Jurassic Park
Jurassic
Park
John
Hammond est un multimilliardaire excentrique. C'est le PDG de
l'entreprise InGen et il travaille, en secret, à la création
d'un parc d'attractions sur Isla Nublar, une île qu'il possède toute entière au
large du Costa Rica. À la suite de la mort d'un employé, attrapé puis tué à
cause d'un dinosaure, la famille du défunt intente des poursuites contre InGen.
John Hammond est alors pressé par ses actionnaires d'amener une équipe
d'experts scientifiques avant l'ouverture officielle du parc, afin que la
sécurité des lieux puisse être garantie. Hammond invite donc sur son île les
docteurs Alan Grant et Ellie Sattler, paléontologues renommés, qu'il a décidé
de rencontrer sur leurs lieux de fouille pour les inciter à le rejoindre. Il
les tente pour l'aventure en échange du financement par ses soins de trois ans
de fouilles. Un autre scientifique les accompagne, invité par l'avocat
représentant les actionnaires d'Hammond. C'est un mathématicien du nom de Ian
Malcolm et spécialisé dans la théorie du chaos. Donald Gennaro, l'avocat qui
l'a fait venir est lui aussi du voyage. Arrivés sur l'île, le groupe de trois
scientifiques apprend que les chercheurs d'InGen ont réussi à recréer des
dinosaures viables, de plusieurs espèces, en répliquant le matériel génétique
trouvé dans un moustique fossilisé dans un morceau d'ambre dominicain. L'ADN de
ces échantillons a été mélangé avec celui d'une grenouille pour combler les
séquences manquantes dans le code génétique. Au cours de ce processus, en
contrôlant la température d'incubation des œufs, les généticiens de Jurassic
Park s'assurent de ne créer que des dinosaures femelles afin de pouvoir éviter
des naissances non contrôlées.
Jurassic Park
Réalisation
: Steven Spielberg
Scénario : Michael Crichton et David Koepp
Musique
: John Williams
Société
de production : Universal Pictures, Amblin
Entertainment
Genre : Science-fiction,
aventure
Titre
en vo : Jurassic Park
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 11
juin 1993
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 127
mn
Casting :
Sam Neill
: Pr Alan Grant
Laura Dern
: Pr Ellie Sattler
Jeff Goldblum
: Pr Ian Malcolm
Richard
Attenborough : John
Hammond
Bob Peck : Robert Muldoon
Martin Ferrero
: Donald Gennaro
Joseph Mazzello
: Timothy «
Tim » Murphy
Ariana Richards
: Alexis «
Lex » Murphy
Samuel L.
Jackson : Ray Arnold
B. D. Wong
: Dr Henry Wu
Wayne Knight
: Dennis Nedry
Gerald R. Molen
: Dr Gerry Harding
Miguel Sandoval
: Juanito Rostagno
Dean Cundey
: l'ouvrier des
docks
Greg Burson
: M. ADN (voix)
Richard Kiley
: voix-off durant
la visite du parc
Cameron Thor
: Lewis Dodgson
Christopher John
Fields : le bénévole
sur le site de fouille
Whit Hertford
: le jeune garçon
sur le site de fouille
Mon
avis : Il y a de cela trente-deux ans, plus de trois
décennies déjà, j’avais alors dix-huit ans, le grand film du moment, celui qui
était sur toutes les lèvres, celui qui avait fait un carton outre-Atlantique et
qui annonçait un sacré raz-de-marée dans nos vertes contrées, ce film, c’était
la dernière superproduction de Steven Spielberg, je veux, bien entendu, parler
de Jurassic Park ! Avec du recul, il est tout de même
incroyable de se souvenir à quel point ce long métrage, alors, fut à l’origine
d’une petite révolution en cette déjà lointaine année qu’était 1993 :
certes, les dinosaures n’avaient pas eu besoin d’attendre que Spielberg
s’intéresse à eux pour qu’ils soient populaires puisque, depuis les débuts de
la paléontologie, ceux-ci étaient, indéniablement, le fer de lance des animaux
préhistoriques pour bien des enfants dans le monde. Pourtant, avec Jurassic
Park, les dinosaures, déjà populaires, le devinrent encore davantage et,
pendant des mois, ceux-ci furent sur toutes les lèvres, leurs noms, même les
plus complexes, devinrent familiers de tous et les habituels suiveurs de mode
(espèce pour le moins détestable, j’en conviens) se posèrent soudainement comme
étant de grands amateurs des dinosaures. Et, avec Jurassic Park,
nous avons eu droit également, et comme il fallait s’y attendre, a moult
jouets, figurines du film, tee-shirts arborant le logo avec le T-Rex, magazines
spécialisés, émissions et même, forcément, nos dinos furent récupérés par la
publicité, car bon, comme chacun sait, tous les moyens sont bons pour se faire
de l’argent. Bref, un sacré raz de marée de dinosaures qu’en cette année 1993,
difficilement concevable de nos jours, mais qui eut bel et bien lieu.
Cependant, dans mon cas, je n’avais pas eu besoin d’attendre Steven Spielberg
pour être un grand, un très grand fan des dinosaures. En effet, depuis ma
tendre enfance, j’avais une grande passion, jamais démentie depuis, pour ces
formidables créatures préhistoriques et, de tout temps ou presque, des noms
comme Stégosaure, Brachiosaure, Tricératops, Allosaure ou Tyrannosaure
m’étaient plus que familier – fidèles compagnons de route de mes jeunes années.
Sur le sujet, j’avais vu bien des reportages et lu autant que je pouvais des
livres spécialisés, ainsi, vous pouvez imaginer mon impatience et ma joie
lorsque je me suis rendu au cinéma afin de voir, pour la première fois de ma
vie, des dinosaures « en vrai », ou presque. Et là, au
bout d’une interminable entrée en matière qui n’en finissait pas, lorsque les
Brachiosaures apparurent à l’écran, ce fut tout bonnement magique ! Un
rêve d’enfant devenu réalité : pour la première fois de ma vie, je voyais
des dinosaures pour de vrai ! Oui, bon, certes, ils n’étaient pas réels
mais ils avaient l’air « tellement réels », qu’on avait
envie d’y croire, et c’était surtout cela qui comptait. Arrivé à ce moment
précis de ma critique, un petit aparté s’impose pour les plus jeunes d’entre
vous qui trouveront probablement curieux ma réaction lorsque j’ai
découvert Jurassic Park et qui ne peut être qu’aux antipodes
de la leur : nous sommes en 2025 et des reportages avec des dinosaures plus
vrais que natures, vous avez eu l’occasion d’en voir des tonnes, et encore, je
ne parle pas des immenses progrès des effets spéciaux dans le cinéma qui fait
que, si l’on découvre de nos jours le film de Steven Spielberg, il y a de quoi
être pour le moins dubitatif. Cependant, il y a trente ans, c’était
complètement différent et comme je vous l’avais dit un peu plus haut, ce fut
dans Jurassic Park que, pour la toute première fois, l’on
voyait à l’écran, des dinosaures aussi crédibles – ce qui nous changeait, il
faut bien le reconnaitre, des multiples lézards déguisés auquel on avait droit
jusque-là dans bien des films, souvent drôles au demeurant. Mais, justement,
c’est probablement là que le bât blesse avec Jurassic Park, car si
on enlève le coté historique du film, si l’on fait abstraction de
l’émerveillement ressenti par ma génération alors, sentiment par ailleurs
parfaitement compréhensible, que reste-t-il ? Et bien en fait, pas
grand-chose, il faut bien l’admettre. Car bon, en toute franchise, tout cela
reste du pur produit hollywoodien calibré pour plaire au plus grand nombre,
sans aucune surprise, avec, par-dessus le marché, tout ce que déteste le plus
dans le cinéma du pays de l’Oncle Sam : les enfants niais qui ne servent à rien
et qui en plus ne meurent jamais, les méchants qui sont méchants parce qu’ils
sont cupides, qu’ils n’aiment pas les enfants, qu’ils sont gros et qu’ils
fument, ceux-ci, bien évidemment, étant zigouiller par les dinosaures –
curieusement, si l’on est noir et qu’en plus, on fume, on y passe aussi, bref,
dans le petit monde « Made in USA », mieux vaut ne pas
avoir de défauts, de vices et surtout, ne pas être noir. Et, quelque
part, Jurassic Park, c’était surtout ca : un film plaisant à
regarder une fois, mais proche d’un téléfilm de par son scénario franchement pas
terrible et possédant tout un tas de clichés qui me donnent de l’urticaire,
mais aussi, rassurez-vous, quelques dinosaures, mais si peut finalement :
quelques Brachiosaures, un Tyrannosaure, des Vélociraptor bien trop grands, un
Tricératops malade et deux ou trois autres espèces que l’on aperçoit a peine.
Bref, pas de quoi fouetter un chat mais bon, que voulez-vous, il y avait tout
de même ces quelques superbes dinosaures, et puis bon, j’écris cela avec du
recul, cette même critique écrite en 1993, aurait probablement été bien plus
enthousiasmante, il faut le reconnaitre. Mais bon, comme chacun sait, le
temps a passé et que l’on veuille ou non, il faut en tenir compte…
Points
Positifs :
-
Un des films les plus célèbres des années 90 et le film de dinosaures par
excellence, celui qui aura enchanté toute une génération et qui, ma foi, reste
toujours aussi efficace, même plus de trois décennies plus tard.
-
Au cinéma, il y eut, incontestablement, un avant et un après Jurassic
Park : ainsi, pour ce qui est des effets spéciaux, force est de
constater que ce film représenta le summum du progrès en son temps et que
jamais, mais alors jamais auparavant, nous n’avions connu des dinosaures aussi
crédibles, aussi magnifiques, au point même qu’on puisse les croire réels.
-
Bien entendu, les fans de dinosaures ne pouvaient qu’être aux anges en voyant
déambuler des Brachiosaures, des Tyrannosaures et d’autres Vélociraptor…
-
Un film familial qui plaira a la fois aux petits comme aux grands.
-
Coté casting, Sam Neill et Jeff Goldblum crèvent l’écran, c’est un fait !
Points
Négatifs :
-
Avec du recul, il faut tout de même reconnaitre que Jurassic Park possède
un scénario beaucoup trop conventionnel et sans surprises, ainsi, dans le cas
présent, c’est davantage la forme que le fond qui est mis en avant.
-
Film américain par excellence, nous n’échappons pas aux habituels poncifs et
autres stéréotypes US : ainsi, les enfants sont visiblement intouchables
et ne peuvent pas mourir tandis que, grosso modo, les méchants, les gros, les
fumeurs et les noirs se font tous zigouiller par les dinosaures…
-
Même si l’on est émerveiller par les dinosaures qui apparaissent à l’écran, on
regrette qu’ils soient aussi peu nombreux…
-
Une fois passé l’émerveillement des débuts, on est vite rattraper par un
scénario qui tient davantage du film d’aventure conventionnel sans surprises.
-
Une bonne fois pour toutes, mettez vous dans la tête que les Vélociraptors
étaient bien plus petits que ceux que l’on voit dans Jurassic Park : Spielberg a tenu à ce qu’ils soient plus
grands afin de renforcer leur coté spectaculaire et au diable la crédibilité…
Ma
note : 7/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire