Castlevania
– Lords of Shadow Gabriel
Belmont, un membre de la Confrérie de la lumière, perd sa femme, assassinée par
des adorateurs de l'ombre. Les anciens de la confrérie, guidés par un songe,
l'envoient alors voir un ancien dieu, Pan, pour contacter l'esprit de son
épouse décédée, qui selon eux aurait un message à faire porter à son époux, un
moyen de mettre fin à l'ère de Ténèbres que traverse aujourd'hui le monde. Il
part ensuite à la recherche d'un mystérieux artefact, un masque doté de
pouvoirs immenses dont celui de ramener sa femme défunte : le masque de
lumière. Malheureusement, ce masque est brisé en trois morceaux qui ont été
confiés aux Seigneurs des Ombres. Il devra faire équipe avec un autre chasseur
de démons nommé Zobek qui lui aussi fait partie de la confrérie de la lumière.
Castlevania – Lords of Shadow Éditeur
:Konami Développeur
:MercurySteam Concepteur
: Enric
Álvarez, David Cox, Hideo Kojima Musique
: Óscar
Araujo Date
de sortie : 07 octobre 2010 Pays
d’origine : Japon Genre
: Action-aventure Mode
de jeu : Solo Média : Blu-ray Contrôle : Manette Plate-forme
:PS3
Mon
avis : Aussi incroyable que cela puisse
paraitre, au cours de toutes ces décennies à me coltiner un nombre plus que
conséquent de jeux vidéo, je n’avais eu, pendant bien des années, l’occasion de
jouer qu’a un seul et unique volet de Castlevania, une saga qui fut, pour
rappel et sans aucune discussion possible, une des plus anciennes mais aussi des
plus cultes du genre. Ce soft, ce fut, bien entendu, le fameux Symphony
of the Night, paru, dans les années 90 sur la première Playstation et
qui avait, pour héros, le légendaire Alucard. Il faut dire, et cela explique
peut-être la chose, que la franchise Castlevania connu, principalement, ses heures de gloires
sur les anciennes générations de consoles, sur celles des
années 80 et début 90 et il fallut patienter bien longtemps, en 2010, plus
précisément, pour que, enfin, je ne répare cette bizarrerie vidéoludique avec
un soft qui fit parler pas mal à son sujet lors de sa parution, ce fameux Lords
of Shadow, qui était, ni plus ni moins, qu’un reboot de la série. N’étant
pas, par la force des choses, un inconditionnel pur et dur de la saga, le
reboot en tant que tel ne me gênas pas le moins du monde et je dois reconnaitre
que j’étais davantage intéresser par les divers changements proposés par ce
dernier. Ainsi, dans ce Lords of Shadows, ce qui frappait de prime
abord, c’était ses multiples influences, le gameplay lorgnant allègrement du
coté de jeux comme God of War, Devil May
Cry ou Shadow
of the Colossus, tel un patchwork où l’on retrouvait tous les éléments
qui avaient fait la réussite de ces softs, avec l’impression, fatalement,
qu’entre inspiration et copie, la frontière était plus que mince. Ainsi, tout
au long de la bonne quinzaine d’heures, grosso modo, dont on avait besoin pour
venir à bout des aventures de Gabriel Belmont dans sa quête de vengeance, il
faut reconnaitre que Lords of Shadows regorgeait de combats
spectaculaires, que les décors étaient souvent magnifiques, et qui plus est,
variés, et que, entre quelques protagonistes pour le moins réussis – Gabriel
bien entendu mais aussi Claudia, Zobek, le Dieu Pan ou la Reine Vampire, pour
ne citer que les plus évidents – et une bande originale pour le moins
entrainante, force est de constater que, sans atteindre les sommets d’un Symphony
of the Night en son temps, car tout n’est pas parfait, loin de là,
cette mouture moderne de Castlevania s’en sortait avec les
honneurs et semblait relancer, de la plus belle des manières, une franchise qui
semblait baisser en qualité depuis bien des années. Hélas, cet épisode, aussi
bon fut-il, ne fut qu’une espèce de chant du cygne puisque sa suite, Lords
of Shadow 2, paru quatre années plus tard, fut une telle catastrophe que,
depuis lors, aucun autre volet n’est paru, quelque soit la console, un peu,
finalement, comme si nous avions fait nos adieux a une des sagas les plus
anciennes du petit monde des jeux vidéos…
Points
Positifs : - Une
aventure plutôt captivante et dont le scénario ne se dévoile dans son ampleur
qu’au fil des niveaux ; alors certes, tout cela reste plutôt convenu – une
simple histoire de vengeance, des méchants démoniaques, tout le bestiaire
habituel de la saga – mais on s’accroche tout de même à l’intrigue et a ce
ténébreux Gabriel. -
Les diverses inspirations offrent leurs lots de nouveautés dans la saga et sont
plaisantes, les meilleures, selon moi, étant les fameux Titans qui n’auraient
pas dénotés dans Shadow of the Colossus et qui nous offrent
des affrontements dantesques. -
L’ouverture de la série a de nouveaux folklores et mythes jusqu’ici non abordés
comme Pan, Baba Yaga etc. -
Quelques protagonistes sont diablement charismatiques : Gabriel, bien entendu,
mais aussi Zobek, Claudia et son chevalier servant, la Reine des Vampires… -
Les niveaux sont plutôt variés dans l’ensemble et souvent magnifiques, si, naturellement,
on se remet dans le contexte de l’époque. -
Une bande originale plutôt bonne et qui tient la route. -
La dernière scène, après le générique de fin, surprenante quant au devenir de
Gabriel. Points
Négatifs : -
Quel dommage que l’on ne puisse vaincre les boss que d’une seule manière ;
si cela se conçoit pour certains, pour d’autres (je pense au premier Troll par
exemple), c’est un peu exagéré. -
Le système avec les deux cercles où l’on doit taper au bon moment est chiant au
possible et m’aura donné des sueurs froides au début du jeu. -
Devoir se coltiner les anciens niveaux afin de glaner tous les bonus cachés du
jeu, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé surtout que, du coup, il faut tout
refaire comme si on y allait pour la première fois. -
Malheureusement, si les niveaux sont la plupart du temps magnifiques, le chemin
est imposé et ce manque de liberté est regrettable. -
L’inspiration, c’est bien, mais par moments, il est difficile de ne pas avoir l’impression
d’avoir affaire à une copie d’autres jeux… Ma
note :8/10
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