dimanche 27 avril 2025

MotorStorm Pacific Rift


MotorStorm Pacific Rift
 
MotorStorm Pacific Rift déboule à fond les ballons sur PS3 et parachute le joueur au milieu d'une île du Pacifique pour des courses encore plus folles. Sur seize circuits variés, allant des marécages aux cimes des montagnes en passant par l'intérieur d'un volcan, conduisez toutes sortes de véhicules tout-terrain et démenez-vous pour trouver le chemin adéquat afin de remporter la course, seul contre l'IA ou jusqu'à seize joueurs online.
 

MotorStorm Pacific Rift
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Evolution Studios
Concepteur : Paul Rustchynsky, Si Barlow
Musique : Gogol Bordello
Date de sortie : 28 octobre 2008
Pays d’origine : Royaume-Uni
Genre : Jeu de course arcade
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation 3
 
Mon avis : 
Voici un jeu que l’on peut qualifier de pour le moins atypique, du moins, pour ce qui est de mes gouts personnels, cela va de soit. Mais pourquoi qualifier d'atypique ce MotorStorm Pacific Rift ? Pour quelle raison ? Eh ben, pour être tout à fait franc, les jeux de courses, depuis toujours ou presque, cela n’a jamais été ma tasse de thé. Il faut dire que les voitures et moi, ce n’est pas vraiment le grand amour, ce, depuis toujours et le seul intérêt que je leur reconnais, c’est de nous amener d’un point A à un point B. Allez, je vous l’avoue, je n’ai même pas mon permis même si des raisons médicales y sont aussi pour quelque chose. Par la force des choses, comment voulez-vous que je me passionne pour des jeux de courses, qui plus est des jeux où parfois, si vous n’êtes pas vous-mêmes des pilotes chevronnés, vous n’y trouverez aucun plaisir comme c’est le cas d’un certain Gran Turismo ? Bref, c’était perdu d’avance, le genre n’est décidément pas pour moi et l’on aurait pu en rester là. Cependant, au fil des années, il m’est arrivé, en certaines occasions, d’avoir quelques coups de cœur comme ce fut le cas pour Formula 1 97 du temps où la Formule 1 m’intéressait encore et, bien entendu, avec le fameux Need For Speed 3 – Hot Pursuit avec ses courses endiablés entre concurrents tout en essayant de s’échapper à la police, un jeu qui m’aura laisser de très bons souvenirs. Mais bon, comme vous pouvez le constater, cela fait peu, très peu même, une infime goutte d’eau dans un océan vaste comme un monde et oui, effectivement, les jeux de course et moi, ce n’a jamais été ma tasse de thé. Et puis, bien des années après Need For Speed, il y eut ce MotorStorm Pacific Rift au titre pour le moins improbable, un jeu que je ne connaissais même pas et que je m’étais procurer, uniquement, pour m’amuser avec mes enfants, chose que je ne pouvais pas faire avec d’autres titres. Un jeu de course, pris un peu au hasard, qui ne me paraissait pas être bien compliquer, et qui me permettrait de sortir un peu de mon autisme habituel dont lequel me plonge les jeux vidéo – partager, c’est bien aussi, non ? Bref, un jeu dont je n’attendais pas grand-chose et qui m’a plu immédiatement, ce, dès la première fois que je l’ai essayé ! Etonnant, pour ne pas dire incroyable ?! Certes, j’en conviens, mais bon, ce MotorStorm Pacific Rift (oh le titre par contre, je n’y arrive pas) possédait en lui tous les atouts, ou presque, pour me plaire : environnements finalement bien plus variés que ceux a quoi je m’attendais (les circuits étant sur une ile, a la base, je craignais un peu la routine), choix plutôt intéressant de véhicules (cela va de la moto au Monster Truck en passant par le quad, le camion ou le 4/4), courses pour le moins endiablées et variés lors des différents et très nombreux défis (contre la montre, minimum de dégâts etc.) et surtout, non seulement, on n’est pas obliger d’être un Sébastien Loeb en puissance pour espérer remporter une course (mine de rien, pour moi, c’est important) mais en plus, ces fameuses courses, et bien, comment dire, c’était souvent du grand n’importe quoi avec des accidents spectaculaires en veux-tu en voilà (et l’on repart comme en 40), et même, environnements oblige, des chutes dans le vide tellement impressionnantes que, par moments, on se surprend à faire exprès de faire le grand plongeon ! Bref, un tel jeu, pour un type comme moi qui ne veux pas se prendre la tête, c’était le bonheur, alors, quand on était plusieurs, vous pouvez imaginer le délire et les fous rires ! Bien évidemment, aux yeux des puristes, un titre comme MotorStorm Pacific Rift ne trouvera guère grâce à leurs yeux, mais, comme il me plait à le dire souvent : fuck les puristes ! Ici, ce qui comptait avant toute chose, ce n’était pas de savoir qui a la plus grosse ou, plutôt, qui était le meilleur pilote, mais, uniquement, de s’amuser, de pousser ses adversaires dans le vide voir même d’y aller soit même. Sans oublier, naturellement, de remporter quelques courses tout de même ! Alors oui, dans la grande histoire des jeux vidéo, MotorStorm Pacific Rift ne restera pas dans les annales, mais dans la mienne, celle des jeux qui m’auront marqué, sa place sera déjà plus conséquente, et, quelque part, pour moi, c’est surtout cela qui compte avant tout.
 

Points Positifs
 :
- Le coté jouissif du concept qui vous fera passer de très bons moments avec des courses endiablées dans des décors divers et retors, sans oublier, bien entendu, les nombreux concurrents qui nous donneront bien du fil à retordre !
- Bien entendu, un soft comme MotorStorm Pacific Rift mérite le détour si vous jouez à plusieurs, ce qui est le cas ici, et, plus particulièrement, non pas en ligne, uniquement, mais avec des amis, la famille, dans votre salon… et là, c’est un pur régal !
- Coté graphismes, pour l’époque, ce jeu s’en tire plutôt bien et il faut reconnaitre que les divers circuits sont plutôt pas mal.
- Une jouabilité au top, différente suivant le choix de véhicule que vous effectuerez : motos, quads, voitures, camions, etc.
 
Points Négatifs :
- Bon, cela reste un simple jeu de courses automobiles particulièrement typé arcade avec les exagérations qui vont avec, c’est-à-dire que les puristes du genre passeront probablement leur chemin.
- Un mode histoire dont on se moque royalement et franchement inutile, le plaisir étant, bien entendu, ailleurs.
- Y jouer seul n’apporte pas de grand intérêt, il faut le reconnaitre puisque tout le plaisir est le multijoueur.
 
Ma note : 7,5/10

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