Berserk
– Tome 31 Le
groupe de Guts se dirige maintenant vers le port dans l'espoir de pouvoir
s'enfuir par la mer en prenant une barge. Pourtant, cela ne va pas être aussi
simple : Schierke vient de se rendre compte que, absorbée qu'elle était par la
bataille, elle a négligé la détection de l'Od et qu'un esprit maléfique en
expansion tourbillonne en fait dans le port. Une fois sur place, tous
constatent qu'elle avait raison : les quais sont remplis de monstres à perte de
vue et un énorme vaisseau de guerre en débarque encore d'autres ! La situation
empire rapidement puisque la ruelle où se trouve le groupe est maintenant
encerclée par les créatures maléfiques. Guts s'apprête donc à foncer dans le
tas et demande aux autres de ne pas bouger tandis qu'il se jettera dans la
mêlée. Schierke tente de l'en empêcher, mais le guerrier lui rétorque qu'elle n'aura
qu'à le faire redevenir normal au moment voulu, alors que s'ils s'élancent tous
en même temps, ils n'arriveront jamais à passer. Schierke sent alors un pouvoir
redoutablement puissant en train de grandir, et demande aux autres de la
couvrir tandis qu'elle va exécuter un long rituel très puissant. Le groupe est
maintenant repéré et Guts sort seul d'un côté de la ruelle pour se jeter au
milieu des monstres, tandis que ses compagnons s'occupent de défendre l'autre
issue en attendant que Schierke ait terminé de préparer son sort...
Berserk – Tome 31 Scénariste
: Kentaro
Miura Dessinateur : Kentaro
Miura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 31 Parution
en vo : 29 septembre 2006 Parution
en vf : 20 mai 2009 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Je ne vous le cache pas et,
d’ailleurs, ce n’est pas vraiment une surprise, je suis un grand fan de Berserk et,
depuis que, il y a quelques années, je me suis finalement décidé à me lancer
dans la lecture de cet excellent manga que je n’ai découvert que sur le tard,
je n’ai jamais été déçu par l’œuvre du sieur Kentaro Miura qui, jusqu’ici, aura
toujours oscillée entre le très bon et le franchement exceptionnel. Pourtant,
dans cette énième critique, je ne peux m’empêcher de noter un petit bémol dans
ce trente-et-unième tome de la saga, un petit bémol, certes, davantage dut à
mes propres gouts personnels, mais un bémol tout de même. Ainsi, comme je le
dis souvent, trop d’action tue l’action et, dans le cas présent, force est de
constater que, dans ce volume, il n’y à que cela : Guts contre des monstres,
Guts aidé par Schierke et, a un degré moindre, par Serpico, face a un sorcier
Kushan puis, pour finir, Guts face a l’Empereur de ces derniers. Bref, des
affrontements, des combats, des morts par centaines et puis, disons que, dans
les grandes lignes, c’est tout ! Alors, bien entendu, les fans d’action
pure et dure seront aux anges et je dois reconnaitre que le sieur Miura sait
parfaitement nous tenir en haleine tout au long de ce trente-et-unième volume
qui s’avère être un formidable défouloir, cependant, dans mon cas, je ne suis
pas un grand fan des affrontements interminables, de ces tomes entiers où l’on
ne se coltine que des combats, aussi spectaculaires soient-ils, alors, même si,
dans l’ensemble, ce volume n’est pas mauvais, loin de moi l’idée d’affirmer une
telle chose, et que si, une fois de plus, on ne peut que louer la partie
graphique qui est, tout bonnement, somptueuse, il est clair que je préfère
largement des tomes mieux structurés, scénaristiquement parlant. L’action,
c’est bien, surtout dans Berserk, mais quand il n’y a plus que
cela…
Points
Positifs : -
Un volume qui, indéniablement, ravira les amateurs d’action pure et dure. Il
faut dire que, ici, Guts va en dérouiller des monstres et que l’on ne s’ennui
pas une seconde. -
L’affrontement face au Sorcier Kushan est, sans aucune discussion possible, une
belle réussite. -
Pour ce qui est des dessins, ce n’est plus une surprise depuis longtemps :
Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation à la hauteur de son immense
talent. Bref, c’est toujours un régal pour les yeux ! Points
Négatifs : -
Trop de combats tuent les combats et si ces derniers sont spectaculaires, à mes
yeux, trop c’est trop, surtout quand ces derniers sont interminables et
occupent tout un album. -
En dehors de Schierke – et un peu de Serpico – les compagnons de Guts jouent
les utilités et ne servent à rien. -
Du coup, pour ce qui est de l’intrigue, on ne peut pas vraiment dire qu’elle
avance un tant soit peu, bien au contraire. Ma
note :7/10
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