God
of War – Ascension Puni
par les dieux pour avoir brisé son pacte avec Arès, qui l'a manipulé pour qu'il
tue sa propre famille, Kratos est torturé par les trois Érinyes (ou Furies).
Alors qu'il se libère, il va chercher le moyen d'obtenir la rédemption qu'il
cherche tant : le pardon des dieux et l'oubli des souvenirs de ses massacres.
Le jeu débute à la Prison des damnés où Kratos a été torturé par les Érinyes.
Alors qu'il se libère des griffes d'une Erinyes et la tue ainsi que
l'Hécatonchire qu'elle contrôlait. Il se remémore les trois dernières semaines
passées avant son emprisonnement, sa rencontre avec Orkos, fils d'Arès qui lui
dit que pour rompre son pacte avec le dieu de la Guerre et retrouver son
esprit, il doit tuer les sœurs Érinyes.
God of War – Ascension Éditeur
:SCE Développeur
:SCE
Santa Monica Studio Concepteur
: Todd
Papy Musique
: Tyler
Bates Date
de sortie : 12 mars 2013 Pays
d’origine : Etats-Unis Genre
: Beat
them all, aventure, mythologie grecque Mode
de jeu : De un à huit joueurs Média : Blu-ray Contrôle : Manette Plate-forme
:PS3
Mon
avis : Parmi les jeux qui auront le plus
marquer la première décennie du vingt et unième siècle naissant, nul doute que
la saga de chez Sony, je veux, bien évidement, parler de
l’inimitable God of War, est l’un des plus importante. D’une
violence rare, avec un antihéros détestable à souhait mais qu’on se plaisait à
incarner, la série de Santa Monica Studio aura marqué au fer
blanc à la fois la fin de la PS2, avec un fort bon premier opus et
un second tout
simplement magistral, mais aussi les débuts de la PS3 avec
un troisième
épisode qui fut certes, peut-être moins aboutit, scénaristiquement parlant,
mais qui n'en restait pas moins exceptionnel d’un point de vu graphique, du
moins, si l’on se remet dans le contexte de l’époque, bien entendu. Cependant,
et avant le fameux quatrième opus sur la PS4 qui bouleversera
pas mal de choses, il y eut, en 2013, un épisode un peu spécial, un peu dans la
veine de ceux sortis sur la PSP, ce tant décrié God of War
– Ascension. Bon, si je dois être tout à fait objectif, je dois reconnaitre
que, après avoir entendu tant de mal à son sujet, il me fallu presque deux ans
pour franchir le pas, l’occasion s’étant présenté de le trouver à petit prix et,
en toute sincérité, si je ne m’attendais pas à un grand God of War au
vu des très nombreuses critiques négatives, je n’aurais jamais pensé qu’il
puisse être aussi mauvais. Car a un moment donné, je veux bien être gentil,
reconnaitre que certains passages sont réussis et que graphiquement, c’est plutôt
correct, assez rapidement, j’avais compris où j’avais mis les pieds,
c’est-à-dire, dans un franc foutage de gueule ! Car oui, mille fois
oui, Ascension est tout ce qu’un jeu vidéo ne devrait jamais
être : ici, les développeurs ayant tout misés sur une version online, ont
osés nous proposer un scénario solo tout bonnement indigeste, sans aucune
saveur et où on se contente d’avancer, sans but réel et sans vraiment
comprendre où on va, tout en affrontant des centaines et des centaines
d’adversaires tous plus abrutissants les uns que les autres. Tenez, ces fameux
monstres, quelle misère : souvent réussis dans les précédents opus, ici,
en dehors d’une version éléphantesque qui nous font un peu penser à Babar, du
moins, un Babar barbaresque, les autres sont les mêmes qu’avant mais avec un
nouveau look, ce, sans que tout cela soit une franche réussite. Ainsi, lorsque
vous aurez abattu, pour la centième fois, le même bouc, je pense que, vous
aussi, vous en aurez plus qu’assez de ces combats inutiles et qui ne servent
qu’à augmenter de façon artificielle une durée de vie franchement bof. Ajoutons
à cela des boss quasi inexistants et sans le moindre charisme ainsi que des passages
où Kratos glisse et où on doit éviter des obstacles (bonne idée) mais qui sont
en trop grand nombre (mauvaise idée) et vous comprendrez un peu mon désarroi,
pour ne pas dire mon profond dégout vis-à-vis de ce jeu. D’ailleurs, assez
rapidement, je me suis forcé à avancer, sans aucune envie, histoire d’en venir
à bout, et puis, comme un coup de théâtre final, comme si tous mes griefs ne
suffisaient pas, arriva, vers la toute fin du jeu, ce fameux passage décrié
dans de nombreuse critiques, celui où Kratos doit, sans aucune possibilité de
regagner de l’énergie, se taper trois combats consécutifs plutôt ardus, et là,
sincèrement, après un nombre conséquent d’essais et un profond dégout, je pris
la seule décision qui me restait et qui me semblait logique, c’est-à-dire,
retirer le jeu de ma PS3, estimant, a
juste titre, avoir suffisamment perdu mon temps, temps qui est, comme chacun
sait, bien trop précieux pour le gaspiller avec de telles futilités…
Points
Positifs : - Graphiquement,
c’est plutôt correct, je ne le nie pas, mais bon, rien de neuf sous le soleil
non plus, ne vous attendez pas à des décors exceptionnels, on est sur PS3,
on le sait, et puis c’est tout. -
La musique du jeu tient plutôt la route, mais bon, là aussi, c’est pareil, dans
les grandes lignes, c’est du vu et du revu. -
Allez, je les aime bien les Babars sauvages qu’on doit combattre par moments. -
Hum, disons que comme boss, Castor et Pollux sont réussis (enfin, il est
réussi) mais en dehors d’eux, c’est morne plaine… -
Quelques énigmes sympas, la possibilité de réparer des parties du décor ou de
faire intervenir un de nos doubles. Points
Négatifs : -
On a compris que les développeurs ne se sont absolument pas foulés pour le
scénario solo, misant tout sur le mode online – mais comme je ne joue pas
online, je serais incapable de dire du mal ou du bien de celui-ci. Mais bon, ça
sent fortement le foutage de gueule ! -
Une absence de scénario affligeante : Kratos ère comme une âme en peine,
sans but véritable et sans grand enthousiasme, se contentant de tuer tout ce
qui se présente devant lui et d’avancer bêtement, tout droit. -
Un comble, on réussit à s’ennuyer pendant les quelques rares cinématiques
censées expliquer le pourquoi du comment au sujet du scénario ; et,
accessoirement, on a du mal à tout comprendre. -
Des combats par dizaines, pas centaines, et ils durent des plombes, et on
s’ennuie franchement au cours de ceux-ci, attendant tout juste d’en finir avec
nos adversaires avant de passer aux suivants, trente secondes plus tard. -
Les ennemis sont carrément ratés et sont aussi charismatiques que François
Hollande, c’est pour dire ! -
Au bout de dix minutes de jeu, vous en aurez plus qu’assez des hommes boucs, et
ce n’est que le début… -
Un nombre trop importants de phases de jeu où Kratos glisse et où on doit
éviter des obstacles : la première fois, on trouve ça amusant, au bout de
la dixième, on commence à saturer… -
Le combat de la mort qui tue vers la fin, en trois partie, où on se tape des
légions d’adversaires assez coriaces, et ce, sans possibilité de se
soigner et sans sauvegarde. Un chalenge tout simplement ridicule au vu de sa
difficulté mais au moins, il m’aura convaincu d’arrêter là les frais ! Ma
note :3,5/10
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