The
End of Evangelion Quatorze
heures après la mort du dernier Ange, la NERV se fait attaquer par les forces
d’autodéfense Japonaises manipulées par la SEELE (organisation manipulant le
Monde afin de déclencher le Plan de Complémentarité de l’Homme) dans le but de
récupérer l’EVA-01 pour déclencher le Troisième Impact car ils ont compris que
Gendo Ikari les as trahis et compte le provoquer pour un but personnel. Tandis
que le personnel de la NERV se fait massacrer de toutes les manières possibles,
Misato part à la recherche de Shinji, traumatisé par les dernières révélations
dû à la mort de Kaoru Nagisa Tandis qu’Asuka se fait assiéger par l’armée dans
son EVA, cachée sous un lac…
The End of
Evangelion Réalisation
: Hideaki Anno,
Kazuya Tsurumaki Scénario : Hideaki Anno Musique : Shirō Sagisu Générique : Shirō Sagisu Production :Gainax, Production IG Genre : Mecha,
Post-Apocalyptique, Psychologie Titre
en vo : Shin Seiki Evangerion Gekijō-ban Pays
d’origine : Japon Date
de sortie : 19 juillet 1997 Langue
d'origine : japonais Nombre
d’épisodes : 85 mn Casting : Kotono
Mitsuishi : Misato Katsuragi Megumi
Hayashibara : Rei Ayanami Megumi
Ogata : Shinji Ikari Yuko
Miyamura : Asuka Soryu Langley Akira
Ishida : Kaworu Nagisa Fumihiko
Tachiki : Gendō Ikari Yuriko
Yamaguchi : Ritsuko Akagi Hiro
Yūki : Makoto Hyûga Junko
Iwao : Hikari Horaki Kōichi
Yamadera : Ryôji Kaji Megumi
Hayashibara : Pen-Pen Megumi
Hayashibara : Yui Ikari Miki
Nagasawa : Maya Ibuki Motomu
Kiyokawa : Kōzō Fuyutsuki Mugihito : Kiele
Lorentz Takehito
Koyasu : Shigeru Aoba Tetsuya
Iwanaga : Kensuke Aida Tomokazu
Seki : Tôji Suzuhara
Mon
avis : Dans ma critique précédente, je
vous avais parlé de Neon
Genesis Evangelion et, comme je l’avais souligné dans celle-ci, je
pense ne pas me tromper en affirmant que celle-ci restera a jamais comme étant une
des séries d’animation nippone parmi les plus réussies, les plus cultes, mais
aussi, il faut le reconnaitre, parmi les plus controversées du genre. Il faut
dire que le magistral coup de poing asséné aux spectateurs par son créateur,
Hideaki Anno, dans les deux derniers épisodes qui, au passage, en laissèrent
plus d’un totalement abasourdi y est pour beaucoup. Totalement conceptuelle,
gorgée de plans fixes, n’expliquant pas grand chose et se permettant de faire
la morale aux fans a qui l’auteur leur invitait de s’ouvrir aux autres, ce
final, hallucinant, aura valût au sieur Anno moult injures et autres menaces de
la part d’otakus traumatisés. Pourtant, les choses n’étaient pas totalement
finies et il restait un certain The End of Evangelion, long métrage
censé nous proposer une fin alternative a la saga, qui nous donnerait aussi toutes
les explications attendues et qui permettrait, enfin, de satisfaire les fans
frustrés. Or, les choses furent un poil plus compliquées que cela comme il
fallait s’en douter avec une œuvre comme Evangelion. Pourtant, je
dois reconnaitre que tout cela débutait plutôt bien et que les quarante
premières minutes du film ont de quoi ravir les fans : on a enfin droit à
une véritable suite au vingt-quatrième épisode et l'on retrouve tout nos protagonistes
après la mort du dix-septième et, normalement, dernier ange. L'attaque de la
SEELE enclenche directement l'intrigue, on ne perd pas de temps et c'est
totalement logique. Le retour d'Asuka dans l'EVA 02 est une bonne chose car sa
combativité rend les scènes d'action ultra badass. De plus la mort de Misato est
vraiment une scène magnifique, avec une mise en scène très travaillé et logique
vis a vis de la personnalité de la jeune femme. Bref, a priori, il n'y avait
quasiment vraiment rien à jeter dans cette première partie, a part peut-être
cette scène de masturbation au tout début qui est, il faut le reconnaitre,
franchement glauque. Le problème c’est que, ensuite, il faut le reconnaitre, tout
cela part complètement en vrille ! Ainsi, a partir du moment où Rei
fusionne avec la source de la vie, on rentre dans une phase complètement What
The Fuck à base de Rei géante, de tête de Rei partout et de croix
chrétienne sur toute la surface de la planète. A ce moment là je me suis quand
même demandé comment on pouvait imaginer un truc pareil et si je me suis
accrocher afin d’essayer de tout comprendre, je dois reconnaitre que ce ne fut
pas évidant, bien au contraire. En tout cas le rôle de l'EVA 01 va devenir
enfin très important par la suite, après que Shinji après moult hésitations, se
décide enfin à rentrer dans le robot. Mais ce sentiment que ressent le héros
rappelle qu'il est aussi humain que nous, que c'est un ado qui se voit confié
une tâche beaucoup trop importante alors qu'il n'a rien d'exceptionnel et que
finalement le détester, c'est un peu nous détester nous mêmes. Et nous rentrons
ensuite dans la partie finale qui m'a renversé avec des dialogues d'une
profondeur que j'ai rarement voir jamais entendu dans une œuvre. La fin de
Gendo Ikari est excellente et, d’un point de vu personnel, celle-ci m'a
personnellement beaucoup parlé : on comprend enfin pourquoi cet homme
était si froid, si inexpressif, c'est a la mort de sa femme qu'il a changé, on
le savait. Et puis les dernières minutes concluent avec des phrases qui ne
touchent pas que les personnages, mais nous tous êtres humains. Nos vies tout
entières sont remises en question, le but de nos existences se pose et l'on a
matière à se prendre une sacré claque dans la gueule. D'ailleurs, le projet
complémentarité de l'homme des deux derniers épisodes de la série aura
finalement pour utilité de compléter les propos de la fin de ce film. Ici, face
a la complémentarité de l'homme qui a fusionné tout les êtres vivants sur terre
en une seule entité, Shinji décide de faire le choix de séparer de nouveau tout
le monde. Rei lui rappelle cette vérité quelque peu effrayante concernant les
barrières que nos identités créent. Égoïsme, intérêt divergent, peur de
l'inconnu etc. Ici, Anno a clairement voulu donner de l'espoir après avoir
donner sa vision très personnelle et dépressive tout au long de Neon
Genesis Evangelion. Toute notre vie nous chercherons le bonheur sans
définitivement le trouver, et toute notre vie nous chercherons à donner un but
a nos existences, mais avec l'importance capitale que nous devons rester nous
mêmes. Bien évidement, une œuvre comme The End of Evangelion peut
donner le vertige et malgré quelques scènes franchement discutables et
dérangeantes, une seconde partie totalement hallucinante pour ne pas dire
délirante et un Anno qui n’a pas put s’empêcher de s’en prendre a ses fans
courroucés, ce film n’en reste pas moins une réussite indéniable qui confirme à
merveille que Neon Genesis Evangelion, dans son ensemble,
c’est-à-dire, la série, les films, le manga, est un véritable chef d'œuvre qui
mérite amplement son statu culte aujourd'hui. D’ailleurs, puisque j’ai fait
mention du manga, je pense qu’il sera grand temps, à l’occasion, que je m’y
attaque, mais bon, ceci, naturellement, est déjà une autre histoire…
Points
Positifs : -
Que vous ayez, ou pas, apprécier le final de Neon Genesis Evangelion,
il est évidant que The End of Evangelion est la conclusion
parfaite pour une œuvre que l’on peut qualifier, sans problème, de culte.
D’ailleurs, plus qu’une fin alternative, ce film est, en fait, une conclusion
qui complète à merveille les deux derniers épisodes de la série. -
Une première partie qui renoue avec les heures de gloire de la série et qui,
malgré son coté massacre a tout va, marque franchement les esprits. Le point
d’orgue, bien entendu, étant la mort de Misato, tout simplement parfaite dans
sa réalisation. -
Une seconde partie hallucinante et qui a de quoi laisser le spectateur perplexe
mais qui n’en reste pas moins, avec du recul, excellente, surtout au vu des
dialogues entre les protagonistes et des quelques révélations qui nous sont
faites : origine des Anges, Plan de Complémentarité de l’Homme, AT-Field,
etc. -
On retrouve, bien entendu, les thématiques chères à l’auteur : difficultés
de communication, impossibilité de montrer ses sentiments, rapports aux parents
pour le moins difficile, repli sur sois même, peur de s’ouvrir, obsessions
diverses, etc. -
Même si Shinji n’a jamais été aussi pleurnichard et détestable que dans ce
film, il faut reconnaitre qu’il reste, indéniablement, un des protagonistes les
plus crédibles – de par ses nombreuses faiblesses et son humanité – de toute
l’histoire de l’animation nippone. -
Asuka revient pour un ultime affrontement que l’on peut qualifié de magistral,
quand a sa mort, horrible, ma foi, elle est parfaite ! -
Pour ce qui est de l’animation, force est de constater que si la série
originale flirtait déjà avec l’excellence pour son époque, le film, lui, est
encore meilleur. Un pur régal, visuellement parlant ! Points
Négatifs : -
Si, bien entendu, The End of Evangelion est nettement moins
conceptuelle, dans sa réalisation, que les deux derniers épisodes de la série,
il faut reconnaitre que la seconde partie du film part dans de sacrés délires
et que si certains espéraient, enfin, obtenir toutes les réponses qu’ils attendaient,
ce ne fut pas vraiment le cas. -
Etait-il vraiment nécessaire que Hideaki Anno s’en prenne aux fans de la série
qui lui en voulaient énormément en raison de la conclusion de cette dernière et
qui lui avaient envoyé moult lettres d’injures ? Franchement, je ne pense
pas que c’était le lieu ni le moment… -
Il y a tout de même quelques scènes que l’on peut qualifier de limite pour ne
pas dire plus. D’ailleurs, la scène, au début, où Shinji se masturbe en
regardant Asuka qui est dans le coma, franchement… Ma
note :8,5/10
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