Le
Seigneur des Anneaux – Le Retour du Roi Les
armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce
royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn
trouvera-t-il en lui la volonté d'accomplir sa destinée ? Tandis que Gandalf
s'efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Theoden exhorte les
guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur
loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les
innombrables légions d'ennemis qui s'abattent sur le royaume... Chaque victoire
se paye d'immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans
la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l'attention de
Sauron afin de donner à Frodon une chance d'accomplir sa quête. Voyageant à
travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum,
tandis que l'Anneau continue de le tenter...
Le Seigneur des Anneaux – Le Retour du Roi Réalisation
: Peter Jackson Scénario
: Peter Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens,
d'après le roman de J. R. R. Tolkien Musique : Howard Shore Production :New Line Cinema Genre : Fantasy Titre en vo
: The Lord of The
Rings – The Return of the King Pays
d’origine : Nouvelle-Zélande, États-Unis Parution
: 01
décembre 2003 Langue
d'origine : anglais Durée
: 251
min Casting : Elijah Wood
: Frodon Sacquet Sean Astin
: Samsagace
Gamegie Viggo Mortensen
: Aragorn Sir
Ian McKellen : Gandalf Andy Serkis
: Sméagol/Gollum Orlando Bloom
: Legolas John Rhys-Davies
: Gimli Billy Boyd
: Pippin Dominic Monaghan
: Merry David Wenham
: Faramir Miranda Otto
: Éowyn Karl Urban
: Éomer Bernard Hill
: Théoden John Noble
: Denethor Cate Blanchett
: Galadriel Liv
Tyler : Arwen Undómiel Hugo Weaving
: Elrond Ian Holm : Bilbon Sacquet Thomas Robins
: Déagol Bruce Hopkins
: Gamelin Paul
Norell : le roi de l'armée des Morts Lawrence
Makoare : le Roi-Sorcier d'Angmar Sarah
McLeod : Rose Chaumine Christopher
Lee : Saroumane Sean
Bean : Boromir Brad
Dourif : Gríma Bruce
Spence : Bouche de Sauron John
Rhys-Davies : Sylvebarbe
Mon
avis : Après vous avoir proposé les critiques des
deux premiers volets du Seigneur des Anneaux, je veux, bien
entendu, parler de La
Communauté de l’Anneau et Les
Deux Tours, le moment est venu d’en finir avec la fameuse adaptation
cinématographique du chef d’œuvre de Tolkien avec ce Retour du Roi qui,
ma foi, est l’apothéose d’une trilogie dont beaucoup doutaient au départ. Bien
entendu, en se remettant dans le contexte de l’époque, c'est à dire, il y a de cela un quart de siècle, il faut se rappeler que la
tache semblait alors impossible, et pour que le résultat final soit à la
hauteur de nos rêves les plus fous, il fallait deux choses : déjà, et ce
n’est pas le moindre, que la technologie soit au rendez-vous, ce qui n’était
pas le cas auparavant et aurait rendu toute adaptation impossible, ensuite, tout
aussi important, la vision d’un homme, Peter Jackson, qui se battit bec et
ongles pour un projet où d’autres auraient abandonné rapidement. Le résultat,
connu de tous et de toutes depuis plus de deux décennie, fut une réussite quasi
absolue et même si ces dernières années, la mode veut qu’il est de bon ton de
critiquer Jackson et de dénigrer sa trilogie, force et de constater que c’est
amplement exagéré : son Seigneur des Anneaux n’est pas
parfait (mais de toutes façons, et au risque de faire hurler les ayatollahs de
Tolkien, le roman ne
l’était pas non plus) mais il n’en est pas loin, justement, de cette perfection
si rare au cinéma. Et donc, force est de constater que Le Retour du Roi fut
le final que tout le monde attendait, surtout après un second volet un peu
en-deçà, pour ses longueurs et l’amputation de certaines scènes : porteur
d’un souffle épique magnifié par la bataille de Minas-Tirith, poussé à son
intensité dramatique lorsque Frodon et Sam parviennent, exténués, à la Montagne
du Destin, riches en scènes marquantes (l’arrivée des Rohirims et leur
chevauchée, face à l’ennemi, Aragorn et ses « hommes de
l’ouest »), Le Retour du Roi ne possède que peu de
défauts, même s’ils sont notables – pas de nettoyage de la Comté, les fantômes
verts franchement ridicules. Cependant, ces défauts, même s’ils marquent les
esprits, sont bien peu de choses au final et c’est donc, avec le départ des
derniers Elfes pour l’ouest que s’achève ce qui est désormais perçu comme l’une
des plus grandes trilogies de l’histoire du cinéma. Ça tombait bien puisque
cette dernière était déjà la meilleure de la littérature fantastique…
Points
Positifs : -
Une conclusion à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer : prenons tous
les nombreux points positifs des deux volets précédant – effets spéciaux,
décors, costumes, acteurs, musique – et ajoutons un souffle épique et tout un
tas de scènes inoubliables et l’on obtient au final un film tout bonnement
grandiose, qui dépasse mêmes nos espérances. -
Certaines scènes sont tellement marquantes que je ne me lasse jamais de les
revoir, encore et encore, avec, en tête de celles-ci, et, selon moi, la plus
marquante, l’arrivée des Rohirims devant Minas-Tirith assiégé, le discours de
Theoden et la chevauché face à l’ennemi ; tout bonnement grandiose ! -
Pas de temps morts comme dans Les Deux Tours, oublions les scènes à
la limite du ridicule également : ici, et malgré les presque quatre heures
que dure le film, on ne s’ennuie pas une seule seconde ! -
Mine de rien, le passage dans la Montagne du Destin est l’un des plus réussis
des trois films, quand à la chute finale de Gollum, force est de constater que celle-ci
est une pure merveille. Points
Négatifs : -
Les fantômes : bon, le problème, ce n’est pas forcément qu’ils soient
vert, ça encore, ça passe, mais lorsqu’ils attaquent les forces de Sauron a
Minas-Tirith, ça devient un peu ridicule de les voir grimper sur des oliphants,
surtout que cela est un peu mal fait. -
Pas de nettoyage de la Comté, Saroumane qui meurt prématurément. Mouais, une
fois de plus, certains choix de Peter Jackson sont discutables. -
J’étais satisfait de pouvoir voir le passage avec La Bouche de Sauron dans
cette version longue, or, au final, on se tape un gus qui n’arrête pas de faire
des grimaces avec ces tics débiles… Bref, comment gâcher totalement un
personnage ! -
Jackson n’avait pas cinq minutes de plus pour nous éclairer davantage sur la
relation Éowyn/Faramir ; au point où on en était, c’était toujours mieux
que de se taper les états d’âme d’Arwen tout au long de la trilogie qui
n’étaient là que pour justifier le salaire de Liv Tyler… Ma
note :8,5/10
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