Cérémonie
d'Ouverture Jeux Paralympiques Paris 2024
En
2024, Paris et la France accueilleront les premiers Jeux Paralympiques d’été de
leur histoire. Paris 2024 voit les choses en grand et réinvente la cérémonie
d’ouverture en sortant celle-ci du cadre d’un stade traditionnel. Le 28 août
2024 à 20h00, la Place de la Concorde et les Champs-Elysées serviront d’écrin à
cette célébration sans précédent au cœur de la ville. Ce projet innovant sera
porté par Thomas Jolly, Directeur artistique des cérémonies. La cérémonie
s’ouvrira par une parade populaire sur la mythique avenue des Champs-Elysées où
défileront jusqu’à 184 délégations originaires du monde entier. Les spectateurs
pourront vivre au plus près des 6000 athlètes et officiels ce temps de partage
festif et inoubliable ouvert à tous. Pour les détenteurs de billets, la parade
officielle se tiendra ensuite sur la Place de la Concorde où se dérouleront
également les séquences protocolaires et artistiques. La célébration de
l’ouverture des Jeux Paralympiques promet ainsi d’être un évènement
exceptionnel et mémorable pour l’ensemble du public !
Cérémonie d'Ouverture Jeux Paralympiques Paris 2024
Mise
en scène : Thomas Jolly
Directeur
Musical : Victor Le Masne
Chorégraphe : Alexander
Ekman
Directrice
Styliste et Costumes : Daphné Bürki
Musique : Victor
Le Masne, Christine and the Queens, DJ Myd, Lucky Love, Luan Pommier, Sébastien
Tellier, Maurice Ravel
Genre : Cérémonie
Ouverture Jeux Paralympiques
Pays
: France
Ville : Paris
Lieu : Place
de la Concorde
Date
: 28
août 2024
Durée : 240
mn
Mon
avis : Dans ma critique précédente, je vous ai
parler de la
cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, des jeux qui, bien
entendu, furent le grand événement sportif de l’année dernière et qui, pour la
petite histoire, furent une belle réussite a la fois sportive, naturellement,
mais aussi en raison de l’ambiance pour le moins festive et heureuse qui baigna
le pays tout au long de ces deux semaines. Naturellement, les Jeux Olympiques,
cela ne dure pas bien longtemps et dès la clôture de ces derniers et la
transmission du drapeau Olympique aux officiels de Los Angeles, où, pour
rappel, auront lieu les prochains jeux, en 2028, chacun d’entre nous retourna
bien rapidement a sa petite routine quotidienne tandis que toutes les mauvaises
nouvelles et l’ambiance pour le moins particulière qui régnait en France depuis
la dissolution ratée du sieur Macron, fin juin 2024, connurent a nouveau la une
des médias. Pourtant, nous n’en n’avions pas tout à fait finit avec l’Olympisme
et le sport puisque, comme les amateurs le savent bien, aux Jeux Olympiques
succèdent, depuis longtemps, les Jeux Paralympiques, une compétition qui,
comme son nom l’indique, est consacrée aux athlètes en situation de handicap.
Bien entendu, on ne va pas se mentir, ces autres jeux n’ont pas la même
notoriété que les premiers et je pense ne pas me tromper en affirmant que cela
sera toujours ainsi. On peut regretter la chose et surtout, finalement, que les
deux compétitions n’aient pas lieu au même moment – pour la petite histoire et
je ne l’ai appris que l’année passée, il y a deux comités différents, ce qui
explique cela – mais bon, quoi qu’il en soit, le principal c’est que ces jeux
existent et que l’on puisse admirer les performances de véritables athlètes
tout aussi méritants que les autres. Mais bon, je parle, je parle et je n’ai
toujours pas abordé le sujet qui nous préoccupe à présent, c’est-à-dire, la
fameuse Cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 ! Car
oui et, sans grande surprise, ces autres jeux ont, eux aussi, leurs cérémonies
et, pour la toute première fois, je m’étais prit au jeu et m’étais décider à
suivre celle-ci tout en me demandant ce que le sieur Thomas Jolly allait nous
concocter cette fois ci ? Bon, je ne reviendrais pas ici sur la cérémonie
d’ouverture des Jeux Olympiques : depuis l’année passée, tout à été dit ou
presque et je me suis déjà longuement épanché a son sujet. Disons juste que
j’étais plus ou moins persuader que, cette fois ci, le wokisme serait moins
présent, les transsexuels au placard et Philippe Katerine, habillé ou nu, chez
lui. D’un autre coté, je savais par avance que cette cérémonie serait
fatalement moins spectaculaire, que les stars ne seraient pas au rendez vous,
tout cela, finalement, étant de bonne guerre. Mais peu importe, oui, peu importe
car, cette fois-ci, Thomas Jolly a vu juste quasiment du début a la fin –
Christine and the Queens, désolé, je ne la supporte pas – et nous aura pondu un
spectacle qui mis le handicap a l’honneur, glorifiant tous ces nombreux
athlètes venus concourir a Paris pendant dix jours, ce, en faisant le pari,
franchement réussi, de mettre en avant des danseurs et divers performeurs
handicapés qui nous livrèrent divers tableaux pour le moins stupéfiants. Du
coup, bien moins tape à l’œil que la cérémonie des JO, celle des Paralympiques,
plus sobre, plus touchante, aura réussi son but, c’est-à-dire, nous montrer que
le handicap n’est pas une tare, que l’on peut se dépasser malgré les coups du
sorts et que oui, incontestablement, ces hommes et ces femmes sont de véritables
athlètes dont les performances sont aussi notables que celles des athlètes dits
valides. Bien entendu, on sait parfaitement que les audiences ne furent pas les
mêmes, que les Jeux Olympiques, du haut de leur tour d’ivoire, continueront a
régner en maitre absolu sur le sport mondial, mais bon, quelque part, tous ces
hommes et ces femmes sont tout aussi méritants que les athlètes dits valides, quand
aux Jeux Paralympiques, comment ne pas reconnaitre que ces derniers sont, eux,
aussi dignes d’intérêt et qu’il serait dommage de ne pas leur accorder la place
qu’ils méritent !
Points
Positifs :
-
Une cérémonie d’ouverture nettement plus sobre que celle des Jeux Olympiques
mais qui gagne en sobriété, ce qui n’est pas plus mal. Glorifiant les athlètes
handicapés de la plus belle des manières, celle-ci s’est même avérée être
plutôt touchante. Chapeau bas au sieur Thomas Jolly qui nous a pondus là un
quasi-sans faute !
-
La performance des danseurs et des performeurs, pour une bonne partie,
handicapés, fut pour le moins stupéfiante, et je pèse mes mots.
-
Une fois de plus, le souhait de réalisé cette cérémonie en dehors d’un stade
fut une excellente idée et la Place de la Concorde, un lieu idéal.
-
Le défilé des athlètes, plutôt touchant.
-
Le retour de la Vasque Olympique dans le ciel de Paris.
Points
Négatifs :
-
Une programmation musicale moins spectaculaire que celle des JO et où il
manquait des grands noms. Plutôt dommage quand on y pense.
-
Christine and the Queens, je ne la supporte vraiment pas et ce n’est pas sa
performance d’hier soir qui m’aura fait changer d’avis, bien au
contraire !
-
Les gros problèmes de son au début de la cérémonie – est-ce que quelqu’un aura
entendu les paroles de la reprise d’Edith Piaf par Christine and the
Queens ?
-
Les discours, bien entendu mais c’est toujours un des gros points noirs de ce
genre de cérémonies.
Ma
note : 7,5/10
Cérémonie
d'Ouverture Jeux Olympiques Paris 2024
Pour
la première fois des Jeux Olympiques d’été, une cérémonie se déroulera hors
stade. Paris 2024 casse les codes de la compétition sportive en faisant entrer
le sport dans la ville, il en sera de même pour la cérémonie d’ouverture .La
ville deviendra le décor vivant d‘un moment d’exception, les différents
tableaux d’un spectacle total mettront en scène les monuments, ponts et
établissements culturels qui bordent la Seine. Inédit dans sa forme, le défilé
prendra place sur des embarcations dédiées aux délégations nationales, équipées
de caméra pour permettre aux téléspectateurs d’être au plus près des athlètes.
Naviguant d’est en ouest à travers Paris, les 10500 athlètes déambuleront au milieu
du terrain de jeu qui magnifiera leurs prestations pendant seize jours. Le
spectacle fluvial suivra le cours de la Seine, d’est en ouest sur 6km. Il
prendra départ du pont d’Austerlitz, devant le Jardin des Plantes, à 19h30
heure locale, contournera les deux îles parisiennes de l’île Saint Louis et de
la Cité, passera sous huit à dix ponts et passerelles, théâtre des spectacles
qui jalonneront le parcours. A bord de leurs embarcations, les athlètes
apercevront certains des sites officiels des Jeux tels que la place de la
Concorde, l’esplanade des Invalides, le Grand Palais, et enfin le pont d’Iéna
où la déambulation s’achèvera devant le Trocadéro et sa tribune officielle pour
un grand final entre protocole et spectacle.
Cérémonie d'Ouverture Jeux Olympiques Paris 2024
Mise
en scène : Thomas Jolly
Directeur
Musical : Victor Le Masne
Chorégraphe : Maud
Le Pladec
Directrice
Styliste et Costumes : Daphné Bürki
Musique : Lady
Gaga, Gojira, Marina Viotti, Aya Nakamura, Orchestre de la Garde Républicaine,
Alexandre Kantorow, Axelle Saint-Cirel, Philippe Katerine, Chœur de Radio
France, Marc Cerrone, Céline Dion
Genre : Cérémonie
Ouverture Jeux Olympiques
Pays
: France
Ville : Paris
Lieu : La
Seine et divers monuments parisiens
Date
: 26
juillet 2024
Durée : 240
mn
Mon
avis : Ce fut, sans aucune discussion possible,
un des grands événements de l’année 2024 si ce n’est, aux yeux de certains,
l’événement de l’année tout court, voir, pour les plus concernés, l’événement
de leur vie. J’exagère en affirmant cela ? En toute sincérité, au vu de
pas mal de discussions que j’avais put avoir au fil des mois précédents, de
divers témoignages et de bon nombre de déclarations de bon nombre de personnes,
connues ou non, force est de constater que Paris attendait avec une grande
impatience ces fameux Jeux Olympiques (pour la petite histoire, la dernière
fois que la capitale française avait accueilli les jeux d’été, c’était il y a
tout juste un siècle, en 1924) ce qui, bien entendu, avait de quoi agacer pas
mal de monde, il faut le reconnaitre également. Plutôt impacté par l’événement
en raison de mon travail, je dois admettre que ceux-ci me laissèrent froid
pendant de longs mois, ce qui s’expliquait particulièrement en raison du fait
que les Jeux Olympiques et moi, en dehors de certaines épreuves cyclistes et
surtout de l’athlétisme, ce ne fut jamais ma tasse de thé et que, agacer par
les nombreuses contraintes que ceux-ci me procurèrent au sein de mes
déplacements et de mon travail, j’avais surtout hâte que ces derniers
s’achèvent et que l’on puisse passer à autre chose ! Cependant, malgré
tout cela, j’avais eu la chance d’avoir eu quelques places gratuites pour cette
fameuse cérémonie d’ouverture et, malgré mes réticences, je m’étais dit qu’il
serait tout de même dommage de passer a coté de ce qui était, tout de même, un
sacré événement. Pourtant, je n’y suis pas allé. Une folie me direz-vous ?
Je ne suis pas tout à fait sur car, fin juillet, étant rentrer plus ou moins
malade de mes congés à Tenerife, je n’étais pas vraiment emballer pour rester
debout pendant des heures et des heures et ne pas voir le spectacle dans son
intégralité – car oui, vu que celui-ci avait lieu dans divers lieux et que les
athlètes défilaient sur la Seine, il est clair que les spectateurs ne pouvaient
pas tout voir – et comme en plus, un véritable déluge s’était abattu sur la
capitale française le jour de la cérémonie, franchement, qu’est ce que j’avais
bien fait d’avoir regarder celle-ci devant ma télé ! Mais au fait, quid,
donc, de cette fameuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été
2024 ? Tout d’abord, il faut savoir rendre à César ce qui lui appartient
et reconnaitre que le pari de réaliser celle-ci en dehors d’un stade aura été
remporté haut la main ! Certes, la météo n’aura absolument pas été
clémente et la pluie aura gâché une bonne partie de la fête – je n’ose
imaginer, vu mon aversion pour la pluie – quel aurait été mon état si je
m’étais déplacer à Paris. Cependant, malgré les averses pour ne pas dire le
déluge, force est de constater que, après coup, l’idée apparu comme étant
plutôt excellente et que cette cérémonie restera longtemps, très longtemps dans
les mémoires. De plus, il faut admettre que le début était plutôt bon et que
faisant suite a un petit film humoristique mettant en scène Zidane, les
premiers athlètes qui ont défilé sur la Seine, l’individu masqué qui faisait du
parcours sur les toits de Paris ainsi que les premières performances – Lady
Gaga, Gojira – annonçaient une cérémonie haute en couleur et qui avait tout
pour être, tout bonnement, exceptionnelle ! Hélas, mille fois hélas, nous étions
en France mes amis et, histoire d’enfoncer le clou, nous étions en 2024, dans
la France de Macron – qui, au demeurant, aura tiré une gueule monumentale tout
au long de la cérémonie – et donc, il fallait que tout soit superbement gâché.
La faute à qui ? Mais au wokisme triomphant et militant, bien
évidement ! Ainsi, que dire sur cette bande de travestis, de femmes a
barbes et autres individus courts vêtus (pour ne pas dire nus
comme Philippe Katerine, bleu pour l’occasion) qui non seulement ont
blasphémer allègrement La Cène de Léonard de Vinci – il est
toujours plus facile de se moquer des Chrétiens que d’une autre religion qu’il
est inutile de nommer et qui, accessoirement, est plus dangereuse – mais ont
ensuite livrer un spectacle que l’on peut qualifier sans peine de navrant et
ce, pendant plus de trois quarts d’heures ! Et là, comment dire, comment
ne pas être dubitatif devant cet étalage de mauvais gout soit disant
progressif, comment ne pas se dire que tout cela n’avait strictement rien a
voir avec le sport – ou alors, nous ne parlons pas du même sport – et que,
comme par hasard, tandis que certains musiciens, certaines performances furent
véritablement excellentes, cette bouse dura si longtemps que j’au presque envie
d’abandonner les frais en court de route ! Fort heureusement, après une
interminable attente, la cérémonie retomba sur des rails plus conventionnelles
et nettement plus intéressantes ce qui fit que la qualité remonta petit a petit
– pas mal le passage avec le cheval mécanique – avant de retomber un peu lors
des traditionnels discours auxquels on ne peut pas échapper. Mais bon, il était
temps, ensuite, d’avoir droit aux derniers relayeurs de la Flamme Olympique –
Zidane, Nadal, Serena Williams, Car Lewis, Marie-Jo Perec et bien d’autres –
avant l’apothéose final que fut cette formidable surprise lorsque, une fois la
flamme allumée, celle-ci s’éleva dans un ballon qui resta dans le ciel de Paris
pendant deux semaines ! Finit, vraiment finit ? Non, il manquait
Céline Dion pour conclure en beauté tout cela et je dois reconnaitre que même
si je ne suis pas fan de la chanteuse, sa performance alors qu’elle était
malade depuis quatre longues années aura été éblouissante ! Bref, un final
grandiose, tout un tas de bonnes voir de très bonnes idées, pas mal d’artistes
a la hauteur et de performances marquantes, quant au pari de faire le défilé
sur la Seine, ma foi, il fut plutôt réussi. Alors, une réussite absolue que
cette cérémonie d’ouverture ? Hélas, mille fois hélas, non, la faute a la
météo et cette pluie ininterrompue qui sera venue rappeler a l’arrogance des
organisateurs que des gradins couverts, cela se prévoit afin de pallier aux
impondérables mais aussi et surtout, a cette propagande wokiste du plus mauvais
effet qui n’avait nullement pas sa place ici et qui, de mon point de vu, aura
gâcher l’ensemble. Dommage, vraiment dommage car cette cérémonie aurait put
être exceptionnelle… mais bon, il faut se dire que nous vivons une bien triste
époque…
Points
Positifs :
-
Une cérémonie d’ouverture quasiment parfaite si l’on fait abstraction de
quelques gros défauts et qui, je pense ne pas me tromper, restera vraiment dans
l’Histoire Olympique de par son originalité et sa démesure.
-
Un pari fortement risquer de ne pas faire la cérémonie dans un stade et
d’utiliser la Seine et divers monuments parisiens pour celle-ci, pourtant,
après coup et malgré la météo, force est de constater que celui-ci est plus que
réussi alors que c’était loin d’être gagner d’avance !
-
Si l’on n’échappe pas à quelques fautes de gouts, dans l’ensemble, cette
cérémonie fourmilla de bonnes idées et certains passages furent pour le moins
excellents.
-
Pour ce qui est des divers artistes invités à se produire, force est de
constater que Lady Gaga livra une fort belle prestation, que Gojira fut une
belle surprise et que Céline Dion paracheva en beauté la cérémonie alors que
cela faisait quatre longues années qu’elle ne chantait pas.
-
La mise en avant de pas mal de grands noms du sport français et internationaux :
Zidane, Nadal, Serena Williams, Carl Lewis, Nadia Comaneci, Marie-José Perec,
Teddy Riner, etc.
-
Le mec masqué qui se la joue Assassins Creed tout au long de
la cérémonie.
-
Le cheval mécanique qui galopa sur la Seine.
-
La flamme qui s’élève dans le ciel de Paris et qui y resta pendant deux
semaines.
Points
Négatifs :
-
La propagande wokiste avec son défilé débile et son coté boite de nuit
ridicule : travestis, femmes a barbes, sexualité exacerbée. Tout cette
bouse n’avait pas sa place ici et, histoire d’enfoncer le clou, c’est le
passage le plus long de la cérémonie vu que celui-ci à durer environ trois
quarts d’heures – avec un ressentit de deux heures !
-
Ce fut une bonne idée de ne pas faire la cérémonie dans un stade mais la météo
n’aura pas été avec les organisateurs et cette pluie diluvienne en aura
refroidit plus d’un…
-
Les athlètes n’ont finalement pas été suffisamment mis en avant du coup.
-
Une cérémonie faite avant toute chose pour être vue à la télévision.
-
Philippe Katerine peint en bleu et tout nu !
-
On pouvait parfaitement se passer du trouple comme s’il n’y avait que ce genre
de modèles pour représenter l’amour.
-
Un peu limite Marie-Antoinette décapitée qui chante…
-
Les discours, bien entendu.
Ma
note : 7,5/10
L’Histoire
HS 106 – Les Palestiniens
Janvier/Mars
2025
Au
sommaire :
- Édito :
La catastrophe, et après ?
-
Palestine, le mot et le territoire
-
Gaza, cinq mille ans de patrimoine sous les bombes
-
150 ans de déchirures
- Province Ottomane
et mandat Britannique
-
L'émergence d'une identité nationale
-
Depuis 1872, Jérusalem au cœur
-
1948 : une rivale pour Amman ?
-
Souvenirs de la vie à Gaza
-
La faillite du mandat britannique
-
1936-1939, la révolte arabe
- Réfugiés ou
combattants : les indésirables
-
1947-1949, la Nakba ou la double catastrophe
-
Nakba Archive. Paroles d'exilés
-
Réfugiés, parias du monde arabe
-
Trois générations de nationalistes
-
1967, le choix risqué de la lutte armée
-
Le temps des martyrs
-
Yasser Arafat, du fedayin au diplomate
-
Que peut la France ?
- Depuis 1987, en
quête d'un État
-
1993-2024 : Oslo, la paix en échec
-
Cisjordanie-Gaza : Vivre sous occupation
-
Jérusalem : 4 habitants sur 10 sont Palestiniens
-
Les urnes ou les armes ? Les stratégies du Hamas
-
Le 7 octobre 2023 : l'invraisemblable attaque
-
Géopolitique d'un État en lambeaux
-
Les mots des Palestiniens
-
Les Palestiniens – Bibliographie
Mon
avis : Bon, je ne vais pas vous mentir,
lorsque, il y a de cela quelques semaines, j’avais découvert la couverture du
tout dernier numéro en date de la revue L’Histoire,
j’ai été loin, mais alors très loin d’être emballer. Les Palestiniens ? Encore
eux, et puis, comment allaient-ils, une fois de plus, traiter la chose ?
En prenant fait et cause pour la cause palestinienne, aussi noble soit-elle car
bon, comment dire, oui, il faut tout de même reconnaitre que le peuple
palestinien a bel et bien droit a un état, autant, naturellement, qu’Israël a
droit a sa sécurité, ce qui est très loin d’être le cas depuis bien trop
longtemps ? Oui, j’éprouvais pas mal de craintes vis-à-vis de ce numéro de
L’Histoire, gardant encore en
souvenir un numéro des Cahiers de Science
& Vie datant de l’année passée et où, sans grande surprise, on en était
presque a tout excuser aux palestiniens y compris les pires crimes. D’ailleurs,
histoire de rester du coté des Cahiers,
que dire d’un autre numéro, assez récent, consacré au Liban ? Encore une
fois et malgré les méfaits causés par le peuplement récent palestinien du Pays
des Cèdres et le Hezbollah, on avait l’impression, a lire le dossier, qu’Israël
était coupable de tout ! Bref, vous pouvez parfaitement comprendre mon peu
d’enthousiasme à me plonger dans la lecture de ce numéro de L’Histoire, persuadé que j’étais que,
une fois de plus, on oublierait les crimes d’une partie afin de mieux accabler
l’autre. Pourtant, alors que je n’attendais strictement rien de cette revue,
comment ne pas reconnaitre que celle-ci fut une bonne surprise. Un dossier pour
le moins complet qui ne fait nullement l’impasse sur le passé plus ou moins
récent des liaisons pour le moins compliquées entre Israël et la Palestine et
sur les torts des deux peuples dans ce conflit interminable et relancée,
d’horrible manière, par le Hamas le 7 Octobre 2023. Mise en avant des grandes
figures comme, naturellement, Yasser Arafat, Shimon Peres et Yitzhak Rabin, les
artisans d’une paix qui, malheureusement, n’eut pas lieue. Problématique
insoluble du sort des réfugiés et de cette fuite en avant des intégristes des
deux camps. Bref, un dossier innatendu à mes yeux car totalement neutre dans sa
conception et son contenu, ce qui, il faut le reconnaitre, est tout de même une
excellente nouvelle par les temps qui courent ! Du coup, si j’avais bien
des craintes au départ, celles-ci auront été totalement balayées a la lecture
de ce numéro de L’Histoire, un numéro qui, au demeurant, démontre de fort belle
manière a la concurrence comment ont doit traiter l’histoire récente,
c’est-à-dire, sans tomber dans l’idéologie de bas étage. Une petite indirecte
de ma part vis-à-vis des Cahiers de
Science & Vie ? Oui, c’est tout à fait cela !
Points
Positifs :
- Traiter
du conflit israélo-palestinien sans tomber dans l’idéologie de bas étage, la
chose est de plus en plus rare de nos jours, or, ce numéro de L’Histoire nous prouve de fort belle
manière que c’est bel et bien possible, du coup, rien que pour cela, je pense
que la lecture de celui-ci s’avère être indispensable.
-
Palestiniens et Israéliens sont traités sur le même pied d’égalité, avec leurs
torts partagés, du coup, il est plutôt plaisant de parcourir ce dossier et de
se dire que, oui, effectivement, il faudra bien que, tôt ou tard, les
Palestiniens aient droit a un état digne de ce nom, autant, par ailleurs,
qu’Israël ait droit a sa sécurité.
-
Bien entendu, les amateurs de cette revue seront en terrain familier et
retrouveront avec plaisir des textes clairs et instructifs, de nombreuses
illustrations et pas mal de cartes plutôt intéressantes. Bref, qualitativement
parlant, L’Histoire est toujours une excellente revue !
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, les intégristes des deux camps n’apprécieront guère ce numéro
qui est plutôt neutre au vu de son contenu. Ont peut également ajouter a
ceux-ci nos traditionnels antisémites de la France Insoumise et autres
idéologues d’extrême gauche…
-
Dommage qu’il soit fait presque l’impasse sur les fameux Accords d’Abraham qui
ont été balayés par l’attaque terroriste du Hamas le 7 Octobre 2023.
-
D’ailleurs, je pense qu’il n’aurait pas été inutile d’accorder une place
nettement plus importante à ce pogrom qui est tout de même tout sauf anodin.
Ma
note : 7,5/10
L’Histoire
HS 105 – Paris, la Ville Monstre
Octobre/Décembre
2024
Au
sommaire :
- Édito :
Pourquoi Paris ?
-
Paris est vraiment né au XIIe siècle
-
Chronologie – Paris : genèse d'une capitale
- Environnement
– Histoire d'une explosion urbaine
-
Prédatrice ou durable ? Nourrir la ville-monstre
-
250 000 habitants : comment le sait-on ?
-
Les plus grandes cités du monde au Moyen Age
-
Richesses et colères de la Seine
-
Des moulins par dizaines
-
Lutetia la boueuse : que faire des déchets ?
- Vie
quotidienne – Les Parisiens au jour le jour
-
Chaque rue de Paris est un village
-
Jean Favier, historien de Paris
-
1160-2024 : Notre-Dame ou l'éternel chantier
-
L'irrésistible ascension des bouchers
-
La vie d'étudiant au Quartier Latin
-
Les animaux sont dans la ville
- Pouvoirs
– Le roi, l'évêque, les marchands
-
Quand Paris se gouvernait tout seul
-
1382, les maillotins se révoltent
-
Un évêque et 50 chanoines
-
Le palais de la Cité devient le siège de l'État
-
Le Châtelet ou la justice du roi
-
Le Louvre, forteresse de Philippe Auguste
-
Sainte-Chapelle : le Christ s'est arrêté à Paris
-
La ville, les bourgeois, la milice et le roi
-
Paris au Moyen Age – A lire, voir et écouter
-
Paris au Moyen Age – Bibliographie
- Georges
Pompidou
-
Pompidou : de Montboudif à l'Élysée
-
Pompidou, Beaubourg et l'art contemporain
Mon
avis : Comme je l’ai souligné dans mes
critiques précédentes, j’éprouve un attrait pour le moins certain vis-à-vis de
la revue L’Histoire, un des titres, selon moi, parmi les plus intéressants
parmi une concurrence que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de
conséquente. Pour la petite histoire, ce ne fut qu’en 2023 que je me suis lancé
dans la lecture de celle-ci, ce, par le biais d’un excellent numéro qui, pour
rappel, était consacré à la
Peste et, plus précisément, aux nombreuses épidémies
qui ont touché l’humanité de l'Antiquité à nos jours. Par la
suite, L’Histoire aura proposé des numéros qui auront flirté
avec l’excellence, l’exemple le plus frappant étant celui consacré a la
Préhistoire et d’autres, moins marquants,
certes, mais qui étaient plutôt bons dans l’ensemble. Pourtant, cette fois-ci, on pourra
affirmer que les choses vont être un peu différentes. La raison à cela ?
Eh bien, comment dire, disons que si, jusque là, L’Histoire avait
sut briller par son excellence, force est de constater que, pour la toute
première fois, j’ai eu affaire a un numéro qui, en toute franchise et a mon
grand regret, ne restera pas dans les annales. Bon, disons le tout de suite,
ici, les jeux étaient fait, ou presque. Il faut reconnaitre que, avec ce genre
de revues, les propres gouts personnels du lecteur ne sont pas anodins et même
si, parfois, celui-ci peut être agréablement surpris par un dossier qui ne
l’intéressait guère et qui s’avère être bien meilleur qu’il ne l’aurait pensé,
dans le cas présent, ce n’est pas vraiment le cas. Il faut dire que Paris au
Moyen-âge, ce n’est pas, mais alors, ce n’est absolument pas ma tasse de
thé ! Bon, déjà, Paris en tant que ville, cela me laisse un peu froid, non
pas que je n’apprécie pas la capitale française mais bon, comment dire, la
connaissant très bien et y travaillant depuis des lustres, disons que celle-ci
n’a pas, a mes yeux, la même importance que des villes comme New-York, Prague
ou Rome, pour ne citer que quelques exemples de villes que j’ai visité.
Ensuite, un dossier complet consacré à Paris, qui plus est, au Moyen-âge, c’est
beaucoup pour moi, beaucoup trop même – surtout quand on sait que la
revue L’Histoire est probablement la plus conséquente en
nombre de pages. Du coup, l’intérêt de ce dossier pour moi, eh bien, disons
qu’il flirtait avec le néant, tout simplement… Alors certes, je reconnais que
mon propre ressentit y est pour beaucoup et que ce dossier est suffisamment
solide et instructif pour satisfaire d’autres lecteurs, le nier serait faire
preuve d’une certaine mauvaise foi. Mais bon, pour ce qui est de mon cas, c’est
non, un grand non même ! D’ailleurs, pour la petite histoire, le second
dossier, nettement plus court, qui revient sur la vie de Georges Pompidou aura
été, à mes yeux, nettement plus intéressant et, vu la carrure de cet ancien
président, j’aurais même regretté qu’il n’ait pas été plus long, mais là, j’en
demandais probablement un peu trop…
Points
Positifs :
- Même
si le dossier de ce numéro ne m’aura franchement pas intéressé, je dois
reconnaitre que cela est dut, principalement, a mon propre ressentit personnel
et je conçois parfaitement que d’autres personnes y aient trouvé leur compte,
surtout que, accessoirement, connaitre le passé et l’évolution de Paris n’est
pas inintéressant, bien au contraire.
-
Paris au Moyen-âge, comment la cité aura gagné en importance, comment celle-ci
aura finit par être la plus peuplée d’Occident, quels furent ses liens avec la
Royauté, qui la dirigeait véritablement, etc. Bref, il y a tout de même de quoi
apprendre pas mal de choses au sujet de la capitale française.
-
Le second dossier, bien plus court, consacré à Georges Pompidou est franchement
intéressant et nous permet de mieux connaitre celui qui fut le second Président
de la Cinquième République.
-
Bien entendu, les amateurs de cette revue seront en terrain familier et
retrouveront avec plaisir des textes clairs et instructifs, de nombreuses
illustrations et pas mal de cartes plutôt intéressantes. Bref, qualitativement
parlant, L’Histoire est toujours une excellente revue !
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que pour ce qui est de l’originalité, on repassera. Il faut
dire que Paris fait partie de ces fameuses thématiques vues et revues qui ne
cessent d’être mises en avant, ce, au détriment de tant d’autres…
-
N’étant pas un grand amoureux de la capitale française, je n’ai, a aucun
moment, été vraiment passionné par la lecture de ce long et interminable
dossier.
-
Dommage que le second dossier, consacré à Pompidou, ait été aussi court.
Ma
note : 7/10
L’Histoire
HS 104 – États-Unis, les Fièvres d’une Démocratie
Juillet/Septembre
2024
Au
sommaire :
- Édito :
Une fièvre comme une autre ?
-
Cahiers cartes et infographies : 250 ans d’une démocratie et de ses
crises.
-
Chronologie
- 1776-1860
– Les fondements du jeune état
-
Tocqueville a-t-il tout compris ?
-
Philadelphie 1787. Une constitution pour l’Histoire.
-
Cours Suprême. Retour au conservatisme ?
-
Comment les Amérindiens sont devenus citoyens.
-
L’homme le plus puissant du monde ?
-
Le cauchemar de Philip Roth.
-
Galaxie : des présidents qui ont compté.
-
Des pionniers puritains au réveil des évangélistes.
- 1861-1964
– Dépasser la Guerre Civile
-
Guerre de Sécession. La déchirure.
-
Photographier l’horreur.
-
La bataille des mémoires.
-
1865, 1920, 1965… Ku Klux Klan, la gangrène.
-
Au péril du capitalisme sauvage.
-
McCarthy. Portrait d’un populiste.
-
1865-1965. Qui a peur du vote des noirs ?
-
1920, les femmes aux urnes !
- 1965-2024
– Nouveaux enjeux, nouvelles menaces
-
La crise de confiance des années 1970.
-
Presse, liberté et censure.
-
Le melting-pot est-il un mythe ?
-
Le rappel à l’ordre racial.
-
Antisémitisme : la poussée.
-
Universités. La guerre culturelle est déclarée.
-
Les séries imposent leur loi.
-
Le modèle mondial est fatigué.
-
Trump, dernier né du populisme.
-
Etats-Unis : la démocratie est-elle malade ?
-
A lire, voir et écouter.
Mon
avis : Comme je l’ai déjà souligné à
plusieurs reprises, selon moi, la revue L’Histoire, est un des
maitres étalons d’un genre dont la concurrence est plutôt nombreuse, et donc,
après vous avoir parlé de celui consacré à la Violence
et la Guerre qui, ma foi, était plutôt bon dans l’ensemble sans
être non plus inoubliable, il est temps, à présent, d’aborder le cas du second du
second numéro estival de 2024, un numéro intitulé États-Unis, les
Fièvres d’une Démocratie. Comme chacun sait, du moins, je l’espère, en
novembre dernier, il y eut des élections outre-Atlantique et un certain Donald
Trump, n’en déplaise à beaucoup, remporta ces dernières avec une certaine
facilité face a une Kamala Harris bien peu charismatique, ce, après que cette
dernière ait remplacée quelques mois auparavant, un Joe Biden de plus en plus à
l’ouest. Bien entendu, même si le président des USA n’est pas le maitre du
monde, au vu de l’importance de ce pays et de sa puissance militaire, ce, même
si, il faut le reconnaitre, les Etats-Unis dont déjà connus des heures plus
glorieuses, il était logique, comme tous les quatre ans, que les yeux du monde
entier soient tournés vers ces élections et donc, par la force des choses,
pendant quelques mois, des revues consacrées à l’Amérique, nous en avons
bouffer, et pas qu’un peu ! Bref, ceci étant dit, la première chose que
l’on peut se dire c’est que, bien évidement, pour ce qui est de l’originalité,
on repassera, c’est un fait ! Cependant, malgré ce constat que l’on ne
peut nullement occulter, ce numéro de L’Histoire est loin,
très loin même d’être inintéressant et il me semble évidant d’ajouter que, a
moins d’être un véritable spécialiste de la chose Etatsunienne, celui-ci ne
vous décevra nullement, bien au contraire. Ainsi, en revenant sur la fameuse et
prétendue courte histoire de ce grand pays, le dossier de ce hors-série
de L’Histoire nous replonge dans tout ce qui a fait l’Amérique
moderne et, de ses origines a son état actuel en passant par les pères
fondateurs, la Guerre d’Indépendance, celle de Sécession, le sort des Indiens
et des Noirs, son rapport particulier aux armes a feu, le fait qu’il s’agisse
d’un pays où les présidents sont parfois assassinés – et ce arriva à Donald
Trump en est le plus parfait exemple – sans oublier, bien entendu, la guerre
culturelle actuelle, force est de constater qu’il y a de quoi faire et que si
vous connaissez mal ce pays, alors, ce numéro de L’Histoire est
fait pour vous. Bien évidement, les autres, eux, y trouveront bon nombre de
réédites et véritablement peu de nouveautés, mais bon, nous savons parfaitement
comment cela fonctionne lorsqu’un sujet d’actualité prend énormément
d’importance. Dommage tout de même que cela se fasse au détriment d’autres
thématiques tout aussi passionnantes…
Points
Positifs :
- Un
dossier plutôt intéressant qui nous permet de revenir sur l’histoire de ce pays
qui est a la fois tellement détesté et tellement adoré : ainsi, de ses
origines a l’époque actuelle, les divers articles nous permettent de mieux
connaitre les rouages d’un pays décidément pas comme les autres…
-
Si vous êtes un parfait néophyte ou alors, si vous connaissez mal l’histoire
des Etats-Unis, alors, ce numéro de L’Histoire est fait pour
vous.
-
Nixon en couverture, ma foi, c’est plutôt une bonne idée !
-
Bien entendu, les amateurs de cette revue seront en terrain familier et
retrouveront avec plaisir des textes clairs et instructifs, de nombreuses
illustrations et pas mal de cartes plutôt intéressantes. Bref, qualitativement
parlant, L’Histoire est toujours une excellente revue !
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que pour ce qui est de l’originalité, on repassera. Il faut
dire que les Etats-Unis font partie de ces fameuses thématiques vues et revues
qui ne cessent d’être mises en avant, ce, au détriment de tant d’autres…
-
Naturellement, celles et ceux qui détestent les Etats-Unis passeront
tranquillement leur chemin en déversant leur fiel sur cette revue.
Ma
note : 7,5/10
L’Histoire
521 – La Violence et la Guerre
Juillet/Août
2024
Au
sommaire :
- Édito :
Arrêter le massacre
- Prologue
-
Enquête sur la violence extrême
-
Sommes-nous de moins en moins violents ?
-
Freud et la pulsion de mort
-
Infographie : les sept conflits les plus meurtriers de l’Histoire
- Une
violence qui vient de loin
-
Les chasseurs-cueilleurs déjà s’entretuaient
-
Les premières épées
-
Kakadu, la plus ancienne scène de combat
-
Ce que disent les anthropologues
-
César en Gaulle, le massacre qui fit scandale
-
L’asile dans une Église
-
Carte : huit ans de campagne
-
Alexandre : détruire Tyr comme Achille à détruit Troie
-
Moyen-âge : faire pénitence pour pouvoir tuer
-
Un jeûne de trois jours
-
Croisades : les têtes pour cibles
-
Au cœur de la bataille d’Hastings
-
Les canons et la poudre
-
Féroce comme un samouraï
-
Japon : au pays de la violence extrême
- Cas
de consciences et guerres lointaines
-
Guerre de Trente Ans. Refonder le droit des gens
-
Valladolid : les indiens sont-ils des hommes ?
-
Tuer au nom de Dieu
-
Crimes et châtiments : les leçons de Jacques Caillot
-
Magdebourg 1631 : L’Hiroshima de la Guerre de Trente Ans
-
La guerre totale, cadeau empoisonné des Lumières
-
Vendée, guerre asymétrique
-
Détruire les forêts, inonder les villages
-
Au loin, tout est-il permis ?
-
Atrocités : le laboratoire colonial
-
Algérie 1954-1962 : la torture systémique
- Brutalisation
et civilisation à l’âge industriel
-
Norbert Elias vs George Mass. A l’épreuve de la Grande Guerre
-
Otto Dix d’après Goya
-
Justifier les armes nouvelles
-
Guerre industrielle : cent cinquante ans d’innovations
-
Le lance flamme ou le mythe de la mort instantané
-
Le patrimoine génétique du fascisme
-
Les Chasseurs Noirs. Dans la tête des tueurs nazis
-
L’avancée des Einsatzgruppen
-
Naissance d’un scandale : les enfants sous les bombes
-
300000 soldats de moins de 18 ans
-
Infographie : les civils dans la Seconde Guerre Mondiale
- Nouveaux
défis, force du droit
-
Civiliser la guerre ?
-
1863, une Croix Rouge pour tous les blessés
-
Comment le viol est devenu un crime de guerre ?
-
Crime contre l’Humanité, Génocide, les mots pour le dire
-
Survivre au traumatisme
-
Rwanda 1994, mères infanticides
-
100000 femmes devant les gacaca
-
L’image d’horreur comme propagande
-
La caméra GoPro
-
Shoah, l’image rare
-
La Justice Internationale : une utopie ?
-
Le pari de Karim Khan
-
Pour en savoir plus
Mon
avis : Comme je l’ai déjà souligné dans
mes critiques précédentes, j’avais découvert, il y a de cela environ deux ans,
la revue L’Histoire, en juillet 2023
donc, alors que partais en congés pour deux semaines du coté de Tenerife, par
le biais de l’excellent numéro
consacré à la Peste. Celui-ci, pour rappel, m’avait tellement plut que,
depuis lors, je ne rate aucun numéro de cette revue qui m’est apparu, depuis
lors, comme étant une des toutes meilleures du genre. Mais bon, les rappels, c’est
bien mais il faut a présent s’attaquer a la critique a proprement parler et,
donc, nous intéresser à ce numéro consacré à la Violence et la Guerre
et qui date de juillet 2024. Vaste sujet s’il en est que celui de ce dossier
estival de la revue L’Histoire et il faut dire que si celui-ci
n’est pas d’une franche originalité, il n’en reste pas moins comme étant plutôt
intéressant et, on pourrait même ajouter, d’actualité. Ainsi, entre le conflit
entre la Russie et l’Ukraine, celui entre Israël et le Hamas sans oublier tous
ceux dont on ne parle jamais et qui se déroulent principalement sur le
continent africain tout en étant aussi voir davantage meurtriers – mais comme
il est de coutume de le dire, cela ne dérange guère nos habituels indignés
puisque ce sont des noirs qui meurent et que les coupables ne sont pas juifs –
force est de constater que la guerre est toujours d’actualité et que, si l’on
doit être tout à fait objectif, celle-ci aura été un vieux compagnon de route
de l’humanité. Au point de dire que celle-ci existe depuis que l’Homme a fait
son apparition ? Peut-être pas la guerre en tant que telle mais la
violence, oui, incontestablement ! Et donc, ce numéro de L’Histoire revient
plutôt bien sur cette longue et sombre histoire de la guerre, de notre plus
lointain passé jusqu’à l’époque moderne, tout en montrant l’évolution des
conflits, les inventions qui auront rendus ceux-ci davantage meurtriers mais
aussi, en nous présentant la volonté un peu naïve de rendre la guerre moins
inhumaine, ce, en établissant moult règles qui n’ont jamais véritablement respectées…
Bref, un dossier plutôt réussi et que l’on peut qualifier sans peine
d’instructif qui, certes, possède quelques défauts mais qui n’en reste pas
moins comme étant suffisamment bon pour justifier amplement l’achat de ce
numéro !
Points
Positifs :
- Un
dossier plutôt intéressant sur la longue histoire de la guerre et qui nous
démontre sans la moindre discussion possible que celle-ci aura été une très
vieille campagne de route de l’humanité depuis bien trop longtemps.
-
Guerre préhistorique, premiers massacres, courses aux armements, génocides,
guerres de conquêtes, campagnes coloniales, guérilla, terrorisme, violences
diverses : les pages défilent et l’évolution de la guerre, au fil des
siècles pour ne pas dire des millénaires également.
-
Un dossier qui ravira, selon moi, à la fois les spécialistes comme les
néophytes tellement celui-ci est plutôt intéressant.
-
Bien entendu, les amateurs de cette revue seront en terrain familier et
retrouveront avec plaisir des textes clairs et instructifs, de nombreuses
illustrations et pas mal de cartes plutôt intéressantes. Bref, qualitativement
parlant, L’Histoire est toujours une excellente revue !
Points
Négatifs :
-
Une trop grande partie est accordée, selon moi, aux diverses lois sur la
guerre, surtout que l’on voit que, malheureusement, celles-ci sont un peu trop
souvent bafouées voir tout simplement inapplicables selon les conflits.
-
Force est de constater que l’illustration de la couverture est loin d’être
réussie : en toute franchise, il n’y avait pas moyen de trouver quelque
chose de mieux ?
Ma
note : 7,5/10