vendredi 5 avril 2024

God of War 3


God of War 3
 
À la fin de God of War 2, Kratos avec l'aide des Titans part à l'assaut du mont Olympe afin de tuer Zeus à l'aide de la Lame de l'Olympe. Sur le dos de Gaïa, Kratos affronte Poséidon, qui déchaîne les démons des mers contre le titan. Après la mort du dieu des océans, les eaux envahissent les terres. Quand Kratos parvient à rejoindre Zeus, ce dernier déchaîne sa foudre, blessant Gaïa au bras et provoquant sa chute. Kratos ne peut se retenir et tombe dans le Styx, tandis que Gaïa, lui refuse son aide en affirmant qu'il n'a toujours été qu'un pion.
 

God of War 3
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : SCE Santa Monica Studio
Concepteur : Stig Asmussen
Musique : Gerard Marino, Mike Reagan, Cris Velasco
Date de sortie : 16 mars 2010
Pays d’origine : États-Unis
Genre : Beat them all
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 Pour rappel, l’excellent God of War 2 s’était achevé sur un sacré cliffhanger et il fallut patienter, à l’époque, trois grosses années pour que les fans de notre Dieu de la Guerre préféré ne découvrent la suite des péripéties oh combien violentes de ce dernier et, surtout, le fin mot de l’histoire. Une attente pour le moins longue surtout que, entretemps, une nouvelle console était sortie dans le commerce, la fameuse Playstation 3. Pour la petite histoire, si j’attendais également la suite des aventures dantesques de Kratos, God of War 3 ne fut pas mon premier soft auquel je m’étais attaqué sur la PS3 puisque, comme vous l’avez peut-être constaté si vous avez lu ma critique précédente, l’honneur de la primeur fut donné a un certain Dante's Inferno, un soft qui, accessoirement, devait absolument tout a la saga God of War. Mais bon, tout ceci est peut-être intéressant, ou pas, mais ce qui compte, avant toute chose, c’est que je vous dise ce que j’ai pensé de ce troisième volet des péripéties barbaresques de Kratos ? Alors, ce dernier fut-il à la hauteur d’une saga qui montait petit a petit en puissance et qui s’était avérée être une des plus marquantes de ces vingt dernières années ? Tout d’abord, abordons le point qui, je pense, mettra tout le monde d’accord et sur lequel peu d’entre vous trouveront à redire, je veux, bien entendu, parler des graphismes. PS3 oblige, et sans grande surprise, si l’on se remet dans le contexte de l’époque, ceux-ci sont bien évidement somptueux. Ainsi, que ce soit les décors, tous plus magnifiques les uns que les autres, les personnages, les jeux de lumière voir même les détails, comme les giclées de sang et certains effets dus aux armes ou aux pouvoirs, il n’y a pas grand-chose à redire. Mais bon, quelque part, ce constat n’est pas forcément une surprise : après tout, God of War 2 sur PS2 était déjà sublime et l’on se doutait bien que les petits gars de chez Santa Monica Studio, a moins d’une défaillance monumentale, sur une machine supérieure, ne pouvaient nous livrer qu’un jeu magnifique, techniquement parlant. Pas de surprise donc, juste une confirmation de ce à quoi il fallait s’attendre, le principal était de toute façon ailleurs. Oui, le principal questionnement que le joueur pouvait éventuellement se poser, du moins, celle qui me taraudait l’esprit après avoir achevé les deux premiers opus, était de savoir ce qu’un énième épisode de God of War, en dehors du fait qu’il sortait sur une machine plus puissante, pouvait bien apporter à la saga ? La conclure ? Certes, il fallait bel et bien une fin, cela va de soit, surtout que le volet précédent s’était achevé sur un bon vieux cliffhanger des familles. Mais bon, les développeurs allaient-ils réussir à se renouveler, allaient-ils véritablement apporter quelque chose de neuf a cette saga, quelque chose qui marquerait une différence autre que d’un seul point de vue technique ? Ce nouvel opus ne risquait-il pas de manquer cruellement d’originalité, de n’être que, finalement, de la simple poudre aux yeux pour le simple quidam qui n’y verrait que du feu ? En fait, la réponse n’est pas aussi simple que je l’aurais souhaité. Indéniablement, il me semble évidant d’affirmer que ce troisième opus de God of War est un bon jeu, probablement l’un des tous meilleurs qui soient sortis sur notre bonne vieille Playstation 3. En effet, tout ce qui avait fait la force de la saga, et que l’on retrouvait déjà dans le premier volet, est toujours là, mais amplifier – plus beau, plus grand, plus spectaculaire, plus violent, etc. Cependant, à mes yeux, la problématique touche davantage le scénario qu’autre chose. Ainsi, une fois de plus, l’intrigue qui nous est proposé est captivante au possible et, du coup, incarner Kratos est toujours un plaisir et il est dur de décroché une fois la manette en main, cependant, quelque part, tout cela n’est que le prolongement de l’épisode précédant. Ainsi, scénaristiquement parlant, il n’y a rien de bien nouveau au programme : Kratos veut se venger, Kratos tue des Dieux, Kratos se bat contre des cyclopes, Kratos fait encore une fois un tour aux Enfers, Kratos marche, court, saute, vole, étripe, démembre, ouvre des coffres, trouve de nouvelles armes, les rend plus performantes, devient, forcément, de plus en plus balèze et se tape Zeus à la fin. En fait, comme dans les précédant volets, tout simplement. Alors oui, il ne fallait pas s’attendre à de grands bouleversements de la part de ce troisième volet de God of War, les développeurs ont fait leur boulot, l’adaptant tout juste à la PS3 et, donnant une fin (pour le moment), donc, à la saga. Cependant, si le jeu est, indéniablement, bon, si, techniquement, il n’y a rien à redire et si, je ne le nie pas, le plaisir est toujours au rendez-vous, pour ce qui est de l’originalité, on ne peut pas vraiment dire qu’elle soit, elle, vraiment là. Ais-je l’air d’exagéré, ne chipoterais-je pas un peu trop ? Aux yeux de nombreux joueurs, probablement que oui, cela n’étant qu’un point de détail pour la plus part. Sauf que, pour moi, ce n’est pas le cas. L’on a tendance à dire que qui aime bien, châtie bien, et je pense que c’est ce que j’ai fait avec ce God of War 3. Bien évidemment, ce n’était surement pas dans ce genre de jeu qu’il fallait s’attendre à des surprises scénaristiques époustouflantes, surtout que, quelque part, il faut rappeler que ce troisième opus n’était que la suite directe de son prédécesseur, ce qui, il faut bien l’admettre, n’a pas vraiment aider. Du coup, a mes yeux, le meilleur volet de God of War, ce fut, indéniablement, le second avec son scénario de folie mais aussi et surtout, sa longueur car oui, ne l’oublions pas, le volet PS3 des aventures de Kratos ne brille pas non plus par une durée de vie gargantuesque, bien au contraire. Ce détail, fatalement, loin d’être anodin, ne jouant pas en sa faveur, loin de là. Mais bon, il est peut-être temps que j’arrête de taper sur ce jeu, ce qui peut paraitre pour le moins désobligeant, surtout aux yeux de joueurs plus complaisants, surtout que je dois tout de même reconnaitre que ce God of War 3 n’en reste pas moins comme étant un sacré bon jeu, jouissif en diable, terriblement prenant et très difficile à lâcher une fois la partie lancée. Dommage juste qu’il soit trop court et ne se démarque pas vraiment de ses prédécesseurs, car sinon, comment ne pas reconnaitre que nous n’étions pas loin de l’excellence !? 
 

Points Positifs
 :
- Indéniablement, un des meilleurs volets de la saga, tout simplement ! Il faut dire que cette première incursion de Kratos sur PS3 est un classique absolu : reprenant tout ce qui avait fait le sel de la série depuis ses débuts, God of War 3 sublime le tout en allant plus loin, avec un coté plus spectaculaire que jamais. Bref, fans de la saga ou de Beat them all en général, vous ne pouvez pas passer a coté de ce soft !
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que tout cela tient sur un timbre poste, cependant, le plaisir, ici, est ailleurs, c’est-à-dire, que le coté bourrin de Kratos fonctionne, une nouvelle fois, à merveille, et que l’on prend toujours autant de plaisir à dégommer moult créatures mythologiques et autres divinités du panthéon grec.
- Graphiquement, God of War 3 est une pure merveille – en se remettant dans le contexte de l’époque, bien entendu. Décors grandioses et magnifiques, animations superbes, jeux de lumière qui en mettent plein les yeux, protagonistes charismatiques… que dire de plus ?!
- Quasiment tous les affrontements contre les Dieux marquent les esprits. Petite mention, bien entendu, au sort que subit Hélios par un Kratos plus impitoyable que jamais. Horrible, certes, mais bon, que voulez vous…
 
Points Négatifs :
- Aussi magnifique soit-il, force est de constater que God of War 3 souffre d’un certain manque d’originalité, scénaristiquement parlant : il faut dire que, dans l’ensemble, les concepteurs ont repris les bonnes vieilles ficelles des deux épisodes précédents – surtout le second – et que, au bout d’un moment, voir Kratos perdre ses pouvoirs, aller faire un tour en Enfer, revenir et récupérer sa puissance, petit a petit, en butant des Dieux, bah, cela sent le déjà-vu…
- Malheureusement, comme tout bon Beat them all qui se respecte, God of War 3 ne brille pas par une durée de vie époustouflante, bien au contraire.
 
Ma note : 8,5/10

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