Le Monde Perdu – Jurassic Park
Le
Monde Perdu – Jurassic Park
Quatre
ans ont passé depuis le désastre du Jurassic Park sur Isla Nublar lorsqu'un
incident impliquant une famille anglaise en croisière se produit sur Isla
Sorna, la plus grande des cinq îles de l'archipel Las Cinco Muertes, situé à
deux cents milles nautiques des côtes du Costa Rica. Isla Sorna servait à
élever les dinosaures avant de les envoyer au Jurassic Park. L'incident révèle
l'existence des dinosaures au public et est utilisé par Peter Ludlow, neveu de
John Hammond, pour démettre son oncle de la présidence d'InGen et
renflouer la compagnie par la constitution d'un nouveau parc sur le continent à
San Diego, en Californie. John Hammond, désormais soucieux de la préservation
de cet écosystème exceptionnel mais toujours aussi imprudent et exalté,
sollicite Ian Malcolm, rescapé de Jurassic Park et renvoyé de l'institut dans
lequel il travaillait après avoir transgressé une clause de confidentialité
imposée par InGen : l'entreprise a tente de dissimuler au
public ce qui s'était passé sur Isla Nublar, mais Malcolm a tout de même tenté
de répandre la vérité, sans succès, car personne ne l'a cru. Hammond veut
désormais que Malcolm prenne la tête d'une équipe de quatre scientifiques dont
fait partie sa petite amie Sarah Harding, afin de constituer un dossier photo
destiné à rallier l'adhésion du grand public pour la protection de l'île et de
ses dinosaures.
Le Monde Perdu –
Jurassic Park
Réalisation
: Steven Spielberg
Scénario : Michael Crichton et David Koepp
Musique
: John Williams
Société
de production : Universal Pictures, Amblin
Entertainment
Genre : Science-fiction,
aventure
Titre
en vo : The Lost World – Jurassic Park
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 23
mai 1997
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 129
mn
Casting :
Jeff Goldblum
: Pr Ian Malcolm
Julianne Moore
: Dr Sarah Harding
Vince Vaughn
: Nick Van Owen
Pete
Postlethwaite : Roland
Tembo
Vanessa Lee
Chester : Kelly
Malcolm
Arliss Howard
: Peter Ludlow
Richard
Attenborough : John
Hammond
Peter Stormare
: Dieter Stark
Harvey Jason
: Ajay Sidhu
Richard Schiff
: Eddie Carr
Thomas F. Duffy
: Dr Robert Burke
Ariana Richards
: Alexis «
Lex » Murphy
Joseph Mazzello
: Timothy «
Tim » Murphy
Thomas Rosales
Jr. : Carter
Camilla Belle
: Cathy Bowman
Cyd Strittmatter
: Mme Bowman
Robin Sachs
: M. Bowman
Ross Partridge
: l'homme curieux
dans le métro
Ian Abercrombie
: le majordome de
John Hammond
Bari Buckner
: la femme qui
crie dans sa voiture devant le T-Rex
David Koepp
: l'homme dévoré
par le T-Rex à San Diego
Bernard Shaw
: lui-même
(présentateur de CNN)
Eli Roth : un homme lisant dans le métro
Steven Spielberg
: un homme
mangeant du pop-corn
Mon
avis : Un véritable amoureux des dinosaures ne
peut être complètement objectif vis-à-vis de la saga de Steven Spielberg,
surtout s’il est né avant celle-ci et que, un jour, il fut carrément stupéfait
en voyant s’animer des dinosaures en images de synthèses pour la toute première
fois au cinéma il y a de cela plus de trois décennies et que, forcement, même
si l’on peut parfaitement avoir conscience que ce ne sont pas des grands films,
même si on ne peut pas s’empêcher de se dire que, tout cela n’est pas très loin
de la série B, au moins, le sieur Spielberg nous avait offert un magnifique
cadeau en « rendant la vie » a ce qui, pour beaucoup
d’enfants, ont été et resteront, quelque part, nos idoles. Bien évidement, tout
cela est du pur produit hollywoodien calibré pour plaire au plus grand nombre,
sans aucune surprise, avec, par-dessus le marché, tout ce que déteste le plus
dans le cinéma du pays de l’Oncle Sam, c’est-à-dire, des enfants niais qui ne
servent a rien et qui, en plus, ne meurent jamais, mais aussi des méchants qui
sont méchants parce qu’ils sont cupides, qu’ils n’aiment pas les enfants,
qu’ils sont gros et qu’ils fument, ceux-ci, bien évidement, étant zigouiller
par les dinosaures. Et quelque part, Jurassic
Park premier du nom, c’était surtout ca : un film plaisant, à
regarder une fois, mais proche d’un téléfilm de par son scénario franchement
pas terrible et tout un tas de clichés qui me donnent de l’urticaire, mais
aussi, rassurez vous, quelques dinosaures. Bref, pas de quoi fouetter un chat
mais bon, que voulez vous, il y avait les dinos, ceux-ci étaient superbes et
puis bon, si j’avais écris une critique de celui-ci en 1993, je pense que
j’aurais été plus enthousiaste. Cependant, si Jurassic Park n’est
pas un grand film et que le troisième épisode se rapproche davantage du navet,
que vaut véritablement le second volet ? Et bien, quelque part, c’est peut être
le meilleur. Bien évidement, cela n’en fait pas un grand film, loin de la,
cependant, a mes yeux, il est indéniable que si le premier Jurassic
Park m’aura davantage marqué, c’était justement parce que dans
celui-ci, l’effet de surprise fonctionna a fond et qu’il était difficile de ne
pas être insensible devant ces fameux dinosaures qui paraissaient – et qui
paraissent encore aujourd’hui – si réels. Dans le deuxième volet de la saga, le
spectateur est bien évidement en terrain connu, il sait a quoi s’attendre mais
cette fois ci, Spielberg va plus loin, beaucoup plus loin même et pendant deux
heures, force est de constater que l’on en prend plein la vue : vous vous
plaigniez parce qu’il n’y avait pas assez de dinos dans le premier ? Ici, il y
en a plein, et le bestiaire est suffisamment varié. Vous vouliez des vrais
méchants ? Ici, ceux qui sont proposés sont tout de même d’un autre calibre que
l’informaticien obèse du premier volet. Justement, puisque l’on parle de
méchants, bonne nouvelle, il y en a même un qui survit a la fin ! Alors,
bien entendu, ce dernier – le regretté Pete Postlethwaite qui nous a quitter il
y a quelques années – s’était plus ou moins rédempter avant mais bon, ca fait
plaisir. Vous ne pouviez plus voir les deux horripilants gamins du premier ?
Excellente nouvelle, ils n’apparaissent que deux minutes chrono, au début. Hélas,
mille fois hélas, ils ont été remplacés par une autre, responsable par ailleurs
de ce qui restera comme l’une des scènes les plus connes – c’est le mot qui
convient – de l’histoire du Septième Art, celle où telle un gymnase, elle
tourne sur une barre et propulse un Vélociraptor par la fenêtre ! Un grand
moment de solitude… Mais surtout, ce qui fait la force de ce film – enfin, la
force, disons, l’intérêt – c’est également ce coté Hatari vs
Dinosaures et cette spectaculaire et inoubliable scène où les «méchants
» déboulent dans tous les sens et capturent de pauvres dinos effrayés.
Et puis, je ne sais pas mais je trouve le scénario moins niais, même si ce
n’est pas non plus le top du top, que celui du premier, ce qui n’est pas plus
mal. Hélas, si selon moi, Le Monde Perdu est le meilleur de la
saga, il ne faut pas s’attendre a un chef d’œuvre non plus. En toute sincérité,
celui-ci a bien trop de tares pour espérer en être un. Tout d’abord, cela reste
avant tout une « méga production de la mort qui tue à l’américaine »,
surtout calibrée pour faire acheter les figurines des dinos misent en vente
lors de la sortie du film. Ensuite, tous les canons, et pas les meilleurs, du
Septième Art d’outre atlantique, sont au rendez vous : « mais tuez
moi cette gamine !!! ». Alors, on me rétorquera que Jeff Goldblum, le seul
personnage potable du premier film est toujours la, sauf que, cette fois ci,
probablement suite a une crise de folie, Steven Spielberg a littéralement
dénaturé le personnage, lui enlevant tout son coté cynique pour un faire une
espèce de pleureuse qui passe deux heures à geindre et a se plaindre tandis que
les deux femmes de sa vie – sa fille, qui ne lui ressemble pas trop mais bon,
et sa copine du jour – le font tourner en bourrique. Quelle déchéance pour le
théoricien du chaos… Mais ce n’est pas tout, car il restait le pompon final,
l’absurdité qui fout tout en l’air, l’indicible erreur de Spielberg : le petit
tour du Tyrannosaure a San Diego ! Mon Dieu, comment peut on cautionner une
telle chose ? Déjà, le coup du bateau où tous les marins sont morts alors que
le bestiau n’est pas sorti de sa cage ? Où et qui sont les coupables ? Ensuite,
imaginez donc un T-Rex dans une ville, et la première chose qui va vous venir a
l’esprit sera : carnage. Or, ici, notre super prédateur de la mort qui tue,
passe la frontière sans montrer son visa – encore une scène à la con – se
désaltère dans une piscine, mange un chien – encore une autre – puis un ou deux
passants et c’est tout ! Il retourne gentiment dans la calle du navire,
croque le grand méchant au passage et rentre chez lui, sous l’escorte de la
Navy – a ce moment là, j’ai pensé aux Village People – ce qui est quand même
limite débile car bon, comment dire, vous imaginez le gouvernement américain
(ou un autre) ramener un dinosaure chez lui ? Franchement, il finissait soit au
zoo, soit à la morgue. Mais bon, que voulez vous, ca se passe comme ca chez
Spielberg ! Enfin bon, je me suis gentiment moqué de ce film mais je persiste
tout de même à dire que ce Monde Perdu n’en est pas moins le
meilleur de la saga. Bien évidement, une telle affirmation peut vous laisser
présager de ce que je pense vraiment des autres, cependant même si je ne suis
pas tendre a l’égard de cette trilogie, et, dans le cas qui nous préoccupe à
présent, de ce deuxième volet du Parc Jurassic, je dois quand même admettre que
je garde une certaine sympathie pour celui-ci et que je ne me lasse pas de le
revoir (enfin, pas tous les jours non plus). Pour son scénario légèrement plus
sombre, pour la spectaculaire scène de safari à la Hatari, pour
Pete Postlethwaite et, bien évidement, pour les nombreux dinosaures présents à
l’écran, Le Monde Perdu mérite le détour. Ce n’est pas un grand
film, mais tout de même un agréable divertissement. Dommage qu’il ait cependant
tellement de défauts…
Points
Positifs :
-
Sans être, en aucune façon, un grand film, il apparait nettement, après coup,
que ce Monde Perdu est le meilleur volet de la trilogie :
scénario moins niais, davantage de dinosaures à l’écran, protagonistes plus
intéressants, oui, nous sommes un ton au-dessous du premier qui, lui, brillait
davantage par la forme que par le fond.
-
Justement, le fait d’avoir droit a un bestiaire bien plus fourni a de quoi
ravir les vieux fans de dinosaures : cela nous change des traditionnels
Tyrannosaures et autres Vélociraptors, même si, bien entendu, ceux-ci sont
encore présents…
-
Un bon petit film familial, sans prise de tête et parfaitement calibrer pour le
grand public, que vous soyez petit ou grand.
-
Pour ce qui est des effets spéciaux, il n’y a rien à redire, les dinosaures
ont, une fois de plus, l’air plus vrai que nature !
-
Enfin un méchant qui, dans la saga, s’en sort – Pete Postlethwaite – même
si, bien entendu, il s’était amendée peut de temps auparavant…
Points
Négatifs :
-
Même si Le Monde Perdu est, selon moi, le meilleur volet de la
saga Jurassic Park, cela n’en fait nullement un grand film. Certes,
l’ensemble est assez plaisant à regarder, on passe un bon moment, certaines
scènes méritent le détour, mais cela reste beaucoup trop conventionnel et grand
public pour être honnête.
-
Si les deux premiers tiers du film sont corrects, le dernier, lui, part dans un
grand n’importe quoi : en gros, c’est lorsque le pauvre T-Rex se retrouve
embarquer en ville, s’échappe et se la joue King-Kong…
-
Pauvre Jeff Goldblum dont le personnage a perdu toute sa saveur entre les deux
films…
-
La scène où la fille du sieur Goldblum tourne sur une barre et propulse un
pauvre Vélociraptor est l’une des plus stupides de l’histoire du cinéma !
-
Comment se fait-il que, alors que le T-Rex est resté dans sa cage tout au long
de la traversée, les marins du navire qui le transportaient ont été
tués !? De plus, comment celui-ci est arrivé à bon port ?! Il y a
tout de même de sacrées incohérence !
-
Pourquoi l’armée US raccompagne notre brave T-Rex sur son île ?
Ma
note : 7/10
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