Diablo
3 – Reaper of Souls Après
la destruction de Diablo et son emprisonnement dans la Pierre d'âme noire,
Tyrael ignorait s'il était possible de détruire celle-ci, il choisit donc de la
cacher dans les profondeurs de Sanctuaire en espérant que jamais personne ne la
trouverait. Malheureusement pour lui Malthael, ancien Archange de la Sagesse
devenu Archange de la Mort entre temps attaque le sanctuaire dans lequel la
Pierre est dissimulée. Ses intentions sont des plus claires : il veut éradiquer
les démons et leurs engeances ce qui pour lui inclut les humains issus de
l'union d'anges et de démons…
Diablo 3 – Reaper of Souls Éditeur
:Activision
Blizzard Développeur
:Blizzard
Entertainment Concepteur
: Josh
Mosquiera, Leonard Boyarsky, Jay Wilson Musique
: Russell
Brower, Derek Duke, Glenn Stafford Date
de sortie : 19 Août 2014 Pays
d’origine : États-Unis Genre
: Action-RPG,
Hack and Slash Mode
de jeu : 1 à 4 joueurs Média : Blu-Ray Contrôle : Manette Plate-forme
:PS3
Mon
avis : Dans ma critique précédente, j’ai
eu le plaisir de vous parler de Diablo 3,
qui était, il y a de cela un peu plus d’une décennie, le dernier né la plus
grande saga du genre Hack and Slash, et ce, depuis le premier volet,
sortit à la toute fin des années 90. Cependant, je n’en avais pas tout à fait
finit avec le monde de Sanctuaire, son Seigneur des Enfers, Diablo, qui ne
cesse de revenir puisque, pour rappel, Diablo 3 (comme ses
prédécesseurs et les titres du même genre) fait parti de ce genre de softs qui
n’ont pas véritablement de fin. En effet, une fois la mission principale
achevée, l’on pouvait toujours la refaire avec un niveau de difficulté plus
élevé, niveau qui apportera forcément des adversaires plus coriaces mais aussi
des armes et des armures bien plus intéressantes, sans oublier, bien entendu,
une montée vers des niveaux d’expérience de plus en plus élevés. Cependant, si
la quête de puissance aura satisfait les inconditionnels les plus mordus du
genre, il est évidant que refaire sans arrêt la même histoire finit, tôt ou
tard, par lasser. Fort heureusement, Blizzard nous avait
réservé une suite, ce fameux Reaper of Souls dont je vous
parle à présent, et qui, ma foi, valait son pesant de cacahouètes, si vous me
permettez l’expression. Suite, bien entendu, est un bien grand mot
puisque Reaper of Souls n’est pas Diablo 4 mais
tout juste une extension comme le genre en est friand : même histoire,
mêmes protagonistes, même moteur de jeu mais la possibilité de poursuivre
l’intrigue, achevée précédemment, avec un nouveau vilain, le sombre Malthael, ce,
en affrontant de nouvelles menaces, en visitant de nouveaux lieux, ce, avec la
possibilité de pouvoir jouer un nouveau perso, le croisé, et même de retrouver
de vieilles connaissances comme une certaine Adria. Bref, une simple
prolongation de Diablo 3 avec un niveau supplémentaire (mais
fort heureusement, plutôt long), la possibilité d’aller jusqu’au niveau 70 (60
précédemment), et de relancer un peu l’intérêt d’un jeu qui n’avait plus
grand-chose à prouver, cela, en apportant quelques petites modifications pour
le moins bienvenues. Bien évidement, Reaper of Souls fut avant
toute chose destiné a celles et ceux qui avaient apprécié Diablo 3 et
qui souhaitaient prolonger l’expérience, le plus longtemps possible, cela,
fatalement, avant de finir par se lasser, car bon, comment dire, au bout d’un
moment, se coltiner les mêmes ennemis dans les mêmes décors, cela ne dure qu’un
temps. Mais bon, pour une extension, Reaper of Souls fut plutôt
une réussite et, quelque part, on ne lui demandait pas davantage…
Points
Positifs : - Les
amateurs de Hack and Slash sont familiers de ce genre d’extensions qui
permettent de prolonger, encore et encore, l’aventure principale, et si Diablo
3 était excellent, Reaper of Souls l’est tout autant.
Un nouveau niveau tout simplement gigantesque, un nouveau grand méchant,
Malthael, de nouveaux adversaires, une nouvelle classe, le Croisé, la
possibilité de grimper jusqu’au niveau 70 puis de poursuivre avec les niveaux
de Parangon et tout un tas de petites améliorations qui méritent le détour et
raviront le fan. -
Bon, je ne vais pas rappeler tout ce qui avait fait la force de Diablo
3 et que l’on retrouve dans la critique de celui-ci. -
A la base, Diablo 3 possédait une durée de vie colossale
(comme tous les softs du genre), mais avec cette extension puis le mode
aventure et les nombreux défis à relever, celle-ci devient impressionnante…
bref, le genre de jeux qui pourrait nous captiver des mois voir des années. -
Je ne vais pas revenir sur ce nouveau niveau mais bon, il est clair qu’en plus
d’être assez vaste, il est varié : ainsi, on passe d’une cité a des
marécages tout en faisant un tour dans un cimetière et de finir dans le
Pandémonium… -
Un nouvel artisan, la Mystique, qui apporte effectivement une petite nouveauté
non négligeable. -
Malthael est plutôt charismatique, il faut le reconnaitre. -
Le plaisir pour les vieux fans des débuts de la saga de retrouver Adria. -
Un nombre conséquent de boss et de sous-boss dans le mode aventure qui vous
donneront pas mal de fil a retorde. Points
Négatifs : - Il
faut relativiser les choses : Reaper of Souls n’est
qu’une extension, une bonne, certes, mais pas plus, il n’y a pas de grandes
nouveautés et encore moins de grandes révolutions. -
Une fois le nouveau niveau finit, on le refera une fois histoire de monter
encore de niveaux puis, au bout d’un moment, il ne faut pas se leurrer, on
finira par tourner en rond… Heureusement qu’il y a le mode aventure. -
Le Croisé est sympa mais il me fait peut-être un peu trop penser au Barbare. -
Pas mal de nouveautés, certes, mais bon, peu de véritables nouveaux ennemis quand
on y pense bien et tout cela tourne encore et encore autour des morts vivants,
des démons… mouais, un certain manque d’originalité. -
Je trouve fort dommage que l’on soit limiter au niveau 70 ; certes, après,
il y a les points de Parangon, mais bon, pourquoi limiter la montée de
niveaux ? J’aurai préféré qu’il n’y en ait pas, justement. -
Vous aviez trouvé la fin de Diablo 3 ratée ? Rassurez
vous, c’est encore le cas avec Reaper of Souls. Ma
note :7,5/10
Diablo
3 Vingt
ans se sont écoulés depuis que les démons primordiaux ont été vaincus et bannis
du monde de Sanctuaire. Il vous faut aujourd’hui revenir là où tout a commencé,
dans la ville de Tristram, et enquêter sur les rumeurs parlant d’une étoile
tombée du ciel. Car c’est là le premier signe du retour du Mal, et le présage
de la fin des temps. Maniez les forces dévastatrices que vous confère votre
statut héroïque ! Faites trembler la terre, soufflez le feu et la glace sur vos
ennemis, invoquez des créatures venues d’autres mondes... Réduisez à néant les
légions infernales dans un environnement 3D aléatoire, où aucune partie ne se
ressemblera : affrontez d’innombrables ennemis démoniaques, découvrez des lieux
uniques et mettez la main sur un butin généré spécialement pour vous !
Dépouillez les cadavres de vos ennemis de tout leur or et utilisez votre
fortune pour vous acheter de fabuleuses armes et armures, ou appelez-en à vos
talentueux artisans pour parachever votre arsenal tout-puissant ! Des
légendaires tours de Caldeum aux remparts assiégés du donjon de la Redoute, le
monde des mortels est tombé sous l’influence corruptrice des Enfers. Défendez
Sanctuaire avant que le monde ne soit complètement annihilé par les démons.
Diablo 3 Éditeur
:Activision
Blizzard Développeur
:Blizzard
Entertainment Concepteur
: Josh
Mosquiera, Leonard Boyarsky, Jay Wilson Musique
: Russell
Brower, Derek Duke, Glenn Stafford Date
de sortie : 3 septembre 2013 Pays
d’origine : États-Unis Genre
: Action-RPG,
Hack and Slash Mode
de jeu : 1 à 4 joueurs Média : Blu-Ray Contrôle : Manette Plate-forme
:PS3
Mon
avis : A la toute fin des années 90,
j’avais eu l’occasion et, je dois le reconnaitre, le plaisir, sur la toute
première Playstation, de jouer a ce qui est sans nul doute la
référence du Hack and Slash, je veux, bien entendu, parler du premier volet
de Diablo,
un soft au scénario plutôt basique pour tout bon vieux fan de jeux de rôles qui
se respecte et dont le but était d’une simplicité évidente puisqu’il suffisait
d’errer a travers des couloirs, tuer des monstres, amasser de l’or et de
l’équipement, retourner en ville pour vendre tout cela et se payer de
meilleures armes et armures avant de retourner dans ces fameux couloirs,
grottes et autres donjons pour tout recommencer avant de, au bout d’un certain
nombre d’heures, se coltiner le fameux Diablo. Bien entendu, dit de la sorte,
le néophyte pourrait trouver que tout cela n’avait rien de bien engageant,
pourtant, le genre a ses adeptes depuis longtemps, fort nombreux au demeurant,
et il est évidant qu’après de longues années d’attente (j’avais fait l’impasse
sur le second volet qui était sortit uniquement sur PC), j’étais on ne peut
plus impatient de me replonger dans une franchise qui, en son temps, m’avait
fait passer énormément d’heures de plaisir. Car oui, sans être un grand fan et
encore moins un spécialiste de Diablo, lorsque paru ce troisième
volet de la saga, cela faisait belle lurette que je n’avais pas eu l’occasion
de jouer a un Action-RPG puisque, la dernière fois, cela remontait a quelques
années avec des softs comme Baldur’s
Gate et Champions
of Norrathsur PS2. Par la force des choses, ce fut donc
avec un plaisir certain voir même une certaine impatience que je m’étais lancer
dans ce troisième volet du roi du Hack and Slash. Et donc, quelques années
après avoir abandonné le genre, le plaisir avait-il été toujours au rendez
vous ? Et bien, comment dire, disons que, au bout de quelques minutes et
le choix d’un personnage, le barbare, je retrouvais mes bonnes vieilles
habitudes et j’étais prêt pour des dizaines et des dizaines heures de
jeu ! Car au moins, avec ce genres de softs, il n’y a pas tromperie sur la
marchandise : ici, il vous faudra du temps pour venir a bout du jeu et de
Diablo (le bougre ne cesse de revenir), surtout que, assez rapidement, vous
allez avoir envie de grimper de niveaux, de vous payer le meilleur équipement
possible, bref, de devenir une espèce de demi-dieu capable d’affronter seul des
centaines d’adversaires. Et quant tout cela sera finis, quand Diablo aura mordu
la poussière, qu’allez vous faire ? Passer a autre chose ? Que nenni,
vous allez passer au mode suivant, recommencer le jeu avec des adversaires plus
coriaces et, forcément, de meilleurs équipements et autres récompenses
diverses. Et là, vous comprenez aisément que pour les fans hardcore du
genre, Diablo 3 est le genre de jeux sur lequel on peut y passer
des années ! Bien entendu, ce ne fut pas mon cas, mais bon, même ainsi, il
est évident que Diablo 3 ne fut pas un simple jeu, vite fait finit et que
l’on mettait de coté, Diablo 3, ce fut, dans son genre et pour les
fans, quelque chose d’énorme, un truc où l’on revenait sans cesse, où l’on
grimpait niveaux après niveaux, où le challenge allait en grandissant, bref, où
l’on ne perdait pas son temps, et ce, malgré le coté basique pour ne pas dire
de la chose. Alors, bien entendu, le scénario tenait sur un timbre poste, les
coups de théâtre tombaient un peu à plat, les protagonistes s’avéraient
stéréotypés au possible quand aux dialogues, bah, on les croirait écris par un
gamin de six ans, mais, finalement, cela importe peu. Les décors, eux, en se remettant
dans le contexte de l’époque, étaient somptueux et variés, parfois
gigantesques, les ennemis étaient légions et certains pouvaient poser
problèmes, les boss, eux, nous permettaient de retrouver de vieilles
connaissances comme le roi Leoric ou le Boucher ou de se frotter a la terrible
Maghda, et puis, il y avait, bien sur, les habitudes du genre, monter de
niveau, se payer un super équipement, bref, devenir, comme je l’ai dit plus
haut, un demi-dieu vivant qui mettra la branlée du siècle a Diablo quand
l’heure sera venu. Bien évidement, on ne pouvait apprécier Diablo 3 a
sa juste valeur que si l’on était fan du genre et si vous ne supportiez pas les
Hack and Slash, alors, vous pouviez passez votre chemin car ce soft n’était
absolument pas fait pour vous. Cependant, si vous aimiez le genre, si passer
d’interminables heures a exterminer des légions de monstres ne vous faisait pas
peur, alors, il ne fallait pas hésiter une seule seconde car, sans être un chef
d’œuvre absolu (difficile d’en être un quand on en est au troisième volet et
qu’il y a peut de réelles nouveautés), Diablo 3 fut,
incontestablement, le jeu qu’il vous fallait, surtout sur PS3,
console où, il faut bien le reconnaitre, le genre fut sous-développé…
Points
Positifs : - Fans
de Hack and Slash, n’hésitez pas une seule seconde, Diablo 3 est
le jeu qu’il vous faut, surtout si vous jouez uniquement sur console comme
c’est mon cas. Fidèle successeur des deux premiers volets qui, en leur temps,
avaient déjà marqué leur époque, reprenant toutes les vieilles recettes qui
avaient fait le succès de la saga, nous avons là un soft sans grande surprise
mais fidèle à ce que l’on attendait de lui. -
Une durée de vie colossale : premièrement, finir le jeu une première fois
est déjà long, surtout que, si vous souhaitez vous faciliter la tache, vous
referez d’entrée de jeu certains passages afin de monter plus rapidement de
niveau, mais ensuite, une fois Diablo vaincu, vous aurez envie de refaire le
jeu dans un mode plus difficile, où les ennemis sont plus coriaces, le
challenge plus élevé, les récompenses plus somptueuses… bref, un jeu qui peut
vous occuper des mois et des mois pour ne pas dire plus ! -
En se remettant dans le contexte de l’époque, ce soft est magnifique (et je
parle de la version PS3), ainsi, que ce soient les décors,
nombreux, variés et qui fourmillent de détails, les monstres et les
protagonistes, les effets de lumières et autres sorts, tout est fait pour le
plaisir de nos yeux. Et puis, dans certains niveaux, pensez donc à jeter un œil
aux décors en arrière plan, cela vaut le coup… -
La prise en main est d’une simplicité évidente, les menus faciles d’accès et en
quelques minutes, on comprend aisément où il faut aller pour s’équiper, pour
choisir ses spécialités, celles de son compagnon, etc. Mine de rien, ce n’est
pas toujours le cas dans ce genre de jeux. -
Un choix varié pour ce qui est des classes des personnages : barbare,
moine, magicien, chasseur de démons, fétichiste – marrant celui-là. Bien
évidement, comme je suis un bourrin, j’ai choisis le barbare. -
La montée de niveaux est la même pour tout le monde et on obtient alors de
nouvelles spécialités ; a nous ensuite d’en faire ce que l’on veut sans
que l’on reste bloquer pendant des heures quand au choix à faire. -
Si les monstres sont nombreux et variés, les boss nous permettent de retrouver
de vieux compagnons de route comme le roi Leoric et le Boucher, mais aussi, de
faire connaissance avec la sorcière Maghda ainsi que les démons Asmodan et
Baal. -
Bonne idée que celle de pouvoir avoir un compagnon tout au long de l’aventure –
perso, j’ai choisis le templier. -
La possibilité de jouer a plusieurs sur le même écran, comme au bon vieux
temps… -
Les cinématiques sont franchement réussies même si, hélas, peu nombreuses. Points
Négatifs : - Diablo
3 fait indubitablement parti de ce genre de jeux qui ne peuvent plaire
qu’a un public de fans ; alors bien sur, au vu des ventes, ceux-ci sont
nombreux, très nombreux même, mais bon, si vous ne supportez pas le Hack and
Slash et ses travers, alors, ce soft n’est absolument pas fait pour vous. -
Justement, puisque je parle de travers, ceux du genre sont bien évidement une
fois de plus au rendez vous : ainsi, il faut reconnaitre que tuer des
centaines de monstres qui vous tombent dessus, au bout d’un moment, cela peut
lasser, ensuite, on est obliger de faire sans arrêt des allers retours pour
vendre son matériel qui ne sert a rien, réparer son équipement, etc. N’oublions
pas que, scénaristiquement, c’est plutôt basique et certains dialogues sont
même navrants… Il y aurait probablement à faire de ce coté là… -
Les monstres sont très nombreux et plutôt variés, hélas, on s’aperçoit que
certains ne sont que des déclinaisons, ce qui, ma foi, est dommage… -
C’est un peu pareil pour certains décors : certes, ils sont variés mais
par moments, on tombe un peu dans la facilité et le rouge démoniaque l’emporte
un peu trop souvent par moments vers la fin. -
C’est une bonne idée d’avoir l’aide d’un compagnon ; personnellement, j’aurai
souhaité pouvoir partir à l’aventure avec les trois au même temps. -
Mais qu’est ce que c’est que cette fin !? Diablo vaincu, on discute deux
minutes, quelqu’un affirme que le mal n’est jamais tout à fait vaincu et… hop,
c’est le générique de fin !? Mouais, un grand bof. Ma
note :8,5/10
X-Statix Ils
sont mutants, ils sont célèbres, ils sont antipathiques et leur espérance de
vie est relativement courte ! X-Statix est la vitrine people des mutants, et
ses membres se voient sans cesse embarqués dans des aventures étranges,
hilarantes et mortelles ! Ne vous attachez pas trop à eux, on ne sait jamais
combien de pages il leur reste à vivre. Une exception cependant : Doop, l'ami
de Wolverine. Lui, on peut être sûr qu'il s'en sortira toujours !
X-Statix Scénario : Peter Milligan Dessins
: Mike Allred, Darwyn Cooke, Paul Pope, Duncan
Fegredo, Sean Phillips, Nick Derington, Philip Bond Encrage : Mike
Allred, J. Bone, Darwyn Cooke, Duncan Fegredo, Paul Pope, Philip Bond, Nick
Craine, Kent Williams, Marcos Martin, Nick Dracotta, Nick Derington Couleurs : Laura
Allred, Dan Kemp, Han Allred, Marcos Martin Couverture : Mike
Allred Genre : Super-Héros Editeur
: Marvel Comics Titre
en vo : X-Statix Pays
d’origine : Etats-Unis Parution
: 21
décembre 2011 Langue
d’origine : anglais Editeur
français : Urban Comics Date
de parution : 18 Janvier 2023 Nombre
de pages : 1200 Liste des
épisodes X-Force
116-129 X-Statix
1-26 Brotherhood
9 Wolverine/Doop
1-2 X-Statix
– Dead Girl 1-5 X-Men
Unlimited 41 Marvel
– My Mutant Heart Nation
X 4
Mon
avis : Nous sommes au tout début des
années 2000 et, dans le petit monde des comics, Marvel, après avoir
connu une fin de décennie précédente pour le moins compliquée puisque, pour
rappel, la maison d’édition n’était pas passée loin de la banqueroute, commençait,
petit à petit, à remonter la pente même s’il faudra encore patienter quelques
temps et l’explosion des films de super-slips au cinéma pour que la firme soit
véritablement sauvée. La raison de ce sursaut ? Quelque part, tout le
contraire de ce que Marvel fait désormais, c’est-à-dire,
l’originalité, la prise de risque et tandis que les têtes pensantes de la
Maison des Idées faisaient appel a tout un tas d’auteurs non conventionnels,
que les X-Men étaient repris par un certain Grant Morrison et
que son New
X-Men est, encore aujourd’hui, le dernier truc vraiment potable de
la franchise, que l’univers Ultimate était créer et que son fer
de lance, Ultimates, allait grandement inspiré les films à venir,
une série que l’on peut qualifier de mineure, X-Force, et qui
n’intéressait, jusque là, que les fans absolus de la franchise mutante, allait
révolutionner le genre et faire énormément parler d’elle, au grand dam des fans
de la première heure, certes, mais pour le plus grand plaisir d’une autre
frange du lectorat qui allait littéralement tombé sous le charme de cette série
décidément pas comme les autres. Pour rappel, X-Force, jusque là,
c’était la série bourrine par excellence avec, a sa tête, Cable et sa
philosophie particulière, c’est-à-dire, on tape d’abord et on discute ensuite.
L’idée collait plutôt bien aux années 90, c’est un fait, mais avec le New
X-Men de Morrison, nettement plus jusqu’au boutiste et aboutie, disons
que même Cable apparaissait comme étant dépassé. Du coup, les têtes pensantes
de chez Marvel refilèrent le bébé a deux hommes, Peter
Milligan et Mike Allred, en leur donnant carte blanche et, ma foi, ce que ces deux
là ont fait de cette série, comment dire, même deux décennies plus tard, disons
que certains ne s’en sont toujours pas remis ! Totalement irrévérencieux,
les nouveaux membres de X-Force – qui devint donc, par la
suite, X-Statix – ne sont que des individus peu recommandables
qui certes sont des mutants, certes possèdent des pouvoirs mais n’usent ceux-ci
que pour l’argent, la gloire, la célébrité et la débauche. Filmés en permanence
tels des stars de la télé réalité, genre alors naissant, ces mutants a
l’espérance de vie plutôt courte – en effet, dès le premier épisode, la
quasi-totalité de l’équipe allait se faire massacrer – étaient tellement aux
antipodes du rêve de Xavier que, fatalement, les vieux fans des X-Men allaient
hurler au loup tandis que d’autres, captivés par l’audace de cette
transformation, allaient totalement adhérer au concept – et ce, pour rappel,
avant The Boys de Garth Ennis ! Une quarantaine
d’épisodes – une partie sous le nom de X-Force, une vingtaine sous
le titre de X-Statix et une flopée d’épisodes spéciaux et de
mini-séries – plus tard, la fête, malheureusement, était finit ce qui, tout de
même, avec du recul, ne fut pas une mauvaise décision : après tout, mieux
vaut conclure tant que la qualité est au rendez vous plutôt que de tomber dans
le grand n’importe quoi traditionnel qui touche la majeur partie des séries
habituelles de chez Marvel ou DC. Mais les fans,
eux, n’avaient pas oublié X-Statix, ils n’avaient pas oublié les
scénarios saugrenus et pertinents de Peter Milligan, le style oh combien
particulier de Mike Allred et, ma foi, comment ne pas reconnaitre, pour ma
part, ma joie immense lorsque, enfin, après tant d’années d’attente, j’ai put
enfin me procurer l’intégrale de la série, chose que je croyais tout simplement
impossible en France vu que celle-ci, après tout, est oh combien particulière.
Et donc, cette relecture de X-Statix, comment vous dire, oui,
comment vous dire que celle-ci m’aura procuré un plaisir non dissimulé et que,
avec du recul, je me suis dit que oui, mille fois oui, Milligan avait tout
bonnement dix ou vingt ans d’avance et que ses scénarios restent encore
toujours aussi pertinents tout en n’ayant rien perdu de leur coté
tendancieux ! Bref, vous l’avez compris, X-Statix est un
incontournable absolu qui n’a rien perdu de sa force malgré les années
écoulées, un véritable ovni chez Marvel qui a de quoi
surprendre surtout quand on voit ce qu’est devenu la maison d’éditions depuis,
c’est-à-dire, un gros truc bouffi sans intérêt qui se contente de suivre ses
films et qui ne cesse d’essayer de copier ce qui a fait son succès auparavant,
ce, avec un résultat fatalement moins somptueux. Bien entendu, ici, nous sommes
davantage dans l’indépendant ce qui explique pourquoi une telle série aura tant
déplu aux fans traditionnels, cependant, quelque part, peu importe : X-Statix restera
dans l’histoire des comics, ce qui, il faut le reconnaitre, ne sera pas le cas
de la plupart des productions Marvel et DC de
ces vingt dernières années, n’en déplaise à beaucoup…
Points
Positifs : - L’intégrale
de ce qui est sans aucun doute possible une des séries les plus originales de
ces vingt dernières années, je veux, bien entendu, parler de X-Statix –
autrefois X-Force. Irrévérencieux au possible, nous proposant des
protagonistes parfois détestables, souvent peu recommandables et qui n’ont
qu’un seul but, se faire un maximum d’argent et profiter de la gloire sous
toutes ses formes, X-Statix est un truc énorme qui n’a
absolument rien perdu de son intérêt deux décennies plus tard ! -
Peter Milligan avait carte blanche ici et, ma foi, cela se voit !
Thématiques originales, personnages égoïstes, espérance de vie pour le moins
courte pour tout ce petit monde, nous sommes à mille lieux des traditionnelles
productions de chez Marvel et c’est une très bonne chose ! -
Mike Allred est un artiste que l’on peut qualifier d’underground et dont le
style cartoonesques ne plaira pas à tout le monde, cependant, comment ne pas
reconnaitre que nous avons là un grand artiste, original et qui est pour
beaucoup pour la réussite de cette série !? -
L’Orphelin, Venus Dee Milo, L’Anarchiste, U-Go Girl et les autres… voilà tout
de même une petite flopée de personnages qui ont marquer les esprits ! -
Une intégrale de qualité où l’on peut retrouvé tous les épisodes de la série
principale, les mini-séries et même quelques épisodes annexes. Bref, de quoi
faire plaisir aux fans de X-Statix. Points
Négatifs : - Voilà
une œuvre absolument pas grand public pour un sou et qui aura fortement déplu
aux fans traditionnels de Marvel et des séries mutantes en
général. Il faut dire que, avec X-Statix, nous sommes davantage du
coté de l’indépendant qu’autre chose. -
Bien entendu, c’est compréhensible que les auteurs n’aient pas put aller
jusqu’au bout de leur idée initiale, c’est-à-dire, faire de Lady Diana un
membre de l’équipe – quel scandale cela aurait été – mais bon, je pense tout de
même que l’on est passé à coté de quelque chose de grandiose ! Ma
note :8,5/10
Earth
X Aaron
Stack se sent appeler par une force supérieure. Il se retrouve très vite sur la
Lune et fait face au fameux Gardien Uatu. Celui-ci lui raconte toute la vérité
sur la création du monde et de la vie : des Célestes aux hommes en passant par
les Déviants, les Krees, les Dieux ou les super-héros… Tout témoigne d’une
volonté farouche de survivre, souvent au détriment des autres. Les temps ont
passé mais pas la violence et la haine qui se dégagent de toute époque.
Aujourd’hui, en 2030, Uatu a perdu son pouvoir de regard sur tout ce qui se
passe et demande à Aaron de devenir ses yeux ; le nouveau Gardien qui va
raconter à l’ancien ce qu’il ne peut plus voir. Aaron est désormais l’androïde
X-51. Pour supprimer la pauvreté, Red Richards tente de concentrer du vibranium
pour changer le monde. Malheureusement, l’expérience tourne au cauchemar et
provoque une mutation gigantesque sur la terre. Pourquoi Captain America a-t-il
perdu la foi ? Qui est ce nouveau Crâne Rouge ? Que recherchent les Inhumains
en revenant sur Terre ? X-51 comprend que l’espèce humaine est menacée…
Earth X Scénario : Alex Ross, Jim Krueger Dessins
: John Paul Leon Encrage :John Paul Leon Couleurs : John Paul Leon Couverture :Alex Ross Genre : Super-Héros Editeur
: Marvel Titre en vo
: Earth X Pays
d’origine : Etats-Unis Parution
: 1999
– 2000 Langue
d’origine : anglais Editeur
français : Panini Comics Date
de parution : 25 novembre 2020 Nombre
de pages : 472 Liste
des épisodes Earth X 0-12 Earth X – X
Mon
avis : Comme vous avez put le constater,
dans ma critique précédente, j’avais eu l’occasion de vous parler d’un
certain Marvels,
mini-série qui, comme son nom l’indique, avait été publiée, au milieu des
années 90, par la célèbre maison d’éditions qu’il est, par la force des choses,
inutile de nommer. Cependant, au-delà des qualités intrinsèques de cette
mini-série, ce qui aura le plus marquer les lecteurs avec Marvels,
ce fut, bien entendu, la partie graphique de cette saga. Œuvre du sieur Alex
Ross qui, contrairement à ses pairs, utilisait la peinture plutôt que les
crayons, celle-ci aura durablement marquée les esprits et permis, surtout, aux
amateurs de comics de découvrir un artiste que l’on peut qualifier, sans exagération, de génial. Cependant, Marvels n’était
qu’un coup d’essai pour le sieur Ross et si celui-ci œuvra également de fort
belle manière du coté de DC, une autre mini-série chez Marvel vint
assoir définitivement l’immense talent de l’artiste, je veux, bien entendu,
parler de Earth X ! Pour la petite histoire, ce ne fut que
très récemment que j’ai eu l’opportunité de lire, dans son intégralité, cette
saga qui, depuis sa parution, a la toute fin des années 90, aura été louée à la
fois par la critique que par le public et, par la force des choses, vous pouvez
imaginez mon enthousiasme lorsque, sensiblement un quart de siècle plus tard,
je me suis enfin plongé dans la lecture de celle-ci. Allais-je être déçu ou
bien Earth X serait-il conforme à mes attentes ? Bon, je
ne fais pas durer le suspens plus longtemps, oui, mille fois oui, Earth
X est une bonne, que dis-je, une excellente saga comme,
finalement, Marvel n’en produit plus depuis presque deux
décennies – et je n’exagère nullement en affirmant cela. Spectaculaire,
grandiloquent mais dans le bon sens du terme, par moments épique, terriblement
bien écrite, cette mini-série en quatorze épisodes – un épisode 0, 12 volets
puis une conclusion – est le pendant parfait de son homologue de chez DC,
le fameux Kingdom Come, chef d’œuvre absolu d’Alex Ross dont je
vous parlerais le mois prochain. Cependant, il y a une différence notable et,
selon moi, elle est de taille : Alex Ross n’est pas aux dessins ! Eh
oui, malheureusement, l’artiste originaire de l’Oregon délaisse pour une fois
ses pinceaux pour s’atteler au scénario – en compagnie de son comparse Jim
Krueger – et c’est donc un certain John Paul Leon qui dessine l’intégralité de
la mini-série. Le résultat, fatalement, est moins somptueux, cependant, de par
son style pour le moins spécial, force est de constater que, qualitativement
parlant, c’est du tout bon et que, une fois passé la déception de ne pas
retrouver Alex Ross aux pinceaux, il est difficile de ne pas apprécier le
travail du sieur Leon – même s’il faut reconnaitre que certaines planches, par
moments, sont un peu brouillonnes… Mais si l’on met de coté cette partie
graphique qui, bien entendu, ne mettra pas tout le monde d’accord, force est de
constater que nous avons tout de même affaire a un scénario pour le moins
grandiose et que cet univers Marvel du futur avec ses héros
morts, désabusés ou bien différents de ce que l’on connait est une franche
réussite. Ajoutons à cela une intrigue captivante de bout en bout malgré sa
complexité, ce coté fin du monde assumé et ses très nombreuses et fascinantes
révélations sur les origines de l’humanité et l’on obtient, au final, une
bonne, que dis-je, une excellente mini-série qui peut être qualifiée comme
étant un des tous derniers chefs d’œuvres de Marvel, rien que
ça ! A cela, on ajoutera, naturellement, qu’avec Earth X, on
aura compris que le sieur Alex Ross, malgré tout son talent, n’était pas qu’un
simple artiste mais aussi un très bon scénariste et cela, ma foi, on ne s’y
attendait peut-être pas…
Points
Positifs : -
Un des derniers chefs d’œuvres de chez Marvel, une mini-série qui,
malgré un quart de siècle écoulé, n’a absolument rien perdu de son intensité
narrative et qui s’avère être captivante de bout en bout. Bref, c’est ce que
l’on appelle un incontournable ! -
Scénaristiquement, Earth X est sublime, tout simplement !
Il faut dire que le duo composé d’Alex Ross et de Jim Krueger nous propose ici
une intrigue fascinante qui, en plus de nous dévoiler les origines de
l’humanité et le rôle des Célestes – entre autres – dans tout cela, nous offre
également un futur pour le moins apocalyptique où des héros plus désabusés que
jamais, tentent de survivre dans un monde où tout le monde possède désormais
des super pouvoirs ! -
Certes, Alex Ross n’est pas aux pinceaux et se contente d’illustrer les
couvertures, cependant, le regretté John Paul Leon est un digne successeur
surtout que son style particulier colle plutôt bien a cette ambiance de fin du
monde. -
Le plaisir de découvrir ce que sont devenus les héros et certains de leurs
ennemis dans ce sombre futur. Il faut dire que le travail de recherche du sieur
Ross pour leur donner un nouveau look est notable. Bien entendu, il en est de
même pour les petits nouveaux. -
Si vous avez aimé Kingdom Come alors, vous allez adorer Earth
X. -
Les couvertures d’Alex Ross, bien évidement ! Points
Négatifs : -
Bien entendu, John Paul Leon n’est pas Alex Ross et l’absence de ce dernier aux
dessins aura déplu à pas mal de monde, ce qui peut se comprendre… -
Même si, dans l’ensemble, John Paul Leon livre une prestation magnifique
sur Earth X, il faut reconnaitre que certaines planches sont un peu
brouillonnes. -
Scénaristiquement, c’est complexe, très complexe même, il faut le souligner,
ce, même si cela n’a rien d’insurmontable. Ma
note :9/10
Marvels Phil
est un journaliste à New York mais il ne rêve que d'une chose : aller
travailler en Europe. Il faut toutefois convaincre son patron qu'il mérite de
couvrir l'étranger. Alors qu'il réfléchit encore comment faire, il prend
machinalement des photos d'une conférence du professeur Phineas Horton. Le
scientifique est l'un des plus brillants de sa génération mais son discours sur
l'homme synthétique est d'un ennui ! Ce n'est pas avec ce genre de nouvelle que
Phil aura une promotion ! Mais pourquoi le professeur maintient-il un homme
dans un gigantesque cylindre ? À moins que cela soit un mannequin car il ne
bouge pas. Toujours est-il qu'il finit par brûler d'un coup. Le mannequin se
transforme en véritable torche. Les journalistes ne comprennent pas bien
l'intérêt de cette démonstration. Phil fait son job et prend des photos mais il
s'arrête, stupéfait. La torche a bougé et il est même sur que cette chose l'a
fixé du regard ! Tout le monde recule, surpris et horrifié. La réaction ne se
fait pas attendre et la plupart proteste contre cette expérience contre-nature.
Tant et si bien que Horton est obligé d'abandonner ses travaux. La presse a
toujours eu beaucoup de pouvoir. Les rumeurs disent que le professeur aurait
gardé son spécimen et l'aurait enterré dans une dalle de béton. Toujours est-il
que Phil prend le temps de profiter de sa compagne Doris. Pour une fois, ils
ont le temps de faire du shopping ! Cependant, du bruit se fait attendre à
l'extérieur dans la rue. Phil se précipite avec l'appareil photo à la main.
Sait-on jamais ? Ce qu'il voit le glace d'effroi : il fait face à la Torche
humaine !
Marvels Scénario : Kurt Busiek Dessins
: Alex Ross Encrage :Alex Ross Couleurs : Alex Ross Couverture :Alex Ross Genre : Super-Héros Editeur
: Marvel Titre en vo
: Marvels Pays
d’origine : Etats-Unis Parution
: 1994
– 2019 Langue
d’origine : anglais Editeur
français : Panini Comics Date
de parution : 02 janvier 2020 Nombre
de pages : 224 Liste
des épisodes Marvels 0-4 Marvels
Epilogue 1
Mon
avis : La toute première fois que j’ai
fait la connaissance d’Alex Ross, ou, plus précisément, de l’une de ses œuvres,
ce fut par le biais de l’extraordinaire Kingdom Come, mini-série
culte qui nous narrait le futur de l’univers DC et qui, au
passage, égratignait allègrement ce qu’étaient devenu les super-héros au cours
des années 90, c’est-à-dire, des individus sans scrupules et violents. Par la
suite, au fil des années, j’eus l’occasion de retrouver Alex Ross sur quelques
autres mini-séries comme, par exemple, Justice, œuvre DC qui,
bien qu’étant assez réussie, ne tenait pas la comparaison avec son glorieux
ainé dont, bien entendu, je vous parlerais d’ici quelques semaines.
Curieusement, ou pas, jusqu’à il y a peu de temps, je n’avais pas eu l’occasion
de lire ce que le sieur Ross avait fait chez Marvel, ce qui
pourrait même être une hérésie, aux yeux de certains, surtout que, ce fut par
le biais de ce Marvels, justement, que l’artiste s’était fait
connaitre au près du grand public. Ainsi, ce fut en la lointaine année 1994,
donc, que paru, un peu à la surprise générale, ce fameux Marvels,
mini-série en quatre partie – qui se fit adjoindre rapidement, quelques mois
plus tard, un numéro 0 – et qui, en revenant sur le passé de l’univers de la
Maison des Idées, nous montrait la vision de l’homme du commun devant
l’apparition des super-héros, ces fameuses Merveilles. A l’époque, le concept
était pour le moins original, il faut le reconnaitre et même si, a de multiples
reprises auparavant, Marvel était revenu sur son passé, force
est de constater que cette nouvelle vision de celui-ci, un peu décalée
puisqu’on nous la montrait par l’œil d’un individu a priori banal, s’était
avérée être une excellente idée. Cependant, il ne faut pas se mentir :
s’il y a bien une chose que chaque lecteur ou lectrice aura retenu chez Marvels,
ce fut, avant toute chose, le travail oh combien magnifique d’Alex Ross.
Peignant plus qu’il dessine, celui-ci livrait ici, une prestation que l’on peut
qualifier de somptueuse et, de la première à la dernière page de cette
mini-série, comment ne pas reconnaitre que nous en prenons plein les yeux et
que l’on ne peut qu’être admiratifs devant ses planches ?! Bref,
visuellement, Marvels est un pur régal, pourtant, avec du
recul, je dois reconnaitre que, même si j’admets sans problème que cette
mini-série est un incontournable de son époque, qualitativement parlant, je lui
préfère nettement Kingdom Come : plus abouti, proposant un scénario
nettement plus original et qui aura inspiré bien d’autres œuvres par la suite,
l’autre grande œuvre du sieur Ross est supérieur à Marvels, mais
bon, quoi qu’il en soit, si vous êtes fans de comics, il est clair, selon moi,
que vous ne pouvez pas passer a coté de cette mini-série, ne serais-ce que pour
découvrir Alex Ross à ses débuts, croyez moi, cela vaut largement le coup
d’œil !
Points
Positifs : -
Une des plus importantes mini-séries des années 90, un truc énorme,
incontournable et qui aura remporté moult titres dans sa catégorie. Il faut
dire que Marvels aura marqué son époque, principalement parce
que cette œuvre aura fait découvrir un certain… Alex Ross ! -
Justement, la première chose qui saute aux yeux, ce sont les dessins ou,
plutôt, les peintures d’Alex Ross. Tout simplement magnifiques, celles-ci, glorifiant
comme jamais les super-héros, sont un pur régal pour les yeux et il est évidant
que, dans Marvels, les super-slips de la Maison des Idées n’ont
jamais été aussi beaux ! -
L’idée de revenir sur le passé de l’univers Marvel en nous
montrant comment les hommes de la rue ont vu l’apparition des super-héros et
ont dut se rendre à l’évidence qu’il fallait vivre avec est, ma foi, une très
bonne idée. -
Le lecteur qui connaitrait mal le passé de Marvel aura
l’occasion, ici, de le découvrir puisqu’on retrouve tout un tas des plus grands
événements de celui-ci dans cette mini-série. -
Alex Ross aura parsemé ses planches de multiples références culturelles :
ainsi, au gré des pages, on reconnaitra les Beatles, les Who et bien d’autres
artistes et acteurs célèbres… -
Cette nouvelle édition nous propose l’épilogue publié en 2020 et qui met en
avant la nouvelle équipe des X-Men. Ma foi, cela ravira les fans. Points
Négatifs : -
Une mini-série qui vaut plus par la forme que par le fond. Il faut dire que
l’on retient surtout les fabuleux dessins d’Alex Ross, le scénario, lui, est
davantage une simple compilation de certains des plus grands moments du passé
de Marvel qu’autre chose… Ma
note :8,5/10
The
Last of Us 26
septembre 2013. Joel est un jeune homme d’environ 30 ans vivant avec sa fille
Sarah dans la ville d’Austin. Le jour de son anniversaire, une infection du
champignon cordyceps apparaît et contamine peu à peu la population. Les
journaux annoncent une augmentation des admissions de 300 % dans les hôpitaux.
Il décide de s’enfuir alors avec sa fille et son frère Tommy mais se font
rattraper par l’armée qui tente d’abattre toute personne suspectée d’être
porteuse du champignon. Sarah est abattue d’une balle et meurt dans les bras de
son père. L’infection finit par devenir une pandémie qui dévaste l’humanité et
a contraint les habitants restants à fuir dans des camps militaires sous
quarantaine placés sous loi martiale. Été 2033. Les villes sont désormais
abandonnées et la nature a repris le dessus. Infectés et bandits rôdent dehors,
et les rares zones sécurisées sont sous le contrôle de l’armée ou des Lucioles.
Joel est désormais âgé d’environ 50 ans et vit dans une zone militaire de la
ville de Boston. Il fait du trafic d’armes et de tickets de nourriture sur le
marché noir en compagnie de Tess, sa coéquipière. La dernière transaction ne
s’étant pas faite correctement avec un dénommé Robert, ils le poursuivent
jusqu’au repaire de sa bande, mais découvrent qu’il a revendu les armes au
groupe des Lucioles. Ils tuent ensuite Robert et tombent plus tard sur Marlene,
chef des Lucioles, qui leur propose de leur rendre leur marchandise en échange
de livrer un colis à un autre groupe de Lucioles, dans la partie non-surveillée
de Boston, au Massachusetts State House. Le colis en question n’est autre
qu’Ellie, une jeune orpheline de 14 ans.
The Last of Us Éditeur
:SCE Développeur
:Naughty
Dog Concepteur
: Neil
Druckmann, Bruce Straley Musique
: Gustavo
Santaolalla Date
de sortie : 14 juin 2013 Pays
d’origine : Etats-Unis Genre
: Action-Aventure,
Survival Horror Mode
de jeu : Un joueur, Multi-joueurs Média : Blu-ray Contrôle : Manette Plate-forme
:PS3
Mon
avis : Selon moi, TheLast
of Us aura été sans nul doute l’un des jeux les plus marquants de la
décennie écoulée, car, comme tout amateur vidéoludique le sait bien, depuis la
sortie de ce jeu il y a de cela un peu plus d’une décennie, la petite pépite
de Naughty Dog qui, pour rappel, était déjà aux manettes d’un
certain Uncharted,
fut considérée comme étant ce que l’on appelle tout simplement un chef d’œuvre.
Bien entendu, au cours de ma vie et des très nombreux softs auquel j’ai eu le
plaisir de jouer, j’ai put avoir des préférences pour d’autres titres, c’est un
fait, de même, je ne vais pas vous mentir, si certains jeux ont put changer ma
vie, ce ne fut pas le cas de The Last of Us, et en disant cela, je
ne souhaite en aucune façon le dénigrer, bien au contraire. Cependant, en
dehors de cela, en dehors, finalement, de ce qui reste une simple affaire de
gouts personnels, comment ne pas reconnaitre que oui, ici, ce Survival Horror, terme
pourtant réducteur au vu de la profondeur du jeu, fut une pure merveille,
quelque chose d’énorme, un sacré monument qui, sans exagération aucune,
rapprocha encore plus les jeux vidéos du Septième Art. Après tout, dans The
Last of Us, comment ne pas avoir l’impression, à de multiples reprises, de
jouer a un film interactif, et ce, sans les défauts du genre, comment ne pas
s’attacher a ce duo improbable, peu original, certes, mais terriblement
efficace, ce vieux baroudeur sur le retour qui ne crois plus en rien et cette
gamine débrouillarde qui porte malgré elle tous les espoirs de l’humanité. Car
les choses vont mal, très mal même. En effet, suite a une contamination par un
champignon parasite, la civilisation humaine s’est effondrée, des mutés errent
un peu partout sur la planète tandis que les rares survivants essaient tant
bien que mal de survivre à une éventuelle contamination mais aussi, à leurs
congénères qui confirment bel et bien l’adage que l’homme est un loup pour
l’homme. Contexte post-apocalyptique original, personnages charismatiques,
formidable road-movie riche en scènes fortes, savant mélange des genres où
l’action n’est jamais bien loin, bande son assez mélancolique et inoubliable,
ici, tout est parfait, ou presque, et ce, de bout en bout. Alors bien entendu,
il y a bien quelques défauts comme un certain manque d’originalité du coté des
énigmes et certaines scènes d’actions un peu ardues, mais bon, en dehors de ce
qui n’est, au final, que des détails, comment ne pas reconnaitre qu’en jouant
a The Last of Us, vous vivrez une fort belle expérience
vidéoludique, une de celle que l’on n’oublie pas de sitôt !? Et encore, ce
n’était qu’un début puisqu’une suite, sur PS4, allait
définitivement mettre tout le monde d’accord, mais bon, ceci est,
naturellement, une autre histoire…
Points
Positifs : - Alors
oui nous sommes sur PS3 et depuis il y a eu la PS4 puis
la PS5 qui sont sortis dans le commerce, cependant, d’un point
de vu personnel, à l’époque, The Last of Us avait été le plus
beau jeu auquel il m’a été donné de jouer, tout simplement ! -
Un contexte post-apocalyptique qui pourrait sentir le réchauffé mais qui n’en
fonctionne pas moins, surtout que, les causes de cette chute de la civilisation
humaine – un champignon parasite qui transforme les humains en des espèces de
mutants – est plutôt original. -
Les deux protagonistes principaux, Joel et Ellie, sont entrés immédiatement au
panthéon des plus belles réussites vidéoludique. Étant père, je me suis bien
entendu identifier au premier (et parfaitement compris la fin), quant a Ellie,
elle est assez attachante finalement. -
Un jeu magnifique, une facilité de prise en main, très peu de bugs voir pas du
tout, une bande son mélancolique mais magnifique, un caractère-design des mutés
franchement bon, des effets de lumière, par moments, a en tomber par terre, des
scènes inoubliables. Bref, tout, ou presque, est à louer dans ce soft. -
Je pourrais en rajouter des tonnes mais cela ne servirait pas a grand-chose,
cependant, je tenais à revenir sur la fin : prévisible quand elle survient,
mais tellement compréhensible et, personnellement, j’aurai agis de la même
façon que Joel. Points
Négatifs : -
Une fois arrivé vers le premier tiers du jeu et que l’on s’est taper un bon
paquet d’énigmes, grosso modo, toutes celles qui suivront seront quasiment
identiques. Du coup, a force de nager en poussant une palette, a force de
porter des échelles ou de faire la courte échelle a Ellie, il faut reconnaitre
que, au bout d’un moment, cela devient lassant… -
Certains passages sont ardus lors des scènes d’actions, mais bon, étant une
bille, cela doit surement venir de moi !? Ma
note :9/10