar et dirigé par quatre hommes qui se surnomment eux-mêmes les Gentlemen de Cali. Face a eux, et alors que le Cartel négocie une réédition avantageuse avec le gouvernement colombien, l’agent Peña, désormais responsable de la mission locale de la DEA…
 

Narcos – Saison 3
Réalisation : José Padilha
Scénario : Chris Brancato
Musique : Pedro Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame, Policier, Thriller
Titre en vo : Narcos – Season 3
Pays d’origine : États-Unis, Colombie
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 01 septembre 2017
Langue d'origine : anglais, espagnol
Nombre d’épisodes : 10 x 52 minutes
 
Casting :
Pedro Pascal : Javier Peña
Damián Alcázar : Gilberto Rodríguez Orejuela
Alberto Ammann : Hélmer « Pacho » Herrera
Francisco Denis : Miguel Rodríguez Orejuela
Pêpê Rapazote : José « Chepe » Santacruz-Londoño
Matias Varela : Jorge Salcedo
Javier Cámara : Guillermo Pallomari
Andrea Londo : María Salazar
Eric Lange : Bill Stechner
Kerry Bishé : Christina Jurado
Michael Stahl-David : Chris Feistl
Matt Whelan : Daniel Van Ness
Arturo Castro : David Rodríguez
Sebastián Eslava : Nicolas Rodríguez
Miguel Ángel Silvestre : Franklin Jurado
Juan Sebastián Calero : Navegante
Juan Pablo Shuk : Colonel Hugo Martínez
Brett Cullen : Ambassadeur Arthur Crosby
Gastón Velandia : General José Serrano
Edward James Olmos : Chucho Peña
Raymond Ablack : Stoddard
Shea Whigham : Agent Duffy
Gabriel Iglesias : Fluffy Sicario
Carlos Camacho : Claudio Salazar
Taliana Vargas : Paola Salcedo
Bre Blair : Lorraine
Andrés Crespo : Carlos Córdova
José María Yazpik : Amado Carrillo Fuentes
 
Mon avis :
 C’était, bien entendu, la grande question qui était sur toutes les lèvres, la fameuse question que celles et ceux qui avaient apprécié cette série ne pouvaient s’empêcher de se poser, c’est-à-dire, mais comment les auteurs de Narcos allaient-ils faire pour nous captiver toujours autant, ce, sans le protagoniste principal, Pablo Escobar, décédé a l’issu du dernier épisode de la seconde saison ?! Une question pertinente et de la plus haute importance, bien entendu, une question que je m’étais moi même posé, car bon, comment dire, si le Cartel de Cali avait déjà fait son apparition au cours de la seconde saison, si celui-ci semblait être pour le moins intéressant, comment pouvait-il tenir la comparaison avec un individu aussi dangereux et charismatique que Pablo Escobar qui, accessoirement et histoire d'enfoncer le clou, était formidablement personnifié par un Wagner Moura en état de grâce !? La réponse a cette question, je vous la donne tout de suite et elle est simple finalement : non, aucun des membres du Cartel de Cali ne tient la comparaison avec Escobar, cependant, ce n’est pas une surprise et là où est la grande force de cette troisième saison de Narcos, c’est que, malgré la disparition du parrain de Medellin, malgré le départ de Boyd Holbrook, alias Steve Murphy, et malgré un début peu enthousiasmant, il faut le reconnaitre, le résultat final s’avère être une véritable réussite. Oh, certes, peut-être pas du niveau de la première saison de Narcos, c’est un fait, une saison qui s’était avérée être quasiment parfaite de bout en bout, quoi que, a bien y réfléchir. Ainsi, épisodes après épisodes, le spectateur, d’abord méfiant, découvrit, avec satisfaction, que les producteurs de Narcos n’avaient nullement perdu le feu sacré, qu’ils étaient toujours aussi doués pour nous tenir en haleine dans cette plongée dans la Colombie des années 90 avec son lot de violence, de corruption, de morts et de scandales politiques. Coté protagonistes, Peña reste égal a lui-même, les membres du Cartel, principalement les deux frères, méritaient le détour mais l’ajout le plus intéressant fut peut-être celui de Jorge Salcedo, responsable de la sécurité du Cartel de Cali et, surtout, l’homme qui le fera tomber : la mise en avant de ce dernier nous permet de découvrir, pour la première fois dans cette série, un protagoniste qui, sans être policier ou criminel, a une réelle importance et qui s’avéra être assez attachant. Bref, vous l’avez compris, même sans Escobar, cette troisième saison de Narcos réussit le pari d’être toujours aussi bonne, ce qui, ma foi, fut une fort bonne nouvelle surtout que, comme chacun sait, c’était loin d’être gagner. Quand a la suite, eh bien, nous allions quitter la Colombie pour le Mexique et une toute nouvelle trilogie, mais bon, ceci, naturellement, était déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Pari réussit que celui de maintenir la qualité d’une série qui a perdu son personnage principal a la fin de la seconde saison, car il ne faut pas se leurrer, Pedro Escobar était la grande figure de Narcos, or, sans lui – et sans Steve Murphy – et avec un renouvèlement important du casting, cela reste toujours aussi passionnant et on retrouve tout ce qui a fait la force de cette série depuis ses débuts.
- Jorge Salcedo est probablement le personnage le plus intéressant de cette troisième saison : homme honnête travaillant pour des criminels, il doit jongler sans cesse afin de protéger les siens et finira par faire tomber ses patrons.
- Si le Cartel de Cali ne remplace pas totalement Escobar, force est de constater qu’entre les frères Rodríguez Orejuela et Pacho, on a tout de même affaire a quelques figures qui marquent les esprits.
- Un Javier Peña toujours égal a lui-même, c’est-à-dire, charismatique.
- La scène de la danse gay de Pacho : le moment le plus hilarant de la saison, surtout au vu de sa conclusion pour le moins violente !
- Le générique a bien changé depuis les débuts mais il reste toujours aussi bon, et puis, la chanson de Rodrigo Amarante est une pure merveille !
 
Points Négatifs :
- Que l’on veuille ou pas, personne ne remplace Pedro Escobar…
- Un début de saison un peu trop hésitant et loin d’être enthousiasmant, fort heureusement que la suite est nettement plus aboutie.
- Les puristes regretteront quelques libertés prises avec la réalité historique, bien entendu, mais bon, on à l’habitude…
 
Ma note : 8,5/10

Aucun commentaire: