mardi 22 avril 2025

Diablo 3 – Reaper of Souls


Diablo 3 – Reaper of Souls
 
Après la destruction de Diablo et son emprisonnement dans la Pierre d'âme noire, Tyrael ignorait s'il était possible de détruire celle-ci, il choisit donc de la cacher dans les profondeurs de Sanctuaire en espérant que jamais personne ne la trouverait. Malheureusement pour lui Malthael, ancien Archange de la Sagesse devenu Archange de la Mort entre temps attaque le sanctuaire dans lequel la Pierre est dissimulée. Ses intentions sont des plus claires : il veut éradiquer les démons et leurs engeances ce qui pour lui inclut les humains issus de l'union d'anges et de démons…
 

Diablo 3 – Reaper of Souls
Éditeur : Activision Blizzard
Développeur : Blizzard Entertainment
Concepteur : Josh Mosquiera, Leonard Boyarsky, Jay Wilson
Musique : Russell Brower, Derek Duke, Glenn Stafford
Date de sortie : 19 Août 2014
Pays d’origine : États-Unis
Genre : Action-RPG, Hack and Slash
Mode de jeu : 1 à 4 joueurs
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 Dans ma critique précédente, j’ai eu le plaisir de vous parler de Diablo 3, qui était, il y a de cela un peu plus d’une décennie, le dernier né la plus grande saga du genre Hack and Slash, et ce, depuis le premier volet, sortit à la toute fin des années 90. Cependant, je n’en avais pas tout à fait finit avec le monde de Sanctuaire, son Seigneur des Enfers, Diablo, qui ne cesse de revenir puisque, pour rappel, Diablo 3 (comme ses prédécesseurs et les titres du même genre) fait parti de ce genre de softs qui n’ont pas véritablement de fin. En effet, une fois la mission principale achevée, l’on pouvait toujours la refaire avec un niveau de difficulté plus élevé, niveau qui apportera forcément des adversaires plus coriaces mais aussi des armes et des armures bien plus intéressantes, sans oublier, bien entendu, une montée vers des niveaux d’expérience de plus en plus élevés. Cependant, si la quête de puissance aura satisfait les inconditionnels les plus mordus du genre, il est évidant que refaire sans arrêt la même histoire finit, tôt ou tard, par lasser. Fort heureusement, Blizzard nous avait réservé une suite, ce fameux Reaper of Souls dont je vous parle à présent, et qui, ma foi, valait son pesant de cacahouètes, si vous me permettez l’expression. Suite, bien entendu, est un bien grand mot puisque Reaper of Souls n’est pas Diablo 4 mais tout juste une extension comme le genre en est friand : même histoire, mêmes protagonistes, même moteur de jeu mais la possibilité de poursuivre l’intrigue, achevée précédemment, avec un nouveau vilain, le sombre Malthael, ce, en affrontant de nouvelles menaces, en visitant de nouveaux lieux, ce, avec la possibilité de pouvoir jouer un nouveau perso, le croisé, et même de retrouver de vieilles connaissances comme une certaine Adria. Bref, une simple prolongation de Diablo 3 avec un niveau supplémentaire (mais fort heureusement, plutôt long), la possibilité d’aller jusqu’au niveau 70 (60 précédemment), et de relancer un peu l’intérêt d’un jeu qui n’avait plus grand-chose à prouver, cela, en apportant quelques petites modifications pour le moins bienvenues. Bien évidement, Reaper of Souls fut avant toute chose destiné a celles et ceux qui avaient apprécié Diablo 3 et qui souhaitaient prolonger l’expérience, le plus longtemps possible, cela, fatalement, avant de finir par se lasser, car bon, comment dire, au bout d’un moment, se coltiner les mêmes ennemis dans les mêmes décors, cela ne dure qu’un temps. Mais bon, pour une extension, Reaper of Souls fut plutôt une réussite et, quelque part, on ne lui demandait pas davantage…
 

Points Positifs
 :
- Les amateurs de Hack and Slash sont familiers de ce genre d’extensions qui permettent de prolonger, encore et encore, l’aventure principale, et si Diablo 3 était excellent, Reaper of Souls l’est tout autant. Un nouveau niveau tout simplement gigantesque, un nouveau grand méchant, Malthael, de nouveaux adversaires, une nouvelle classe, le Croisé, la possibilité de grimper jusqu’au niveau 70 puis de poursuivre avec les niveaux de Parangon et tout un tas de petites améliorations qui méritent le détour et raviront le fan.
- Bon, je ne vais pas rappeler tout ce qui avait fait la force de Diablo 3 et que l’on retrouve dans la critique de celui-ci.
- A la base, Diablo 3 possédait une durée de vie colossale (comme tous les softs du genre), mais avec cette extension puis le mode aventure et les nombreux défis à relever, celle-ci devient impressionnante… bref, le genre de jeux qui pourrait nous captiver des mois voir des années.
- Je ne vais pas revenir sur ce nouveau niveau mais bon, il est clair qu’en plus d’être assez vaste, il est varié : ainsi, on passe d’une cité a des marécages tout en faisant un tour dans un cimetière et de finir dans le Pandémonium…
- Un nouvel artisan, la Mystique, qui apporte effectivement une petite nouveauté non négligeable.
- Malthael est plutôt charismatique, il faut le reconnaitre.
- Le plaisir pour les vieux fans des débuts de la saga de retrouver Adria.
- Un nombre conséquent de boss et de sous-boss dans le mode aventure qui vous donneront pas mal de fil a retorde.
 
Points Négatifs :
- Il faut relativiser les choses : Reaper of Souls n’est qu’une extension, une bonne, certes, mais pas plus, il n’y a pas de grandes nouveautés et encore moins de grandes révolutions.
- Une fois le nouveau niveau finit, on le refera une fois histoire de monter encore de niveaux puis, au bout d’un moment, il ne faut pas se leurrer, on finira par tourner en rond… Heureusement qu’il y a le mode aventure.
- Le Croisé est sympa mais il me fait peut-être un peu trop penser au Barbare.
- Pas mal de nouveautés, certes, mais bon, peu de véritables nouveaux ennemis quand on y pense bien et tout cela tourne encore et encore autour des morts vivants, des démons… mouais, un certain manque d’originalité.
- Je trouve fort dommage que l’on soit limiter au niveau 70 ; certes, après, il y a les points de Parangon, mais bon, pourquoi limiter la montée de niveaux ? J’aurai préféré qu’il n’y en ait pas, justement.
- Vous aviez trouvé la fin de Diablo 3 ratée ? Rassurez vous, c’est encore le cas avec Reaper of Souls.
 
Ma note : 7,5/10

Diablo 3


Diablo 3
 
Vingt ans se sont écoulés depuis que les démons primordiaux ont été vaincus et bannis du monde de Sanctuaire. Il vous faut aujourd’hui revenir là où tout a commencé, dans la ville de Tristram, et enquêter sur les rumeurs parlant d’une étoile tombée du ciel. Car c’est là le premier signe du retour du Mal, et le présage de la fin des temps. Maniez les forces dévastatrices que vous confère votre statut héroïque ! Faites trembler la terre, soufflez le feu et la glace sur vos ennemis, invoquez des créatures venues d’autres mondes... Réduisez à néant les légions infernales dans un environnement 3D aléatoire, où aucune partie ne se ressemblera : affrontez d’innombrables ennemis démoniaques, découvrez des lieux uniques et mettez la main sur un butin généré spécialement pour vous ! Dépouillez les cadavres de vos ennemis de tout leur or et utilisez votre fortune pour vous acheter de fabuleuses armes et armures, ou appelez-en à vos talentueux artisans pour parachever votre arsenal tout-puissant ! Des légendaires tours de Caldeum aux remparts assiégés du donjon de la Redoute, le monde des mortels est tombé sous l’influence corruptrice des Enfers. Défendez Sanctuaire avant que le monde ne soit complètement annihilé par les démons.
 

Diablo 3
Éditeur : Activision Blizzard
Développeur : Blizzard Entertainment
Concepteur : Josh Mosquiera, Leonard Boyarsky, Jay Wilson
Musique : Russell Brower, Derek Duke, Glenn Stafford
Date de sortie : 3 septembre 2013
Pays d’origine : États-Unis
Genre : Action-RPG, Hack and Slash
Mode de jeu : 1 à 4 joueurs
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 A la toute fin des années 90, j’avais eu l’occasion et, je dois le reconnaitre, le plaisir, sur la toute première Playstation, de jouer a ce qui est sans nul doute la référence du Hack and Slash, je veux, bien entendu, parler du premier volet de Diablo, un soft au scénario plutôt basique pour tout bon vieux fan de jeux de rôles qui se respecte et dont le but était d’une simplicité évidente puisqu’il suffisait d’errer a travers des couloirs, tuer des monstres, amasser de l’or et de l’équipement, retourner en ville pour vendre tout cela et se payer de meilleures armes et armures avant de retourner dans ces fameux couloirs, grottes et autres donjons pour tout recommencer avant de, au bout d’un certain nombre d’heures, se coltiner le fameux Diablo. Bien entendu, dit de la sorte, le néophyte pourrait trouver que tout cela n’avait rien de bien engageant, pourtant, le genre a ses adeptes depuis longtemps, fort nombreux au demeurant, et il est évidant qu’après de longues années d’attente (j’avais fait l’impasse sur le second volet qui était sortit uniquement sur PC), j’étais on ne peut plus impatient de me replonger dans une franchise qui, en son temps, m’avait fait passer énormément d’heures de plaisir. Car oui, sans être un grand fan et encore moins un spécialiste de Diablo, lorsque paru ce troisième volet de la saga, cela faisait belle lurette que je n’avais pas eu l’occasion de jouer a un Action-RPG puisque, la dernière fois, cela remontait a quelques années avec des softs comme Baldur’s Gate et Champions of Norrath sur PS2. Par la force des choses, ce fut donc avec un plaisir certain voir même une certaine impatience que je m’étais lancer dans ce troisième volet du roi du Hack and Slash. Et donc, quelques années après avoir abandonné le genre, le plaisir avait-il été toujours au rendez vous ? Et bien, comment dire, disons que, au bout de quelques minutes et le choix d’un personnage, le barbare, je retrouvais mes bonnes vieilles habitudes et j’étais prêt pour des dizaines et des dizaines heures de jeu ! Car au moins, avec ce genres de softs, il n’y a pas tromperie sur la marchandise : ici, il vous faudra du temps pour venir a bout du jeu et de Diablo (le bougre ne cesse de revenir), surtout que, assez rapidement, vous allez avoir envie de grimper de niveaux, de vous payer le meilleur équipement possible, bref, de devenir une espèce de demi-dieu capable d’affronter seul des centaines d’adversaires. Et quant tout cela sera finis, quand Diablo aura mordu la poussière, qu’allez vous faire ? Passer a autre chose ? Que nenni, vous allez passer au mode suivant, recommencer le jeu avec des adversaires plus coriaces et, forcément, de meilleurs équipements et autres récompenses diverses. Et là, vous comprenez aisément que pour les fans hardcore du genre, Diablo 3 est le genre de jeux sur lequel on peut y passer des années ! Bien entendu, ce ne fut pas mon cas, mais bon, même ainsi, il est évident que Diablo 3 ne fut pas un simple jeu, vite fait finit et que l’on mettait de coté, Diablo 3, ce fut, dans son genre et pour les fans, quelque chose d’énorme, un truc où l’on revenait sans cesse, où l’on grimpait niveaux après niveaux, où le challenge allait en grandissant, bref, où l’on ne perdait pas son temps, et ce, malgré le coté basique pour ne pas dire de la chose. Alors, bien entendu, le scénario tenait sur un timbre poste, les coups de théâtre tombaient un peu à plat, les protagonistes s’avéraient stéréotypés au possible quand aux dialogues, bah, on les croirait écris par un gamin de six ans, mais, finalement, cela importe peu. Les décors, eux, en se remettant dans le contexte de l’époque, étaient somptueux et variés, parfois gigantesques, les ennemis étaient légions et certains pouvaient poser problèmes, les boss, eux, nous permettaient de retrouver de vieilles connaissances comme le roi Leoric ou le Boucher ou de se frotter a la terrible Maghda, et puis, il y avait, bien sur, les habitudes du genre, monter de niveau, se payer un super équipement, bref, devenir, comme je l’ai dit plus haut, un demi-dieu vivant qui mettra la branlée du siècle a Diablo quand l’heure sera venu. Bien évidement, on ne pouvait apprécier Diablo 3 a sa juste valeur que si l’on était fan du genre et si vous ne supportiez pas les Hack and Slash, alors, vous pouviez passez votre chemin car ce soft n’était absolument pas fait pour vous. Cependant, si vous aimiez le genre, si passer d’interminables heures a exterminer des légions de monstres ne vous faisait pas peur, alors, il ne fallait pas hésiter une seule seconde car, sans être un chef d’œuvre absolu (difficile d’en être un quand on en est au troisième volet et qu’il y a peut de réelles nouveautés), Diablo 3 fut, incontestablement, le jeu qu’il vous fallait, surtout sur PS3, console où, il faut bien le reconnaitre, le genre fut sous-développé…
 

Points Positifs
 :
- Fans de Hack and Slash, n’hésitez pas une seule seconde, Diablo 3 est le jeu qu’il vous faut, surtout si vous jouez uniquement sur console comme c’est mon cas. Fidèle successeur des deux premiers volets qui, en leur temps, avaient déjà marqué leur époque, reprenant toutes les vieilles recettes qui avaient fait le succès de la saga, nous avons là un soft sans grande surprise mais fidèle à ce que l’on attendait de lui.
- Une durée de vie colossale : premièrement, finir le jeu une première fois est déjà long, surtout que, si vous souhaitez vous faciliter la tache, vous referez d’entrée de jeu certains passages afin de monter plus rapidement de niveau, mais ensuite, une fois Diablo vaincu, vous aurez envie de refaire le jeu dans un mode plus difficile, où les ennemis sont plus coriaces, le challenge plus élevé, les récompenses plus somptueuses… bref, un jeu qui peut vous occuper des mois et des mois pour ne pas dire plus !
- En se remettant dans le contexte de l’époque, ce soft est magnifique (et je parle de la version PS3), ainsi, que ce soient les décors, nombreux, variés et qui fourmillent de détails, les monstres et les protagonistes, les effets de lumières et autres sorts, tout est fait pour le plaisir de nos yeux. Et puis, dans certains niveaux, pensez donc à jeter un œil aux décors en arrière plan, cela vaut le coup…
- La prise en main est d’une simplicité évidente, les menus faciles d’accès et en quelques minutes, on comprend aisément où il faut aller pour s’équiper, pour choisir ses spécialités, celles de son compagnon, etc. Mine de rien, ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de jeux.
- Un choix varié pour ce qui est des classes des personnages : barbare, moine, magicien, chasseur de démons, fétichiste – marrant celui-là. Bien évidement, comme je suis un bourrin, j’ai choisis le barbare.
- La montée de niveaux est la même pour tout le monde et on obtient alors de nouvelles spécialités ; a nous ensuite d’en faire ce que l’on veut sans que l’on reste bloquer pendant des heures quand au choix à faire.
- Si les monstres sont nombreux et variés, les boss nous permettent de retrouver de vieux compagnons de route comme le roi Leoric et le Boucher, mais aussi, de faire connaissance avec la sorcière Maghda ainsi que les démons Asmodan et Baal.
- Bonne idée que celle de pouvoir avoir un compagnon tout au long de l’aventure – perso, j’ai choisis le templier.
- La possibilité de jouer a plusieurs sur le même écran, comme au bon vieux temps…
- Les cinématiques sont franchement réussies même si, hélas, peu nombreuses.
 
Points Négatifs :
Diablo 3 fait indubitablement parti de ce genre de jeux qui ne peuvent plaire qu’a un public de fans ; alors bien sur, au vu des ventes, ceux-ci sont nombreux, très nombreux même, mais bon, si vous ne supportez pas le Hack and Slash et ses travers, alors, ce soft n’est absolument pas fait pour vous.
- Justement, puisque je parle de travers, ceux du genre sont bien évidement une fois de plus au rendez vous : ainsi, il faut reconnaitre que tuer des centaines de monstres qui vous tombent dessus, au bout d’un moment, cela peut lasser, ensuite, on est obliger de faire sans arrêt des allers retours pour vendre son matériel qui ne sert a rien, réparer son équipement, etc. N’oublions pas que, scénaristiquement, c’est plutôt basique et certains dialogues sont même navrants… Il y aurait probablement à faire de ce coté là…
- Les monstres sont très nombreux et plutôt variés, hélas, on s’aperçoit que certains ne sont que des déclinaisons, ce qui, ma foi, est dommage…
- C’est un peu pareil pour certains décors : certes, ils sont variés mais par moments, on tombe un peu dans la facilité et le rouge démoniaque l’emporte un peu trop souvent par moments vers la fin.
- C’est une bonne idée d’avoir l’aide d’un compagnon ; personnellement, j’aurai souhaité pouvoir partir à l’aventure avec les trois au même temps.
- Mais qu’est ce que c’est que cette fin !? Diablo vaincu, on discute deux minutes, quelqu’un affirme que le mal n’est jamais tout à fait vaincu et… hop, c’est le générique de fin !? Mouais, un grand bof.
 
Ma note : 8,5/10

lundi 21 avril 2025

X-Statix


X-Statix
 
Ils sont mutants, ils sont célèbres, ils sont antipathiques et leur espérance de vie est relativement courte ! X-Statix est la vitrine people des mutants, et ses membres se voient sans cesse embarqués dans des aventures étranges, hilarantes et mortelles ! Ne vous attachez pas trop à eux, on ne sait jamais combien de pages il leur reste à vivre. Une exception cependant : Doop, l'ami de Wolverine. Lui, on peut être sûr qu'il s'en sortira toujours !
 

X-Statix
Scénario : Peter Milligan
Dessins : Mike Allred, Darwyn Cooke, Paul Pope, Duncan Fegredo, Sean Phillips, Nick Derington, Philip Bond
Encrage : Mike Allred, J. Bone, Darwyn Cooke, Duncan Fegredo, Paul Pope, Philip Bond, Nick Craine, Kent Williams, Marcos Martin, Nick Dracotta, Nick Derington
Couleurs : Laura Allred, Dan Kemp, Han Allred, Marcos Martin
Couverture : Mike Allred
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel Comics
Titre en vo : X-Statix
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 21 décembre 2011
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 18 Janvier 2023
Nombre de pages : 1200
 
Liste des épisodes
X-Force 116-129
X-Statix 1-26
Brotherhood 9
Wolverine/Doop 1-2
X-Statix – Dead Girl 1-5
X-Men Unlimited 41
Marvel – My Mutant Heart
Nation X 4
 
Mon avis :
 Nous sommes au tout début des années 2000 et, dans le petit monde des comics, Marvel, après avoir connu une fin de décennie précédente pour le moins compliquée puisque, pour rappel, la maison d’édition n’était pas passée loin de la banqueroute, commençait, petit à petit, à remonter la pente même s’il faudra encore patienter quelques temps et l’explosion des films de super-slips au cinéma pour que la firme soit véritablement sauvée. La raison de ce sursaut ? Quelque part, tout le contraire de ce que Marvel fait désormais, c’est-à-dire, l’originalité, la prise de risque et tandis que les têtes pensantes de la Maison des Idées faisaient appel a tout un tas d’auteurs non conventionnels, que les X-Men étaient repris par un certain Grant Morrison et que son New X-Men est, encore aujourd’hui, le dernier truc vraiment potable de la franchise, que l’univers Ultimate était créer et que son fer de lance, Ultimates, allait grandement inspiré les films à venir, une série que l’on peut qualifier de mineure, X-Force, et qui n’intéressait, jusque là, que les fans absolus de la franchise mutante, allait révolutionner le genre et faire énormément parler d’elle, au grand dam des fans de la première heure, certes, mais pour le plus grand plaisir d’une autre frange du lectorat qui allait littéralement tombé sous le charme de cette série décidément pas comme les autres. Pour rappel, X-Force, jusque là, c’était la série bourrine par excellence avec, a sa tête, Cable et sa philosophie particulière, c’est-à-dire, on tape d’abord et on discute ensuite. L’idée collait plutôt bien aux années 90, c’est un fait, mais avec le New X-Men de Morrison, nettement plus jusqu’au boutiste et aboutie, disons que même Cable apparaissait comme étant dépassé. Du coup, les têtes pensantes de chez Marvel refilèrent le bébé a deux hommes, Peter Milligan et Mike Allred, en leur donnant carte blanche et, ma foi, ce que ces deux là ont fait de cette série, comment dire, même deux décennies plus tard, disons que certains ne s’en sont toujours pas remis ! Totalement irrévérencieux, les nouveaux membres de X-Force – qui devint donc, par la suite, X-Statix – ne sont que des individus peu recommandables qui certes sont des mutants, certes possèdent des pouvoirs mais n’usent ceux-ci que pour l’argent, la gloire, la célébrité et la débauche. Filmés en permanence tels des stars de la télé réalité, genre alors naissant, ces mutants a l’espérance de vie plutôt courte – en effet, dès le premier épisode, la quasi-totalité de l’équipe allait se faire massacrer – étaient tellement aux antipodes du rêve de Xavier que, fatalement, les vieux fans des X-Men allaient hurler au loup tandis que d’autres, captivés par l’audace de cette transformation, allaient totalement adhérer au concept – et ce, pour rappel, avant The Boys de Garth Ennis ! Une quarantaine d’épisodes – une partie sous le nom de X-Force, une vingtaine sous le titre de X-Statix et une flopée d’épisodes spéciaux et de mini-séries – plus tard, la fête, malheureusement, était finit ce qui, tout de même, avec du recul, ne fut pas une mauvaise décision : après tout, mieux vaut conclure tant que la qualité est au rendez vous plutôt que de tomber dans le grand n’importe quoi traditionnel qui touche la majeur partie des séries habituelles de chez Marvel ou DC. Mais les fans, eux, n’avaient pas oublié X-Statix, ils n’avaient pas oublié les scénarios saugrenus et pertinents de Peter Milligan, le style oh combien particulier de Mike Allred et, ma foi, comment ne pas reconnaitre, pour ma part, ma joie immense lorsque, enfin, après tant d’années d’attente, j’ai put enfin me procurer l’intégrale de la série, chose que je croyais tout simplement impossible en France vu que celle-ci, après tout, est oh combien particulière. Et donc, cette relecture de X-Statix, comment vous dire, oui, comment vous dire que celle-ci m’aura procuré un plaisir non dissimulé et que, avec du recul, je me suis dit que oui, mille fois oui, Milligan avait tout bonnement dix ou vingt ans d’avance et que ses scénarios restent encore toujours aussi pertinents tout en n’ayant rien perdu de leur coté tendancieux ! Bref, vous l’avez compris, X-Statix est un incontournable absolu qui n’a rien perdu de sa force malgré les années écoulées, un véritable ovni chez Marvel qui a de quoi surprendre surtout quand on voit ce qu’est devenu la maison d’éditions depuis, c’est-à-dire, un gros truc bouffi sans intérêt qui se contente de suivre ses films et qui ne cesse d’essayer de copier ce qui a fait son succès auparavant, ce, avec un résultat fatalement moins somptueux. Bien entendu, ici, nous sommes davantage dans l’indépendant ce qui explique pourquoi une telle série aura tant déplu aux fans traditionnels, cependant, quelque part, peu importe : X-Statix restera dans l’histoire des comics, ce qui, il faut le reconnaitre, ne sera pas le cas de la plupart des productions Marvel et DC de ces vingt dernières années, n’en déplaise à beaucoup…
 

Points Positifs
 :
- L’intégrale de ce qui est sans aucun doute possible une des séries les plus originales de ces vingt dernières années, je veux, bien entendu, parler de X-Statix – autrefois X-Force. Irrévérencieux au possible, nous proposant des protagonistes parfois détestables, souvent peu recommandables et qui n’ont qu’un seul but, se faire un maximum d’argent et profiter de la gloire sous toutes ses formes, X-Statix est un truc énorme qui n’a absolument rien perdu de son intérêt deux décennies plus tard !
- Peter Milligan avait carte blanche ici et, ma foi, cela se voit ! Thématiques originales, personnages égoïstes, espérance de vie pour le moins courte pour tout ce petit monde, nous sommes à mille lieux des traditionnelles productions de chez Marvel et c’est une très bonne chose !
- Mike Allred est un artiste que l’on peut qualifier d’underground et dont le style cartoonesques ne plaira pas à tout le monde, cependant, comment ne pas reconnaitre que nous avons là un grand artiste, original et qui est pour beaucoup pour la réussite de cette série !?
- L’Orphelin, Venus Dee Milo, L’Anarchiste, U-Go Girl et les autres… voilà tout de même une petite flopée de personnages qui ont marquer les esprits !
- Une intégrale de qualité où l’on peut retrouvé tous les épisodes de la série principale, les mini-séries et même quelques épisodes annexes. Bref, de quoi faire plaisir aux fans de X-Statix.
 
Points Négatifs :
- Voilà une œuvre absolument pas grand public pour un sou et qui aura fortement déplu aux fans traditionnels de Marvel et des séries mutantes en général. Il faut dire que, avec X-Statix, nous sommes davantage du coté de l’indépendant qu’autre chose.
- Bien entendu, c’est compréhensible que les auteurs n’aient pas put aller jusqu’au bout de leur idée initiale, c’est-à-dire, faire de Lady Diana un membre de l’équipe – quel scandale cela aurait été – mais bon, je pense tout de même que l’on est passé à coté de quelque chose de grandiose !
 
Ma note : 8,5/10

Earth X


Earth X
 
Aaron Stack se sent appeler par une force supérieure. Il se retrouve très vite sur la Lune et fait face au fameux Gardien Uatu. Celui-ci lui raconte toute la vérité sur la création du monde et de la vie : des Célestes aux hommes en passant par les Déviants, les Krees, les Dieux ou les super-héros… Tout témoigne d’une volonté farouche de survivre, souvent au détriment des autres. Les temps ont passé mais pas la violence et la haine qui se dégagent de toute époque. Aujourd’hui, en 2030, Uatu a perdu son pouvoir de regard sur tout ce qui se passe et demande à Aaron de devenir ses yeux ; le nouveau Gardien qui va raconter à l’ancien ce qu’il ne peut plus voir. Aaron est désormais l’androïde X-51. Pour supprimer la pauvreté, Red Richards tente de concentrer du vibranium pour changer le monde. Malheureusement, l’expérience tourne au cauchemar et provoque une mutation gigantesque sur la terre. Pourquoi Captain America a-t-il perdu la foi ? Qui est ce nouveau Crâne Rouge ? Que recherchent les Inhumains en revenant sur Terre ? X-51 comprend que l’espèce humaine est menacée…
 

Earth X
Scénario : Alex Ross, Jim Krueger
Dessins : John Paul Leon
Encrage : John Paul Leon
Couleurs : John Paul Leon
Couverture : Alex Ross
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : Earth X
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 1999 – 2000
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 25 novembre 2020
Nombre de pages : 472
 
Liste des épisodes
Earth X 0-12
Earth X – X
 
Mon avis :
 Comme vous avez put le constater, dans ma critique précédente, j’avais eu l’occasion de vous parler d’un certain Marvels, mini-série qui, comme son nom l’indique, avait été publiée, au milieu des années 90, par la célèbre maison d’éditions qu’il est, par la force des choses, inutile de nommer. Cependant, au-delà des qualités intrinsèques de cette mini-série, ce qui aura le plus marquer les lecteurs avec Marvels, ce fut, bien entendu, la partie graphique de cette saga. Œuvre du sieur Alex Ross qui, contrairement à ses pairs, utilisait la peinture plutôt que les crayons, celle-ci aura durablement marquée les esprits et permis, surtout, aux amateurs de comics de découvrir un artiste que l’on peut qualifier, sans exagération, de génial. Cependant, Marvels n’était qu’un coup d’essai pour le sieur Ross et si celui-ci œuvra également de fort belle manière du coté de DC, une autre mini-série chez Marvel vint assoir définitivement l’immense talent de l’artiste, je veux, bien entendu, parler de Earth X ! Pour la petite histoire, ce ne fut que très récemment que j’ai eu l’opportunité de lire, dans son intégralité, cette saga qui, depuis sa parution, a la toute fin des années 90, aura été louée à la fois par la critique que par le public et, par la force des choses, vous pouvez imaginez mon enthousiasme lorsque, sensiblement un quart de siècle plus tard, je me suis enfin plongé dans la lecture de celle-ci. Allais-je être déçu ou bien Earth X serait-il conforme à mes attentes ? Bon, je ne fais pas durer le suspens plus longtemps, oui, mille fois oui, Earth X est une bonne, que dis-je, une excellente saga comme, finalement, Marvel n’en produit plus depuis presque deux décennies – et je n’exagère nullement en affirmant cela. Spectaculaire, grandiloquent mais dans le bon sens du terme, par moments épique, terriblement bien écrite, cette mini-série en quatorze épisodes – un épisode 0, 12 volets puis une conclusion – est le pendant parfait de son homologue de chez DC, le fameux Kingdom Come, chef d’œuvre absolu d’Alex Ross dont je vous parlerais le mois prochain. Cependant, il y a une différence notable et, selon moi, elle est de taille : Alex Ross n’est pas aux dessins ! Eh oui, malheureusement, l’artiste originaire de l’Oregon délaisse pour une fois ses pinceaux pour s’atteler au scénario – en compagnie de son comparse Jim Krueger – et c’est donc un certain John Paul Leon qui dessine l’intégralité de la mini-série. Le résultat, fatalement, est moins somptueux, cependant, de par son style pour le moins spécial, force est de constater que, qualitativement parlant, c’est du tout bon et que, une fois passé la déception de ne pas retrouver Alex Ross aux pinceaux, il est difficile de ne pas apprécier le travail du sieur Leon – même s’il faut reconnaitre que certaines planches, par moments, sont un peu brouillonnes… Mais si l’on met de coté cette partie graphique qui, bien entendu, ne mettra pas tout le monde d’accord, force est de constater que nous avons tout de même affaire a un scénario pour le moins grandiose et que cet univers Marvel du futur avec ses héros morts, désabusés ou bien différents de ce que l’on connait est une franche réussite. Ajoutons à cela une intrigue captivante de bout en bout malgré sa complexité, ce coté fin du monde assumé et ses très nombreuses et fascinantes révélations sur les origines de l’humanité et l’on obtient, au final, une bonne, que dis-je, une excellente mini-série qui peut être qualifiée comme étant un des tous derniers chefs d’œuvres de Marvel, rien que ça ! A cela, on ajoutera, naturellement, qu’avec Earth X, on aura compris que le sieur Alex Ross, malgré tout son talent, n’était pas qu’un simple artiste mais aussi un très bon scénariste et cela, ma foi, on ne s’y attendait peut-être pas…
 

Points Positifs
 :
- Un des derniers chefs d’œuvres de chez Marvel, une mini-série qui, malgré un quart de siècle écoulé, n’a absolument rien perdu de son intensité narrative et qui s’avère être captivante de bout en bout. Bref, c’est ce que l’on appelle un incontournable !
- Scénaristiquement, Earth X est sublime, tout simplement ! Il faut dire que le duo composé d’Alex Ross et de Jim Krueger nous propose ici une intrigue fascinante qui, en plus de nous dévoiler les origines de l’humanité et le rôle des Célestes – entre autres – dans tout cela, nous offre également un futur pour le moins apocalyptique où des héros plus désabusés que jamais, tentent de survivre dans un monde où tout le monde possède désormais des super pouvoirs !
- Certes, Alex Ross n’est pas aux pinceaux et se contente d’illustrer les couvertures, cependant, le regretté John Paul Leon est un digne successeur surtout que son style particulier colle plutôt bien a cette ambiance de fin du monde.
- Le plaisir de découvrir ce que sont devenus les héros et certains de leurs ennemis dans ce sombre futur. Il faut dire que le travail de recherche du sieur Ross pour leur donner un nouveau look est notable. Bien entendu, il en est de même pour les petits nouveaux.
- Si vous avez aimé Kingdom Come alors, vous allez adorer Earth X.
- Les couvertures d’Alex Ross, bien évidement !
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, John Paul Leon n’est pas Alex Ross et l’absence de ce dernier aux dessins aura déplu à pas mal de monde, ce qui peut se comprendre…
- Même si, dans l’ensemble, John Paul Leon livre une prestation magnifique sur Earth X, il faut reconnaitre que certaines planches sont un peu brouillonnes.
- Scénaristiquement, c’est complexe, très complexe même, il faut le souligner, ce, même si cela n’a rien d’insurmontable.
 
Ma note : 9/10

Marvels


Marvels
 
Phil est un journaliste à New York mais il ne rêve que d'une chose : aller travailler en Europe. Il faut toutefois convaincre son patron qu'il mérite de couvrir l'étranger. Alors qu'il réfléchit encore comment faire, il prend machinalement des photos d'une conférence du professeur Phineas Horton. Le scientifique est l'un des plus brillants de sa génération mais son discours sur l'homme synthétique est d'un ennui ! Ce n'est pas avec ce genre de nouvelle que Phil aura une promotion ! Mais pourquoi le professeur maintient-il un homme dans un gigantesque cylindre ? À moins que cela soit un mannequin car il ne bouge pas. Toujours est-il qu'il finit par brûler d'un coup. Le mannequin se transforme en véritable torche. Les journalistes ne comprennent pas bien l'intérêt de cette démonstration. Phil fait son job et prend des photos mais il s'arrête, stupéfait. La torche a bougé et il est même sur que cette chose l'a fixé du regard ! Tout le monde recule, surpris et horrifié. La réaction ne se fait pas attendre et la plupart proteste contre cette expérience contre-nature. Tant et si bien que Horton est obligé d'abandonner ses travaux. La presse a toujours eu beaucoup de pouvoir. Les rumeurs disent que le professeur aurait gardé son spécimen et l'aurait enterré dans une dalle de béton. Toujours est-il que Phil prend le temps de profiter de sa compagne Doris. Pour une fois, ils ont le temps de faire du shopping ! Cependant, du bruit se fait attendre à l'extérieur dans la rue. Phil se précipite avec l'appareil photo à la main. Sait-on jamais ? Ce qu'il voit le glace d'effroi : il fait face à la Torche humaine !
 

Marvels
Scénario : Kurt Busiek
Dessins : Alex Ross
Encrage : Alex Ross
Couleurs : Alex Ross
Couverture : Alex Ross
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : Marvels
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 1994 – 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 02 janvier 2020
Nombre de pages : 224
 
Liste des épisodes
Marvels 0-4
Marvels Epilogue 1
 
Mon avis :
 La toute première fois que j’ai fait la connaissance d’Alex Ross, ou, plus précisément, de l’une de ses œuvres, ce fut par le biais de l’extraordinaire Kingdom Come, mini-série culte qui nous narrait le futur de l’univers DC et qui, au passage, égratignait allègrement ce qu’étaient devenu les super-héros au cours des années 90, c’est-à-dire, des individus sans scrupules et violents. Par la suite, au fil des années, j’eus l’occasion de retrouver Alex Ross sur quelques autres mini-séries comme, par exemple, Justice, œuvre DC qui, bien qu’étant assez réussie, ne tenait pas la comparaison avec son glorieux ainé dont, bien entendu, je vous parlerais d’ici quelques semaines. Curieusement, ou pas, jusqu’à il y a peu de temps, je n’avais pas eu l’occasion de lire ce que le sieur Ross avait fait chez Marvel, ce qui pourrait même être une hérésie, aux yeux de certains, surtout que, ce fut par le biais de ce Marvels, justement, que l’artiste s’était fait connaitre au près du grand public. Ainsi, ce fut en la lointaine année 1994, donc, que paru, un peu à la surprise générale, ce fameux Marvels, mini-série en quatre partie – qui se fit adjoindre rapidement, quelques mois plus tard, un numéro 0 – et qui, en revenant sur le passé de l’univers de la Maison des Idées, nous montrait la vision de l’homme du commun devant l’apparition des super-héros, ces fameuses Merveilles. A l’époque, le concept était pour le moins original, il faut le reconnaitre et même si, a de multiples reprises auparavant, Marvel était revenu sur son passé, force est de constater que cette nouvelle vision de celui-ci, un peu décalée puisqu’on nous la montrait par l’œil d’un individu a priori banal, s’était avérée être une excellente idée. Cependant, il ne faut pas se mentir : s’il y a bien une chose que chaque lecteur ou lectrice aura retenu chez Marvels, ce fut, avant toute chose, le travail oh combien magnifique d’Alex Ross. Peignant plus qu’il dessine, celui-ci livrait ici, une prestation que l’on peut qualifier de somptueuse et, de la première à la dernière page de cette mini-série, comment ne pas reconnaitre que nous en prenons plein les yeux et que l’on ne peut qu’être admiratifs devant ses planches ?! Bref, visuellement, Marvels est un pur régal, pourtant, avec du recul, je dois reconnaitre que, même si j’admets sans problème que cette mini-série est un incontournable de son époque, qualitativement parlant, je lui préfère nettement Kingdom Come : plus abouti, proposant un scénario nettement plus original et qui aura inspiré bien d’autres œuvres par la suite, l’autre grande œuvre du sieur Ross est supérieur à Marvels, mais bon, quoi qu’il en soit, si vous êtes fans de comics, il est clair, selon moi, que vous ne pouvez pas passer a coté de cette mini-série, ne serais-ce que pour découvrir Alex Ross à ses débuts, croyez moi, cela vaut largement le coup d’œil !
 

Points Positifs
 :
- Une des plus importantes mini-séries des années 90, un truc énorme, incontournable et qui aura remporté moult titres dans sa catégorie. Il faut dire que Marvels aura marqué son époque, principalement parce que cette œuvre aura fait découvrir un certain… Alex Ross !
- Justement, la première chose qui saute aux yeux, ce sont les dessins ou, plutôt, les peintures d’Alex Ross. Tout simplement magnifiques, celles-ci, glorifiant comme jamais les super-héros, sont un pur régal pour les yeux et il est évidant que, dans Marvels, les super-slips de la Maison des Idées n’ont jamais été aussi beaux !
- L’idée de revenir sur le passé de l’univers Marvel en nous montrant comment les hommes de la rue ont vu l’apparition des super-héros et ont dut se rendre à l’évidence qu’il fallait vivre avec est, ma foi, une très bonne idée.
- Le lecteur qui connaitrait mal le passé de Marvel aura l’occasion, ici, de le découvrir puisqu’on retrouve tout un tas des plus grands événements de celui-ci dans cette mini-série.
- Alex Ross aura parsemé ses planches de multiples références culturelles : ainsi, au gré des pages, on reconnaitra les Beatles, les Who et bien d’autres artistes et acteurs célèbres…
- Cette nouvelle édition nous propose l’épilogue publié en 2020 et qui met en avant la nouvelle équipe des X-Men. Ma foi, cela ravira les fans.
 
Points Négatifs :
- Une mini-série qui vaut plus par la forme que par le fond. Il faut dire que l’on retient surtout les fabuleux dessins d’Alex Ross, le scénario, lui, est davantage une simple compilation de certains des plus grands moments du passé de Marvel qu’autre chose…
 
Ma note : 8,5/10

dimanche 20 avril 2025

The Last of Us


The Last of Us
 
26 septembre 2013. Joel est un jeune homme d’environ 30 ans vivant avec sa fille Sarah dans la ville d’Austin. Le jour de son anniversaire, une infection du champignon cordyceps apparaît et contamine peu à peu la population. Les journaux annoncent une augmentation des admissions de 300 % dans les hôpitaux. Il décide de s’enfuir alors avec sa fille et son frère Tommy mais se font rattraper par l’armée qui tente d’abattre toute personne suspectée d’être porteuse du champignon. Sarah est abattue d’une balle et meurt dans les bras de son père. L’infection finit par devenir une pandémie qui dévaste l’humanité et a contraint les habitants restants à fuir dans des camps militaires sous quarantaine placés sous loi martiale. Été 2033. Les villes sont désormais abandonnées et la nature a repris le dessus. Infectés et bandits rôdent dehors, et les rares zones sécurisées sont sous le contrôle de l’armée ou des Lucioles. Joel est désormais âgé d’environ 50 ans et vit dans une zone militaire de la ville de Boston. Il fait du trafic d’armes et de tickets de nourriture sur le marché noir en compagnie de Tess, sa coéquipière. La dernière transaction ne s’étant pas faite correctement avec un dénommé Robert, ils le poursuivent jusqu’au repaire de sa bande, mais découvrent qu’il a revendu les armes au groupe des Lucioles. Ils tuent ensuite Robert et tombent plus tard sur Marlene, chef des Lucioles, qui leur propose de leur rendre leur marchandise en échange de livrer un colis à un autre groupe de Lucioles, dans la partie non-surveillée de Boston, au Massachusetts State House. Le colis en question n’est autre qu’Ellie, une jeune orpheline de 14 ans.
 

The Last of Us
Éditeur : SCE
Développeur : Naughty Dog
Concepteur : Neil Druckmann, Bruce Straley
Musique : Gustavo Santaolalla
Date de sortie : 14 juin 2013
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-Aventure, Survival Horror
Mode de jeu : Un joueur, Multi-joueurs
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 Selon moi, The Last of Us aura été sans nul doute l’un des jeux les plus marquants de la décennie écoulée, car, comme tout amateur vidéoludique le sait bien, depuis la sortie de ce jeu il y a de cela un peu plus d’une décennie, la petite pépite de Naughty Dog qui, pour rappel, était déjà aux manettes d’un certain Uncharted, fut considérée comme étant ce que l’on appelle tout simplement un chef d’œuvre. Bien entendu, au cours de ma vie et des très nombreux softs auquel j’ai eu le plaisir de jouer, j’ai put avoir des préférences pour d’autres titres, c’est un fait, de même, je ne vais pas vous mentir, si certains jeux ont put changer ma vie, ce ne fut pas le cas de The Last of Us, et en disant cela, je ne souhaite en aucune façon le dénigrer, bien au contraire. Cependant, en dehors de cela, en dehors, finalement, de ce qui reste une simple affaire de gouts personnels, comment ne pas reconnaitre que oui, ici, ce Survival Horror, terme pourtant réducteur au vu de la profondeur du jeu, fut une pure merveille, quelque chose d’énorme, un sacré monument qui, sans exagération aucune, rapprocha encore plus les jeux vidéos du Septième Art. Après tout, dans The Last of Us, comment ne pas avoir l’impression, à de multiples reprises, de jouer a un film interactif, et ce, sans les défauts du genre, comment ne pas s’attacher a ce duo improbable, peu original, certes, mais terriblement efficace, ce vieux baroudeur sur le retour qui ne crois plus en rien et cette gamine débrouillarde qui porte malgré elle tous les espoirs de l’humanité. Car les choses vont mal, très mal même. En effet, suite a une contamination par un champignon parasite, la civilisation humaine s’est effondrée, des mutés errent un peu partout sur la planète tandis que les rares survivants essaient tant bien que mal de survivre à une éventuelle contamination mais aussi, à leurs congénères qui confirment bel et bien l’adage que l’homme est un loup pour l’homme. Contexte post-apocalyptique original, personnages charismatiques, formidable road-movie riche en scènes fortes, savant mélange des genres où l’action n’est jamais bien loin, bande son assez mélancolique et inoubliable, ici, tout est parfait, ou presque, et ce, de bout en bout. Alors bien entendu, il y a bien quelques défauts comme un certain manque d’originalité du coté des énigmes et certaines scènes d’actions un peu ardues, mais bon, en dehors de ce qui n’est, au final, que des détails, comment ne pas reconnaitre qu’en jouant a The Last of Us, vous vivrez une fort belle expérience vidéoludique, une de celle que l’on n’oublie pas de sitôt !? Et encore, ce n’était qu’un début puisqu’une suite, sur PS4, allait définitivement mettre tout le monde d’accord, mais bon, ceci est, naturellement, une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Alors oui nous sommes sur PS3 et depuis il y a eu la PS4 puis la PS5 qui sont sortis dans le commerce, cependant, d’un point de vu personnel, à l’époque, The Last of Us avait été le plus beau jeu auquel il m’a été donné de jouer, tout simplement !
- Un contexte post-apocalyptique qui pourrait sentir le réchauffé mais qui n’en fonctionne pas moins, surtout que, les causes de cette chute de la civilisation humaine – un champignon parasite qui transforme les humains en des espèces de mutants – est plutôt original.
- Les deux protagonistes principaux, Joel et Ellie, sont entrés immédiatement au panthéon des plus belles réussites vidéoludique. Étant père, je me suis bien entendu identifier au premier (et parfaitement compris la fin), quant a Ellie, elle est assez attachante finalement.
- Un jeu magnifique, une facilité de prise en main, très peu de bugs voir pas du tout, une bande son mélancolique mais magnifique, un caractère-design des mutés franchement bon, des effets de lumière, par moments, a en tomber par terre, des scènes inoubliables. Bref, tout, ou presque, est à louer dans ce soft.
- Je pourrais en rajouter des tonnes mais cela ne servirait pas a grand-chose, cependant, je tenais à revenir sur la fin : prévisible quand elle survient, mais tellement compréhensible et, personnellement, j’aurai agis de la même façon que Joel.
 
Points Négatifs :
- Une fois arrivé vers le premier tiers du jeu et que l’on s’est taper un bon paquet d’énigmes, grosso modo, toutes celles qui suivront seront quasiment identiques. Du coup, a force de nager en poussant une palette, a force de porter des échelles ou de faire la courte échelle a Ellie, il faut reconnaitre que, au bout d’un moment, cela devient lassant…
- Certains passages sont ardus lors des scènes d’actions, mais bon, étant une bille, cela doit surement venir de moi !?
 
Ma note : 9/10